Valvèdre (RDDM)/02

Valvèdre (RDDM)
Revue des Deux Mondes, 2e périodetome 32 (p. 521-551).
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VALVÈDRE


SECONDE PARTIE.[1].


II

Sans fortune et sans aïeux, Alida avait été choisie par Valvèdre. L’avait-il aimée ? L’aimait-il encore ? Personne ne le savait ; mais personne n’était fondé à croire que l’amour n’eût pas dirigé son choix, puisqu’Alida n’avait d’autre richesse que sa beauté. Pendant les premières années, ce couple avait été inséparable. Il est vrai que peu à peu, depuis cinq ou six ans, Valvèdre avait repris sa vie d’exploration et de voyages, mais sans paraître délaisser sa compagne et sans cesser de l’entourer de soins, de luxe, d’égards et de condescendances. Il était faux, selon Obernay, qu’il la retînt prisonnière dans sa villa, ni que Mlle  Juste de Valvèdre, l’aînée de ses belles-sœurs, fût une duègne chargée de l’opprimer. Mlle  Juste était au contraire une personne du plus grand mérite, chargée de l’éducation première des enfans et de la gouverne de la maison, soins auxquels Alida elle-même se déclarait impropre. Paule avait été élevée par sa sœur aînée. Toutes trois vivaient donc à leur guise : Paule soumise par goût et par devoir à sa sœur Juste, Alida complétement indépendante de l’une et de l’autre.

Quant aux aventures qu’on lui prêtait, Obernay n’y croyait réellement pas ; du moins aucune liaison exclusive n’avait pris une place Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/526 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/527 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/528 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/529 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/530 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/531 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/532 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/533 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/534 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/535 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/536 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/537 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/538 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/539 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/540 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/541 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/542 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/543 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/544 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/545 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/546 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/547 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/548 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/549 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/550 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/551 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/552 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/553 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/554 Page:Revue des Deux Mondes - 1861 - tome 32.djvu/555

  1. Voyez la livraison du 15 mars 1861