Transporté je voyais l’astre de la grande voute

Seconde partie des Muses françoises, Texte établi par Despinelle, chez Matthieu Guillemot (p. 219).


MVZAIN.

 
Tranſporté ie voyoy l’aſtre de la grand voute,
Qui vous diſoit ainſi ie vous cede les Cieux,
Allumez tout ce tout d’vne nouvelle route,
Auſſi bien mes clartés ne viuent qu’en voz yeux :
 Que dis-tu grand Soleil pere de la lumiere,
Tu vis iadis ton fils hautement foudroyé,
Pour ſecourir la terre eſleuant ſa priere ;
Mais ſi ces yeux brillans montent ſur ta carriere,
L’Vniuers ſans ſecours en ſera poudroyé.


A. D. V.