Table générale et analytique, 1re série/F

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F

Fabian (le grand), capitaine, est tué à la bataille de Ravennes, XVI, 215.

Facardin, général expérimenté, reçoit le commandement de l’armée des Sarrasins après la mort du sultan Meleck-Sala, II, 106. Veut mettre ses troupes en bataille ; est tué, 107. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Fait chevalier par l’empereur Frédéric, est élu chef des Sarrasins après la mort du Souldan, 232. Quelles étoient ses bannières ; se vante de manger bientôt dans la tente de saint Louis, 233. (Joinville.) — Nommé Fakreddin par les Arabes ; prend sur les Francs Tibériade et Ascalon, III, 12. Reçoit ordre de s’opposer à la descente des Français devant Damiette, 13, 39, 47. Décampe avec son armée, et passe sur la rive orientale du Nil, 15, 39, 47. Arrête les émirs qui vouloient massacrer le Sultan, 18. Écrit aux habitans du Caire pour leur annoncer l’approche des Français, et les exhorter à la défense de la patrie, 22. Tombe percé de coups dans le combat qui suivit le passage de l’Achmoun, 25, 48. (Extr. des Aut. ar.)

Faculté de Paris. Sa réponse à la requête présentée au nom des bourgeois de Paris sur la question de savoir si l’on doit obéissance à un roi hérétique, XL, 80. Cette réponse est imprimée et répandue par les ligueurs, 82.

Fakredin. (Voy. l’art. Facardin.)

Falerans (Jacques de) monte le premier à l’assaut de la tour de Schendelbeke, X, 134.

Fallot (Jean), capitaine anglais au service des Gantois révoltés, engage sa compagnie à passer du côté du duc de Bourgogne ; comment il exécute ce dessein, X, 124.

Falstol, général anglais, escorte un convoi et défait les troupes du Roi à la journée des harengs ; différens avis sur les causes de cette défaite, VIII, 37. Est battu à Rouvray, 47. (Tabl. du règ. de Charles VII.) — Assiége Tannie dans le Maine, et s’en rend maître par composition, 107. Il attaque et prend le château de Saint-Ouen appartenant au seigneur de Laval, 129. Assiége le château de La Gravelle, le met à composition ; est forcé de l’abandonner malgré l’arrivée du duc de Bedfort, 130. Escorte un convoi pour l’armée anglaise devant Orléans ; l’y amène à la vue des Français, après le combat de Rouvray, 149. Part de Paris avec des vivres et des provisions qu’il laisse à Étampes, et se rend à Yenville auprès de Talbot, 184. (Mém. conc. la Pucelle.)

Fama (le seigneur de), gouverneur espagnol de la citadelle de Cambray, est fait prisonnier par le prince de La Roche-sur-Yon, XXXI, 264.

Famas (le sieur de), général de l’artillerie des États de Hollande, est tué au siége de Dotmarson, XLI, 92.

Faracataie, un des officiers du souldan Almoadan, lui fend le ventre après sa mort, et lui arrache le cœur, II, 295. Vient trouver le Roi, et lui demande le prix de son crime, 296.

Fargis (Phil. d’Angeunes de), envoyé par le maréchal d’Aumont contre la milice qui vient de Paris pour secourir la ville d’Orléans et en assiéger la citadelle, la met en fuite près de Nemours, et lui enlève sa poudre et ses bagages, XXXVII, 403. (J. A. de Thou.) — Envoyé pour investir le Mans, il sauve des flammes une grande partie du faubourg de la Couture, XXXIX, 338. Est nommé gouverneur de cette ville après la soumission qu’elle fait au Roi, 340. Va au secours de Sablé, XL, 59. Est blessé, et se retire au Mans, 60. Est blessé de nouveau au siége de Lavardin, et meurt au Mans des suites de sa blessure, 162. (Mém. de Cayet.)

