Utilisateur:SyB~Anicium/Pline/II/11

Traduction par Émile Littré.
Dubochet, Le Chevalier et Cie (p. 107-108).
◄  Livre II§ 10
Livre II§ 12  ►
Livre II — § 11

XI.

1(XIV.) La lune a toujours son croissant tourné à l’opposite du soleil, regardant l’orient quand elle croît, l’occident quand elle décroît : cela n’est pas douteux. À partir du second jour après la néoménie, la durée du temps pendant lequel elle luit augmente de dix-neuf vingt-quatrièmes d’heure (47 min. ½), jusqu’à ce qu’elle soit pleine, et diminue ensuite d’autant. Elle est invisible dès qu’elle est à moins de quatorze degrés du soleil : 2ce fait prouve que les planètes sont plus grandes que la lune, puisqu’elles font leur émersion, même parfois à sept degrés ; c’est l’éloignement où elles sont qui nous les fait paraître plus petites. Les étoiles fixes sont invisibles aussi pendant le jour, à cause de l’éclat du soleil, bien qu’elle brillent comme lui pendant la nuit : on en a la preuve lors des éclipses du soleil, et dans les puits très profonds.