Texte établi par Augustin Gazier, Société française d’imprimerie et de librairie, (p. 228-296).
bookAbrégé de l’histoire de Port-RoyalJean RacineSociété française d’imprimerie et de librairie1908ParisCRacine - Abrégé de l’histoire de Port-Royal, éd. Gazier, 2e éd.djvuRacine - Abrégé de l’histoire de Port-Royal, éd. Gazier, 2e éd.djvu/11228-296
NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS
AVERTISSEMENT
Racine écrivait pour le cardinal de Noailles, contemporain
des personnages dont il est question dans
l’Histoire de Port-Royal ; aussi n’a-t-il pas annoté
son ouvrage. Aujourd’hui la plupart de ses lecteurs
seraient fort embarrassés si l’on ne joignait pas à son
texte des notes en assez grand nombre. Au lieu d’être
disséminées au bas des pages, ce qui exigerait des
répétitions et des renvois, ces notes sont groupées ici
de manière à former comme un petit dictionnaire
spécial. Jamais elles ne redisent ce que dit le texte ;
elles ont uniquement pour objet de rendre plus facile
la lecture de Racine et de son continuateur.
— Les chiffres placés entre crochets renvoient aux
pages de la présente édition, si bien que ces notes,
classées par ordre alphabétique, peuvent tenir lieu
d’Index et suppléer dans une certaine mesure au
manque de chapitres et de divisions qui est le seul
défaut de l’Abrégé de Racine.
Akakia de Vaux (Jean), solitaire de Port-Royal (1621-1712). Chassé par la persécution de 1656, il rentra dans le monde et resta dévoué à ses anciens amis [178].
Albizzi (François), cardinal italien, créature d’Innocent X (1593-1684) [113].
Aleth ou Alet, ville épiscopale du Languedoc (Aude). Le diocèse comprenait 80 paroisses ; le revenu de l’évêque était de 18.000 livres.
Alexandre VII (Fabio Chigi), né en 1599 et mort en 1667. Il monta sur le trône pontifical en 1655, à la mort d’Innocent X. Il confirma la bulle de son prédécesseur sur les cinq propositions, déclara qu’elles étaient de Jansénius, et prescrivit la signature du Formulaire. Il fut en lutte contre Louis XIV et dut céder deux fois, d’abord dans l’affaire de la garde corse, et ensuite dans l’affaire des censures de Sorbonne contre le jésuite Matthieu Moya. (V. Moya.) [43, 107, 112, 165].
Almanach. Les almanachs ou calendriers du xviie siècle étaient parfois illustrés, comme le sont encore les nôtres ; les Jésuites avaient imaginé d’en faire imprimer
un avec une gravure de format in-4o représentant ce qu’ils appelaient la déroute et la confusion des jansénistes. Le Maître de Sacy y répondit en publiant un poème satirique intitulé : Les enluminures du fameux almanach des PP. Jésuites intitulé : « La déroute et la confusion des jansénistes, ou Triomphe de Molina, jésuite, sur saint Augustin », 1654 [59].
Amadœus Guimenius. V. Moya.
Andilly (Arnauld d’). V. Arnauld.
Angélique (la Mère). V. Arnauld.
Angélique de Saint-Jean (la Mère). V. Arnauld d’Andilly.
Angers, ville épiscopale de l’Anjou (Maine-et-Loire). Le diocèse comprenait 668 paroisses ; le revenu de l’évêque était de 26.000 livres.
Angran (Louis), docteur de Sorbonne, chanoine de Troyes, puis conseiller-clerc au Parlement de Metz (1622-1706) [56].
Angran de Bélisi (Catherine), amie de Port-Royal, morte à 80 ans le 24 mai 1701. — Le Nécrologe de Rivet lui donne par erreur le nom de Bétisi [217].
Annat (François), jésuite français, né en 1590, mort en 1670. Confesseur de Louis XIV depuis 1654, il ne cessa de poursuivre avec acharnement Port-Royal et ses adeptes. C’est à lui que sont adressées les deux dernières Provinciales de Pascal [67, 86, 100, 104, 108, 185].