Fargues (Jacq. de), marchand apothicaire de Montpellier, est mis en prison comme protestant ; sa maison est pillée par le peuple, qui exige des consuls qu’il soit mis à mort, XXXIV, 375.

Farines (la journée des) : pourquoi ainsi appelée ; on en fait une fête solennelle à Paris, XLVI, 120. Détails sur cette journée, 122.

Fariscour en Égypte, où se livre un combat dans lequel les Français sont défaits et mis en fuite, III, 29, 41, 49, 52.

Farnèse (Alex.), doyen du sacré collége, est élu pape, et prend le nom de Paul III, XVIII, 291. (Voyez ce nom.)

Farnèse (Horace), duc de Castres, se jette dans le château de Hesdin pour le défendre, XXXI, 201. Y est tué d’un boulet de canon avec plusieurs seigneurs, 205. Leurs noms, 206.

Farnèse (Octave) essaie de recouvrer le duché de Parme, occupé par les troupes de l’Empereur, XX, 48. (Introd.) — Traite avec Henri II, qui le prend sous sa protection, XXI, 78. (Comm. de Montluc.) XXIV, 25. Se réconcilie avec le roi d’Espagne ; reçoit Plaisance et le revenu de Novarre, 184. (Mém. de Tavannes.) — Abandonné par le pape Jules III, il implore et obtient la protection du roi de France, XXXI, 20. (Rabutin.)

Farnèse (Pierre-Louis de), duc de Parme, favorise Jean-Louis de Fiesque à l’entreprise de Gênes ; est tué par Augustin, Palvoisin, et le comte de Popoli, XXIV, 24. (Mém. de Tavannes.) — Se fortifie dans ses duchés, XXXI, 17. Fait construire un château à Plaisance, dans lequel il est tué, 18. (Rabutin.)

Fauconnerie du roi de France. (Voyez les Mém. de Fleurange, XVI, 159.)

Faudoas (Antoine de Rochechouart, seign. de), sénéchal de Toulouse, reçoit le commandement d’une légion de mille hommes, XX, 385.

Faugères (le baron de) est pris et tué par les catholiques ; sa tête est portée à Lodève, XXXIV, 390.

Faur (Pierre Du), président à mortier au parlement de Toulouse, reçoit à Saint-Jorry Jacq. de Thou et Pithou ; publie des commentaires sur les règles du droit, qu’il dédie à Cujas, XXXVII, 324.

Fausta (la signora Livia), dame de Sienne, commande les jeunes dames qui travaillent aux fortifications de cette ville, XX, 64.

Faustus, seign. d’Autun et de Saulxlieu, tige des seigneurs de Saulx de Tavannes, fait baptiser son fils Phorien et sa sœur Léonine par saint Bénigne, XXIII, 137.

Faustus, seigneur de Langres et de Saulxlieu, successeur du précédent, fortifie et retranche des rochers contre les Vandales, et se réfugie avec ses parens et amis dans un lieu appelé depuis Saulx-le-Duc, XXIII, 139. Meurt dans une bataille livrée entre les Français et les Bourguignons ; ses enfans traitent avec les rois de France et d’Austrasie, et érigent le château de Saulx en duché, 141. Une fille de Saulx épouse sous Charlemagne un roi de Bohême nommé Léopold, après la mort duquel ceux de Saulx possèdent quelque temps la couronne de Bohême, 142.

Fava (Franc.), soi-disant médecin et marchand de diamans, enfermé pour vol, impostures et autres crimes, se donne la mort par le poison ; son corps est traîné à la voierie, XLVIII, 114. Histoire de ses friponneries, 115.

Favars (le capit.), mestre de camp, meurt des blessures qu’il a reçues sur le rempart de Metz, XXXII, 360.

Favas (M. de) sort de Castel-Jaloux avec une troupe pour empêcher le passage de la jeune Reine, qui se rend d’Espagne à Bordeaux ; mais M. de Guise le force à rentrer dans la ville, L, 318. Député général des protestans auprès du Roi, fait de fréquens voyages à La Rochelle, soi-disant pour porter les esprits à l’accommodement ; mais il travaille plutôt à les aigrir qu’à les ramener, 500.

