Vingt-quatre heures d’une femme sensible/Lettre 22

Librairie de Firmin Didot Frères (p. 73).



LETTRE XXII.

Séparateur



Mon parti est pris, me voilà plus tranquille : c’est chez vous que j’irai ; l’or m’ouvrira vos portes. Des rapports de domestiques ne peuvent me suffire. Il me faut des preuves, des preuves réelles, des lettres ;… cette lettre… je la trouverai, je dois la trouver. Qu’elle me fera de bien ! je la prendrai, je la lirai, je la relirai mille fois ; j’en rassasierai mes yeux, je la mettrai aussi sur mon cœur ; elle éteindra peut-être ce feu qui le dévore !… Barbare !…

Séparateur