Anne d’Autriche, reine de France, épouse de Louis XIII, mère de Louis XIV, régente du royaume durant la minorité de son fils. Née à Madrid en 1602, elle mourut en 1666 [42, 65, 77, 84, 87, 134].
Anne de Jésus (de Chamesson), religieuse française, chanoinesse de Remiremont, entra comme postulante au monastère du Saint-Sacrement de la rue Coquillière en 1633, en sortit en 1636 [22].
Annonciades, ordre de religieuses fondé en 1604 par une veuve génoise. Leur règle était très sévère ; elles portaient une robe blanche et un manteau bleu, d’où leur nom de Célestes ou de Filles bleues.
Apologie de Port-Royal, ouvrage de Nicole, d’Arnauld et de Claude de Sainte-Marthe, publié en 1665 sous ce titre : Apologie pour les Religieuses de Port-Royal contre les injustices dont on a usé envers ce monastère. Il devait y avoir cinq parties ; les quatre premières seules ont paru [194, 197, 204].
Apologie des casuistes, ouvrage du jésuite Pirot, publié en 1657, et dont voici le titre exact : Apologie des casuistes contre les calomnies des jansénistes .. par un théologien et professeur en droit canon, in-4o [104].
Apologie pour les catholiques, ouvrage publié par Antoine Arnauld en 1681 et dont voici le titre complet : Apologie pour les catholiques contre les faussetés de l’ouvrage intitulé : « la Politique du clergé de France. [91, 94].
Archevêques de paris de 1608 à 1710.
— Pierre de Gondy, cardinal de Retz, évêque de Paris de 1570 à 1616.
— Henri de Gondy, évêque de Paris de 1616 à 1622 ; archevêque de 1622 à 1654.
— Paul de Gondy, cardinal de Retz, archevêque de 1654 à 1662.
— Pierre de Marca (1662, quelques jours seulement).
— Hardouin de Péréfixe (1662-1670).
— Harlay de Chanvallon (1670-1695).
— Antoine de Noailles (1695-1729).
Argenson (Marc-René, marquis d’), magistrat français (1652-1721). Lieutenant de police en 1697, il devint garde des sceaux en 1718 et mourut ministre d’État [224].
Arius, hérésiarque du ive siècle qui, tout en reconnaissant le Verbe créé avant toutes les créatures, niait qu’il fût éternel et consubstantiel au Père. Condamné au concile de Nicée en 325, il mourut en 336 [103].
Arnauld, famille française originaire de la Provence et ensuite de l’Auvergne, dont voici la généalogie depuis le xvie siècle :
Antoine Arnauld, magistrat calviniste, mort catholique en 1585.
Antoine Arnauld (1560-1619), d’abord magistrat, puis avocat [8, 39]. — De son mariage avec Catherine Marion naquirent vingt enfants, et parmi eux, en suivant l’ordre des dates :
— Robert (1588-1674), connu sous le nom de Robert Arnauld d’Andilly [8, 31, 44, 88, 134, 182, 213].
— Catherine (1590-1651), mariée à Isaac Le Maître ; après la mort de son mari, elle se fit religieuse à Port-Royal sous le nom de sœur Catherine de Saint-Jean.
— Jacqueline-Marie-Angélique (1591-1661), abbesse de Port-Royal et réformatrice de ce monastère. Elle se nommait en religion sœur Marie-Angélique de Sainte-Madeleine [2, 6, 8, 13, 15, 20, 31, 36, 39, 43, 72, 127, 175].
— Jeanne-Catherine-Agnès (1593-1671), religieuse et ensuite abbesse de Port-Royal sous le nom de Sœur Agnès de Saint-Paul [8, 9, 14, 18, 47, 124, 173, 174, 182, 189, 197, 210, 212, 214].
— Anne (1594-1653), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Anne-Eugénie de l’Incarnation.
— Henri (1597-1692), abbé de Saint-Nicolas et ensuite évêque d’Angers [29, 56, 143, 146, 188].
— Marie (1600-1642), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Marie de Sainte-Claire.
— Simon (1603-1639), tué à la guerre près de Verdun.
