Théorie analytique de la chaleur/Chapitre 6

Firmin Didot (p. Ch. VI.-394).

CHAPITRE VI.
DU MOUVEMENT DE LA CHALEUR DANS UN CYLINDRE
SOLIDE.

306.

Le mouvement de la chaleur dans un cylindre solide d’une longueur infinie, est représenté par les équations


que l’on a rapportées (pag. 112 et suivantes) dans les articles 118, 119 et 120. Pour intégrer ces équations, on donnera en premier lieu à une valeur particulière très-simple exprimée par l’équation  ; est un nombre quelconque, et une fonction de On désigne par le coëfficient qui entre dans la première équation et par le coëfficient qui entre dans la seconde. En substituant la valeur attribuée à on trouve la condition suivante :


On choisira donc pour une fonction de qui satisfasse à cette équation différentielle. Il est facile de voir que cette fonction peut être exprimée par la série suivante :


désignant la constante . On examinera plus particulièrement par la suite l’équation différentielle dont cette série dérive ; on regarde ici la fonction comme étant connue, et l’on a pour la valeur particulière de .

L’état de la surface convexe du cylindre est assujéti à une condition exprimée par l’équation déterminée , qui doit être satisfaite lorsque le rayon a sa valeur totale  ; on en conclura l’équation déterminée


ainsi le nombre qui entre dans la valeur particulière n’est point arbitraire. Il est nécessaire que ce nombre satisfasse à l’équation précédente, qui contient et . Nous prouverons que cette équation en dans laquelle et sont des quantités données à une infinité de racines, et que toutes ces valeurs de sont réelles. Il s’ensuit que l’on peut donner à la variable une infinité de valeurs particulières de la forme , qui différeront seulement par l’exposant . On pourra donc composer une valeur plus générale, en ajoutant toutes ces valeurs particulières multipliées par des coëfficients arbitraires. L’intégrale qui servira à résoudre dans toute son étendue la question proposée est donnée par l’équation suivante :

etc. désignent toutes les valeurs de qui satisfont

à l’équation déterminée ; etc. désignent les valeurs de qui correspondent à ces différentes racines ; etc., sont des coëfficients arbitraires qui ne peuvent être déterminés que par l’état initial du solide.

307.

Il faut maintenant examiner la nature de l’équation déterminée qui donne les valeurs de , et prouver que toutes les racines de cette équation sont réelles, recherche qui exige un examen attentif.

Dans la série qui exprime la valeur que reçoit lorsque , on remplacera par la quantité , et désignant par ou cette fonction de , on aura l’équation déterminée deviendra


désignant la fonction .

Chacune des valeurs de fournira une valeur pour , au moyen de l’équation  ; et l’on obtiendra ainsi les quantités etc. qui entrent en nombre infini dans la solution cherchée.

La question est donc de démontrer que l’équation

doit avoir toutes ses racines réelles. Nous prouverons en

effet que l’équation a toutes ses racines réelles, qu’il en est de même par conséquent de l’équation , et qu’il s’ensuit que l’équation a aussi toutes ses racines

réelles, représentant la quantité connue .

308.

L’équation étant différentiée deux fois, donne la relation suivante :

On écrira comme il suit cette équation, et toutes celles que l’on en déduit par la différentiation,

et en général

Or si l’on écrit dans l’ordre suivant l’équation algébrique , et toutes celles qui en dérivent par la différentiation

et si l’on suppose que toute racine réelle d’une quelconque

de ces équations étant substituée dans celle qui la précède , et dans celle qui la suit, donne deux résultats de signe contraire ; il est certain que la proposée a toutes ses racines réelles, et que par conséquent il en est de même de

toutes ses équations subordonnées

ces propositions sont fondées sur la théorie des équations algébriques, et ont été démontrées depuis long-temps. Il suffit donc de prouver que les équations

remplissent la condition précédente. Or cela suit de l’équation générale

car si l’on donne à une valeur positive qui rende nulle la fluxion , les deux autres termes et recevront des valeurs de signe opposé. À l’égard des valeurs négatives de il est visible, d’après la nature de la fonction , qu’aucune quantité négative mise à la place de ne pourrait rendre nulle, ni cette fonction, ni aucune de celles qui en dérivent par la différentiation ; car la substitution d’une quantité négative quelconque, donne à tous les termes le même signe. Donc on est assuré que l’équation a toutes ses racines réelles et positives.

