Théorie de la musique (Danhauser, 1889)/I/1

Lemoine et Fils, Éditeurs (p. 4-5).

THÉORIE DE LA MUSIQUE

1. La musique est l’art des sons.[1]

Elle s’écrit et se lit aussi facilement qu’on lit et écrit les paroles que nous prononçons.

Pour lire la musique et comprendre cette lecture, il faut connaître les signes au moyen desquels on l’écrit, et les lois qui les coordonnent.

L’étude de ces signes et de ces lois est l’objet de la Théorie de la musique.


PREMIÈRE PARTIE.

SIGNES EMPLOYÉS POUR ÉCRIRE LA MUSIQUE.


DES SIGNES PRINCIPAUX.

2. La musique s’écrit au moyen de signes que nous allons faire connaître et qui se placent sur la portée.[2]

3. Les signes principaux sont :

1o Les notes.
2o Les clés.
3o Les silences.
4o Les altérations.



1re Leçon.

DE LA PORTÉE.

4. La portée est la réunion de cinq lignes parallèles et horizontales.


Ex.


Il est convenu de compter les lignes de bas en haut : la première ligne est donc la ligne inférieure, et la ligne supérieure est par conséquent la cinquième.

5. L’espace compris entre les lignes se nomme interligne.

Les interlignes se comptent également de bas en haut ; ainsi, le premier interligne est placé entre la première et la deuxième ligne ; le deuxième, entre la deuxième et la troisième ligne, etc.


Ex.


6. La portée se compose de cinq lignes et de quatre interlignes.

C’est sur la portée que se placent les signes qui servent à écrire la musique.


EXERCICE.

Tracez une portée et indiquez le numéro d’ordre de chaque ligne et de chaque interligne, comme dans l’exemple qui précède.


  1. Voir la note (a) à la fin du volume.
  2. La portée est l’objet de la 1re leçon.