— Madeleine (1607-1649), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Madeleine de Sainte-Christine.
— Antoine (1612-1694). Ce vingtième et dernier enfant, le plus illustre de tous, ce fut Arnauld le docteur, le grand Arnauld. Il demeura caché presque toute sa vie ; il dut s’expatrier en 1679, et il mourut à Bruxelles [8, 40, 45, 47, 51, 53, 57, 65, 66, 71, 73, 74, 88, 90, 98, 97, 220, 119, 155, 159, 161, 181, 194, 197-205, 210, 216].
La mère de tous ces enfants, Catherine Marion, mourut elle aussi religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Catherine de Sainte-Félicité (1641) [12].
Robert Arnauld d’Andilly eut quinze enfants, dont cinq moururent en bas âge ; parmi les dix autres on distingue :
— Catherine (1615-1643), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Catherine de Sainte-Agnès.
— Simon (1618-1699), marquis de Pomponne, deux fois ministre d’État (1671-1679 ; 1691-1699) [204].
— Charles-Henri (1623-1084), solitaire de Port-Royal sous le nom de Luzancy [21 5].
— Angélique (1624-1684), religieuse à Port-Royal et abbesse sous le nom de Mère Angélique de Saint-Jean [173, 182, 190, 192, 200, 202, 203, 213, 214, 215].
— Marie-Charlotte (1627-1678), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Marie-Charlotte de Sainte-Claire [173, 182].
— Marie-Angélique (1630-1700), religieuse à Port-Royal sous le nom de Sœur Marie-Angélique de Sainte-Thérèse [173, 182].
— Anne-Marie (1631-1660), mourut novice à Port-Royal.
— Élisabeth, morte pensionnaire à Port-Royal à l’âge de treize ans.
— Jules, ancien élève des Petites Écoles de Port-Royal, mort à l’armée dès sa première campagne, en 1657.
Articles de 1662, Racine appelle ainsi une déclaration rédigée, par les docteurs La Lane et Girard, au nom de tous les théologiens de Port-Royal. On y expliquait la doctrine des disciples de saint Augustin relativement aux cinq propositions, et les Jésuites eux-mêmes reconnurent que cette déclaration était parfaitement orthodoxe. Le texte latin et français des cinq articles se trouve in extenso dans l’Histoire du jansénisme du Père Gerberon et dans la Bibliothèque ecclésiastique d’Ellies du Pin. Cette déclaration est trop longue pour trouver place ici en entier ; voici le quatrième et le cinquième article, correspondant à la quatrième et à la cinquième des propositions dites de Jansénius :
« IV. Tant s’en faut que les demi-Pélagiens aient été hérétiques pour avoir dit que nous pouvons consentir à la grâce ou n’y consentir pas, qu’au contraire il est certain et hors de doute qu’on peut résister à quelque grâce que ce soit, même efficace ; c’est-à-dire qu’avec quelque grâce que ce soit il demeure une puissance active et prochaine, comme il a été dit ci-dessus ; quoique, comme l’on a aussi dit, on ne refuse jamais son consentement à la grâce efficace.
« V.... Le salut éternel n’a été destiné par un décret absolu de Dieu qu’aux seuls élus… D’où il s’ensuit que Jésus-Christ, dont la volonté absolue a toujours été conforme à celle de son Père, n’a pas voulu simplement et absolument changer ce décret par ses prières ni par sa mort. Ainsi il n’a voulu absolument et efficacement mériter le salut éternel et le don de la persévérance qu’à ceux-là seuls qu’il dit dans l’Évangile que son Père lui a donnés, et que
personne ne ravira de ses mains. » [162].
Assemblée de Melun, assemblée du Clergé de France qui se tint en 1579 dans la ville de Melun, et adressa au roi Henri III de courageuses remontrances [153].
Aubray (d’). V. Daubray.
Augustin (saint), docteur de l’Église latine, né à Tagaste en Afrique (354), mort à Hippone (Afrique) en 430. Il avait été manichéen dans sa jeunesse ; il se convertit à trente-deux ans et devint évêque d’Hippone en 395. Il a laissé de nombreux ouvrages, notamment des traités contre Pelage qui l’ont fait surnommer le docteur de la grâce. Sa doctrine a toujours été reconnue orthodoxe, et l’Église tout entière l’avait adoptée lorsque Molina et les Jésuites entreprirent de la ruiner pour lui substituer le molinisme.