309.

Il suit de là que l’équation ou a aussi toutes ses racines réelles ; ce qui est une conséquence connue des principes de l’algèbre. Examinons maintenant quelles sont les valeurs successives que reçoit le terme , ou lorsqu’on donne à des valeurs continuellement croissantes, depuis jusqu’à . Si une valeur de rend nulle, la quantité devient nulle aussi ; elle devient infinie lorsque rend nulle. Or il suit de la théorie des équations que, dans le cas dont il s’agit, toute racine de est placée entre deux racines consécutives de , et réciproquement. Donc, en désignant par et deux racines consécutives de l’équation , et par la racine de l’équation qui est placée entre et , toute valeur de comprise entre et donnera à un signe différent de celui qui recevrait cette fonction , si avait une valeur comprise entre et . Ainsi la quantité est nulle lorsque  ; elle est infinie lorsque , et nulle lorsque . Il est donc nécessaire que cette quantité prenne toutes les valeurs possibles, depuis jusqu’à l’infini, dans l’intervalle de à , et prenne aussi toutes les valeurs possibles de signe opposé, depuis l’infini jusqu’à zéro, dans l’intervalle de à . Donc l’équation a nécessairement une racine réelle entre et , et comme l’équation a toutes ses racines réelles en nombre infini, il s’en suit que l’équation a la même propriété. On est parvenu à démontrer de cette manière que l’équation déterminée


dont l’inconnue est a toutes ses racines réelles et positives. Nous allons poursuivre cet examen de la fonction et de l’équation différentielle à laquelle elle satisfait.

310.

De l’équation , on déduit l’équation générale , et si l’on suppose , on aura l’équation


qui servira à déterminer les coëfficients des différents termes du développement de la fonction , car ces coëfficients dépendent des valeurs que reçoivent les rapports différentiels lorsqu’on y fait la variable nulle. En supposant le premier connu et égal à 1, on aura la série


si maintenant dans l’équation proposée


On fait et que l’on cherche la nouvelle équation en et en regardant comme une fonction de , on trouvera


d’où l’on conclut

Il est facile d’exprimer la somme de cette série. Pour obtenir ce résultat, on développera comme il suit la fonction en cosinus d’arcs multiples. On aura, par les transformations connues,


et désignant par


En développant le second membre selon les puissances de , on trouvera que le terme qui ne contient point dans le développement de est

les coëfficients de etc. sont nuls, il en est de même des

coëfficients des termes qui contiennent etc. ; le coëfficient de est le même que celui de  ; le coëfficient de est le coëfficient de est le même que celui de  ; il est aisé d’exprimer la loi suivant laquelle ces coëfficients se succèdent ; mais, sans s’y arrêter, on écrira , au lieu de ou lieu de , ainsi de suite : donc la quantité peut être facilement développée

en une série de la forme

et le premier coëfficient est égal à

si l’on compare maintenant l’équation générale que nous avons donnée précédemment

à celle-ci, , on trouvera les valeurs des coëfficients , , , exprimées par des intégrales définies. Il suffit ici de trouver celle du premier coëfficient . On aura donc

l’intégrale devant être pris depuis jusque . Donc la valeur de la série est celle de l’intégrale définie On trouverait de la même manière par la comparaison des deux équations les valeurs des coëfficients suivants , etc. ; on a indiqué ces résultats, parce qu’ils sont utiles dans d’autres recherches qui dépendent de la même théorie. Il suit de là que la valeur particulière de qui satisfait à l’équation

l’intégrale étant prise depuis jusqu’à . En désignant par cette valeur de , et faisant , on trouvera et l’on aura pour l’intégrale complète de l’équation

et sont des constantes arbitraires. Si l’on suppose on aura, comme précédemment, Nous ajouterons les remarques suivantes relatives à cette dernière expression.

