Traité élémentaire de la peinture/228
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 186-187).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 186-187).
CHAPITRE CCXXVIII.
En quelle partie du corps de l’homme se trouve un ligament sans muscle.
Au poignet du bras, environ à quatre doigts de la paume de la main, on trouve un ligament, le plus grand qui soit dans le corps de l’homme ; il est sans muscle, et a sa naissance dans le milieu d’un des fuciles du bras, et va finir au milieu de l’autre fucile : sa forme est quarrée, il est large d’environ trois doigts, et épais d’un demi-doigt : ce ligament sert seulement à tenir serrés ensemble les deux fuciles des bras, et empêcher qu’ils ne se dilatent.