Augustins, nom général des ordres religieux qui suivaient la règle de saint Augustin. Il y en avait un très grand nombre. Le couvent des Grands Augustins situé à Paris, sur la rive gauche de la Seine, en face de la Cité, servait de lieu de réunion aux Assemblées du Clergé qui se tenaient tous les cinq ans.
Augustinus, ouvrage de controverse composé par Jansénius, qui se proposait d’y condenser la doctrine de saint Augustin sur la grâce contre les Pélagiens et
les Semi-Pélagiens. L’Augustinus parut en 1640, deux ans après la mort de son auteur (Louvain et Paris, un volume in-folio divisé en trois tomes). Jansénius, dans la préface de ce livre, le soumettait au pape, dont il admettait l’infaillibilité, et il condamnait par avance toutes les erreurs qu’on y pourrait trouver [52].
Aulney (abbé d’). V. Du Four.
Aurelius (Petrus). V. Petrus Aurelius.
Auxerre (Iles d’). V. Iles.
Auxiliis (de). V. De Auxiliis.
Bagnols (de). V. Dugué de Bagnols.
Bail (Louis), prêtre français, docteur de Sorbonne et curé de Montmartre ; nommé en 1661 supérieur des deux maisons de Port-Royal, il mourut en 1669 [126, 137, 140].
Barat (Louise de Sainte-Justine), religieuse de Port-Royal (1649 (?)-1712). Sœur converse, elle fut enlevée en 1709 et transportée chez les Bénédictines de Loigny, où elle mourut [227].
Barberini, famille italienne qui a donné au xviie siècle des personnages célèbres, dont un pape, Urbain VIII (1558-1644), et un cardinal, François Barberini (1597-1679), qui dut se réfugier en France, sous la protection de Mazarin, après la mort de son oncle Urbain VIII [113].
Barcos (Martin de), neveu de Du Vergier de Hauranne (1600-1678) ; il succéda à son oncle comme abbé de Saint-Cyran, grâce à la protection de saint Vincent de Paul [198, 199, 200].
Baronius (César), cardinal italien et bibliothécaire du Vatican, né en 1538 et mort en 1607. Il a commencé en 1588 et continué jusqu’à sa mort un ouvrage en 12 volumes in-folio : les Annales ecclésiastiques, qui embrassent l’histoire des douze premiers siècles de l’Église [110].
Basile (le Père), nom du capucin débauché dont le sermon toucha la Mère Angélique, âgée de dix-sept ans. Il se convertit dans la suite, disent les historiens de Port-Royal [3].
Bassompierre (Louis de), prélat français (?-1676) ; évêque de Saintes en 1648 [117].
Bastille, château royal et forteresse de l’ancien Paris, à l’extrémité de la rue Saint-Antoine. Cette forteresse servait de prison d’État ; on y incarcérait sans jugement ceux qui déplaisaient au roi ou à ses ministres [24, 178, 221].
Baudran (Françoise de Sainte-Julie), religieuse de Port-Royal (1637-1706). Prieure de ce monastère, elle mourut
vingt-quatre heures après la mère Boulard, qui était abbesse [219].
Bauny (Étienne), jésuite français, né en 1564, mort en 1649. Il a composé de nombreux ouvrages, entre autres la Somme des péchés, condamnée par la Sorbonne en 1641. V. Hermant, Mémoires, l. II, ch. xii [76].
Bayonne, ville du Béarn (Pyrénées-Orientales) ; le revenu de l’évêché était de 19.000 livres.
Bègue (Jeanne de Sainte-Apolline de ou le), religieuse de Port-Royal (1636-1711). Professe en 1660, elle fut enlevée en 1709, et transférée à la Visitation de Compiègne, diocèse de Soissons [226]
Bélisi. V. Angran.