311.

L’équation

se vérifie d’elle-même. En effet, on a

et intégrant depuis jusqu’à , en désignant par etc. les intégrales définies

on aura

il reste à déterminer etc. Le terme , étant un nombre pair, peut être développé ainsi :

en multipliant par et intégrant entre les limites et , on aura seulement , les autres termes s’évanouissent. On a, d’après la formule connue pour le développement des puissances entières du sinus,

en substituant ces valeurs de etc., on trouve

On peut rendre ce résultat plus général en prenant, au lieu de une fonction quelconque de

Supposons donc que l’on ait une fonction qui soit ainsi développée etc., on aura


Or, il est facile de voir que etc., ont des valeurs nulles. À l’égard de leurs valeurs sont les quantités que nous avons désignées précédemment par etc. C’est pourquoi, en substituant ces valeurs dans l’équation on aura généralement, et quelle que soit la fonction


dans le cas dont il s’agit, la fonction représente et l’on a ainsi de suite.

312.

Pour connaître entièrement la nature de la fonction et celle de l’équation qui donne les valeurs de il faudrait considérer la figure de la ligne qui a pour équation


et qui forme avec l’axe des abscisses des aires alternativement positives ou négatives qui se détruisent réciproquement ; on pourrait aussi rendre plus générales les remarques précédentes sur l’expression des valeurs des suites en intégrales définies. Lorsqu’une fonction d’une variable est développée selon les puissances de , on en déduit facilement la fonction que représenterait la même série, si l’on remplaçait les puissances


en faisant usage de cette réduction, et du procédé indiqué par le paragrap. 2e. de l’art. (235), on obtient les intégrales définies qui équivalent à des séries données : mais nous ne pourrions entrer dans cet examen, sans nous écarter beaucoup de notre objet principal. Il suffit d’avoir indiqué les moyens qui nous ont servi à exprimer les valeurs des suites en intégrales définies. Nous ajouterons seulement le développement de la quantité en une fraction continue.

313.

L’indéterminée ou satisfait à l’équation


d’où l’on déduit, en désignant par etc. les fonctions etc.

d’où l’on conclut

Ainsi la fonction qui entre dans l’équation déterminée a pour valeur la fraction continuée à l’infini

314.

Nous allons maintenant rappeler les résultats auxquels nous sommes parvenus jusqu’ici.

Le rayon variable de la couche cylindrique étant désigné par , et la température de cette couche étant qui est fonction de et du temps , cette fonction cherchée doit satisfaire à l’équation aux différences partielles

on peut prendre pour la valeur suivante

 ;

est une fonction de qui satisfait à l’équation

Si l’on fait et que l’on considère comme une fonction de , on aura . La valeur suivante,

satisfait à l’équation en et , on prendra donc pour valeur de en celle-ci,

la somme de cette série est

 ;

l’intégrale étant prise depuis jusqu’à . Cette valeur de en et satisfait à l’équation différentielle, et observe une valeur finie lorsque est nulle. De plus, l’équation doit être satisfaite lorsque rayon du cylindre. Cette condition n’aurait pas lieu, si l’on donnait à la quantité qui entre dans la fonction une valeur quelconque ; il faut que l’on ait l’équation

dans laquelle désigne . Cette équation déterminée qui équivaut à la suivante :


donne pour une infinité de valeurs réelles que l’on désigne par , , , etc., les valeurs correspondantes de sont , , , etc. ; ainsi la valeur particulière de est exprimée ainsi,


On peut mettre, au lieu de , une des racines , , , , etc., et l’on en composera une valeur plus générale exprimée par l’équation


sont des coëfficients arbitraires : la variable disparaît après les intégrations qui doivent toutes avoir lieu depuis jusqu’à .

