Traité élémentaire de la peinture/232

Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 189-190).


CHAPITRE CCXXXII.

Combien un bras se peut approcher de l’autre bras derrière le dos.

Des bras qu’on porte derrière le dos, les coudes ne peuvent jamais s’approcher plus près que de la longueur qu’il y a depuis le coude jusqu’au bout des plus longs doigts ; c’est-à-dire, que la plus grande proximité que peuvent avoir les deux coudes en cet état, ne sauroit être que de l’étendue qu’il y a du coude à l’extrémité du plus grand doigt de la main, et les bras ainsi placés forment un quarré parfait ; la plus grande extension du bras dessus l’estomac, est de pouvoir porter le coude jusques au milieu de l’estomac, et alors le coude avec les épaules et les deux parties du bras forment ensemble un triangle équilatéral.

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