Bellarmin (Robert), cardinal italien, né en 1542, mort en 1621. Il fut quelque temps, quoique jésuite, archevêque
de Capoue. Son principal titre de gloire est un gros traité de théologie en quatre volumes in-folio, où sont exposées les théories ultramontaines sur les attributions de la papauté [110].
Bellegarde (Octave de), prélat français (1587-1640). Archevêque de Sens durant vingt trois ans (1623-1646), il fut un des approbateurs de la Fréquente communion d’Arnauld [17, 18].
Benoise (Marie-Catherine de Sainte-Célinie), religieuse de Port-Royal (1659-1725). Professe en 1680, elle fut
enlevée en 1709 et transportée à Meaux, puis à la Villette, près Paris [226].
Benoît (saint), moine italien, né en 480 dans le duché de Spolète. Il fonda en 529 le célèbre monastère du Mont Cassin et mourut vers l’an 544. La règle qu’il donna à ses moines a été depuis adoptée par tous les monastères d’Occident. Le travail des mains y était prescrit (sept heures par jour) ; la nourriture était très frugale ; le vêtement devait être celui des pauvres et des paysans [2, 3, 4, 6, 137].
Bernard (saint), moine français, né en 1091, mort en 1153. Abbé de Clairvaux et réformateur de l’ordre de Cîteaux, il fut l’arbitre des rois et des papes, et exerça sur le monde chrétien la plus heureuse influence. Il fut chargé par le pape Eugène III, son disciple, de prêcher la seconde croisade. Ses nombreux ouvrages ont été réunis en deux volumes in-folio [6, 16, 30, 45].
Bernardins, religieux de l’ordre de Cîteaux réformé par saint Bernard. Le couvent des Bernardins à Paris était situé au pied de la montagne Sainte-Geneviève (boulevard Saint-Germain, rue de Poissy). Les belles boiseries du chœur de Port-Royal-des-Champs y furent transportées en 1710 ; on ne sait ce qu’elles sont devenues.
Bertrand (Marie-Madeleine de Sainte-Cécile), religieuse de Port-Royal (1667-1727). Enlevée en 1709, elle fut exilée à Amiens. Elle passa de là à Port-Royal de Paris, puis à Malnoue, où elle mourut [226].
Beurrier (Paul), chanoine régulier de Sainte-Geneviève et curé de Saint-Étienne-du-Mont (?-?) ; il assista Pascal dans sa dernière maladie, en 1662 [155, 157, 202].
Bèze (Théodore de), théologien protestant, disciple de Calvin (1519-1605). Il publia en 1556 une version ou traduction française de la Bible [199].
Couturier (Marie de Sainte-Anne), religieuse de Port-Royal
(1649-1729). Enlevée en 1709, elle fut exilée
à Nevers, et transférée en 1716 à Malnoue, où elle
mourut [226].
Couturier. V. Le Couturier.
Créqui (Charles, duc de), homme d’État français (1624-1687),
était ambassadeur à Rome lorsque la garde
corse y insulta les Français. Louis XIV exigea une
éclatante réparation [157].
Cressé, médecin français du xviie siècle, un de ceux
qui certifièrent le miracle de la Sainte Épine [79, 83].
Crèvecœur (Anne de Saint-Simon, marquise de), mariée
en 1643, morte en 1671 ; les religieuses de Port-Royal
lui rendirent 80.000 livres plutôt que de la recevoir à
la profession, parce qu’elles ne lui trouvaient pas de
vocation [35].
Curés DE Paris [103, 105, 145, 153].
Curés de Rouen [100].
Dafflon (Catherine de Sainte-Tarsille), religieuse de
Port-Royal (1654-1720). Sœur converse, elle fut
enlevée en 1709, conduite à Saint-Denis, puis à Senlis,
puis à Malnoue où elle mourut [226].
Daguesseau (Henri-François), magistrat français (1668-1751).
Il fut successivement avocat général au Parlement
de Paris (1690), procureur général (1700) et
chancelier (1717). Disgracié plusieurs fois, il fut
rappelé et se démit volontairement en 1750 [223].
Dalencé, chirurgien français qui soignait Marguerite
Perrieren 1656 (?-?) [79, 83].