315.

Pour démontrer que cette valeur de satisfait à toutes les conditions de la question et qu’elle en contient la solution générale, il ne reste plus qu’à déterminer les coëfficients , , , d’après l’état initial. On reprendra l’équation

dans laquelle , , sont les différentes valeurs que prend la fonction ou

lorsqu’on met successivement au lieu de les valeurs , , , etc. En faisant , on a l’équation

dans laquelle est une fonction donnée de . Soit cette fonction, et représentons la fonction . dont l’indice est , par . On aura

Pour déterminer le premier coëfficient, on multipliera chacun des membres de l’équation par , étant une fonction de , et l’on intégrera depuis jusqu’à . On déterminera cette fonction en sorte qu’après les intégrations le second membre se réduise au premier terme seulement, où se trouve le coëfficient , toutes les autres intégrales ayant une valeur nulle. Pour déterminer le second coëfficient , on multipliera pareillement les deux termes de l’équation etc. par un autre facteur , et l’on intégrera depuis jusqu’à . Le facteur devra être tel que toutes les intégrales du second membre s’évanouissent, excepté une seule, savoir, celle qui est affectée du coëfficient . En général, on emploie une suite de fonctions de désignées par etc. qui correspondent aux fonctions etc. ; chacun de ces facteurs a la propriété de faire disparaître par l’intégration tous les termes qui contiennent des intégrales définies excepté un seul ; on obtient de cette manière la valeur de chacun des coëfficients etc. Il faut donc chercher quelles sont les fonctions qui jouissent de la propriété dont il s’agit.

316.

Chacun des termes du second membre de l’équation est une intégrale définie de cette forme  ; est une fonction de qui satisfait à l’équation

on aura donc . En développant au moyen de l’intégration par parties les termes

on a 

et 

Les intégrales devant être prises entre les limites et , on déterminera par cette condition les quantités qui entrent dans le développement, et ne sont point sous le signe . Pour indiquer que l’on suppose dans une expression quelconque en , on affectera cette expression de l’indice  ; et on lui donnera l’indice pour indiquer la valeur que prend la fonction de , lorsqu’on donne à cette variable sa dernière valeur .

On aura donc, en supposant dans les deux équations précédentes


on détermine ainsi les constantes et . Faisant ensuite dans ces mêmes équations, et supposant que l’intégrale est prise depuis jusqu’à , on aura


on obtient ainsi l’équation

317.

Si la quantité qui multiplie sous le signe d’intégration dans le second membre était égale au produit de par un coëfficient constant, les termes

pourraient être réunis en un seul, et l’on obtiendrait pour

l’intégrale cherchée une valeur qui ne contiendrait que des quantités déterminées, et aucun signe d’intégration ;

Il ne resterait plus qu’à égaler cette valeur à zéro.

Supposons donc que le facteur satisfasse à l’équation différentielle du second ordre de même que la fonction satisfait à l’équation

et étant des coëfficients constants, on aura

Il existe entre et une relation très-simple qui se découvre, lorsque dans l’équation , on suppose  ; on a, par le résultat de cette substitution, l’équation , ce qui fait voir que la fonction dépend de la fonction donnée par l’équation

Il suffit pour trouver de changer en dans la valeur de  ; on a désigné cette valeur de par celle de sera donc .

On aura maintenant

les deux derniers termes se détruisant d’eux-mêmes, il s’ensuit qu’en faisant ce qui correspond à l’indice le second membre entier s’évanouit. On conclut de là l’équation suivante :

Il est aisé de voir que le second membre de cette équation est toujours nul lorsque les quantités et sont du nombre de celles que nous avons désignées précédemment par etc.

On a en effet

comparant les valeurs de on voit que le second membre de l’équation s’évanouit.

