Timée de Locres (trad. Cousin)/Notes

Œuvres de Platon,
traduites par Victor Cousin
Tome douzième
◄   Critias Index Épinomis   ►


J’ai joint au Timée et au Critias un écrit qui doit en être considéré comme un résumé clair et même agréable ; je veux parler de l’ouvrage attribué à Timée de Locres sur l’âme du monde et sur la nature. Ce n’est sans doute qu’un écrit apocryphe, sorti, comme tant d’autres, de cette officine de contrefaçons, de cette fabrique d’archaïsmes en tout genre établie à Alexandrie un ou deux siècles avant notre ère. Le lettré qui a composé cette pièce avait certainement sous les yeux le dialogue de Platon, et il le reproduit en très grande partie. Bekker et Stalbaum ont cru devoir publier de nouveau ce petit ouvrage à la suite du Timée, et j'ai fait comme eux. Je me suis servi, comme Stalbaum, de l’édition de Gelder (Leyde, 1836), et je reproduis, en la corrigeant, la traduction de Le Batteux.

FIN.