Il suit de là qu’après que l’on a multiplié par les deux termes de l’équation

et intégré de part et d’autre depuis jusqu’à chacune des intégrales définies qui composent le second membre s’évanouit, il suffit de prendre pour la quantité ou . Il faut excepter le seul cas est égal à , alors la valeur de tirée de l’équation () se réduit à , et on la détermine par les règles connues.

318.

Soit et on aura

le second membre étant différentié au numérateur et au dénominateur par rapport à donnera en faisant

On a d’un autre côté l’équation

et celle-ci,

on pourra donc éliminer dans l’intégrale qu’il s’agit d’évaluer les quantités et , ce qui donnera

on trouvera ainsi pour la valeur de l’intégrale cherchée


en mettant pour et leurs valeurs, et désignant par la valeur que prend la fonction ou lorsqu’on suppose . L’indice désigne le rang de la racine de l’équation déterminée qui donne une infinité de valeurs de . Si l’on substitue ou dans

on aura 

319.

Il résulte de l’analyse précédente que l’on a les deux équations


la première a lieu toutes les fois que les nombres et sont différents, et la seconde lorsque ces nombres sont égaux.

Reprenant donc l’équation dans laquelle il faut déterminer les coëfficients , , , etc. On trouvera un de ces coëfficients désigné par , en multipliant les deux membres de l’équation par , et en intégrant depuis jusqu’à  ; le second membre sera réduit par cette intégration à un seul terme, et l’on aura l’équation , qui donne la valeur de . Les coëfficients , , , , étant ainsi déterminés, la condition exprimée par l’équation , qui se rapporte à l’état initial, sera remplie.

Nous pouvons maintenant donner la solution complète de la question proposée ; elle est exprimée par l’équation suivante :

La fonction de qui est exprimée par dans l’équation précédente a pour expression


toutes les intégrales par rapport à doivent être prises depuis jusqu’à , et pour trouver la fonction on doit intégrer depuis jusqu’à est la valeur initiale de la température, prise dans l’intérieur du cylindre à la distance de l’axe, et cette fonction est arbitraire, les quantités etc. sont les racines réelles et positives de l’équation

320.

Si l’on suppose que le cylindre ait été plongé pendant un temps infini dans un liquide entretenu à une température constante, toute la masse se trouvera également échauffée, et la fonction qui représente l’état initial sera remplacée par l’unité. Après cette substitution, l’équation générale représentera exactement les progrès successifs du refroidissement.

Si le temps écoulé est infini, le second membre de l’équation ne contiendra plus qu’un seul terme, savoir : celui où se trouve la moindre de toutes les racines , , , etc. ; c’est pourquoi, en supposant que ces racines sont rangées selon leur grandeur, et que est la moindre de toutes, l’état final du solide sera exprimé par l’équation

On déduirait de la solution générale des conséquences semblables à celles que présente le mouvement de la chaleur dans une masse sphérique. On reconnaît d’abord qu’il y a une infinité d’états particuliers, dans chacun desquels les rapports établis entre les températures initiales se conservent jusqu’à la fin du refroidissement. Lorsque l’état initial ne coïncide pas avec un des états simples, il est toujours composé de plusieurs d’entre eux, et les rapports des températures changent continuellement, à mesure que le temps augmente. En général le solide arrive bientôt à cet état, les températures des différentes couches décroissent continuellement en conservant les mêmes rapports. Lorsque le rayon est très-petit, on trouve que les températures décroissent proportionnellement à la fraction . Si au contraire ce rayon a une valeur extrêmement grande, l’exposant de dans le terme qui représente le système final des températures contient le quarré du rayon total. On voit par-là comment la dimension du solide influe sur la vitesse finale du refroidissement. Si la température du cylindre dont le rayon est , passe de la valeur A à la valeur moindre B, dans un temps , la température d’un second cylindre de rayon égal à passera de A à B dans un temps différent . Si les deux solides ont peu d’épaisseur, le rapport des temps et sera celui des diamètres. Si au contraire les diamètres des cylindres sont très-grands, le rapport des temps et sera celui du quarré des diamètres.

Séparateur