Fay (Michel Hurault, sieur de), auteur de l’Excellent Discours, meurt à Quillebœuf ; il ordonne qu’on l’expose après sa mort trois jours sur les remparts de la ville, XLVI, 310.

Faye (Ermite de La) est envoyé auprès du roi de Chypre de la part du gouverneur de Gênes, VII, 27.

Faye (le capit. La) repousse un grand corps d’ennemis devant Metz, XXXII, 327. Est fait prisonnier dans une sortie, 363.

Faye (Jacq.), avocat au parlement de Paris, remontre au Roi le tort qu’il fera à son royaume s’il y reçoit les décrets du concile de Trente ; division dans le clergé à ce sujet, XLV, 306.

Faye (La), ministre protestant, exprime au Roi les craintes des protestans sur l’intention où il est de se faire instruire dans la religion catholique, XX, 266. Réponse que le Roi lui fait, 267. (Introd.) — Sa réponse à M. d’O, qui se plaint qu’on fait des prêches à Paris, XLVII, 77. (Mém. de L’Estoile.)

Fayolles (le capit.) est blessé dans une sortie au siége de Metz, et meurt de ses blessures, XXXII, 333.

Félix (le comte), commandant de lansquenets sous les ordres du comte de Nassau, assiége Messencourt appartenant au seigneur de Fleurange, XVI, 366. Fait mettre le feu dans la ville de Bouillon, 377.

Felleton (Guill.), afidé du comte de Montfort, est chargé de garder étroitement Duguesclin, IV, 227. Cédant aux instances de son prisonnier, il lui dit la cause de cette rigueur, 228. Se rend avec ses frères Aimery et Jean auprès du prince de Galles pour marcher contre Henri de Transtamare, 400. Fait de grands ravages en Navarre à la tête de l’avant-garde anglaise, 404. Livre combat à un corps espagnol, 407. Est tué par la troupe de Duguesclin, 408.

Fenestranges (le seign. de), maréchal de Lorraine, est choisi aux conférences tenues à Florehenges pour servir d’interprète entre les Français et les Saxons, IX, 378.

Fenin, auteur de Mémoires, n’a pas toute l’impartialité qu’on exige d’un historien, VI, 168. Fut d’abord artificier, prevôt de la ville d’Arras, puis écuyer et pannetier de Charles VI ; en quoi ses Mémoires sont curieux, 170.

Férat (le bacha) est envoyé général en Hongrie, XLIII, 147. Y est peu respecté des gens de guerre, et n’obtient aucun succès, 152. Instruit du dessein formé par Mahomet III de se défaire de lui, il essaie d’échapper à la mort, 157. Est pris et étranglé, 159.

Ferbourg, capit. breton, chasse les Anglais de la place de Bonsmolins, et en reçoit la capitainerie du duc d’Alençon, VIII, 217.

Ferdinand-le-Catholique, roi de Castille, conclut une trève avec le roi de France, XIII, 214. Deuil général dans toute l’Espagne à la mort de son fils, prince de Castille, 216. Reçoit du Pape le titre de Très-Catholique pour avoir chassé les Maures de Grenade, 217. Malheurs arrivés au Roi et à la Reine lorsqu’ils étoient au plus haut degré de prospérité, 218. Réflexions de l’auteur à ce sujet, tirées des infortunes arrivées aux autres rois de son temps, 220. (Ph. de Comines.) — Conclut avec Louis XII un arrangement pour le partage du royaume de Naples, et traite secrètement avec Frédéric, XV, 45. Piége qu’il tend au roi de France, 55. Offre à Frédéric de lui rendre la partie de son royaume qui lui est échue, si Louis XII veut en faire autant ; nouvelle intrigue qui n’a pas de suite, 68. Il se rapproche de Louis XII, promet de réparer ses anciens torts ; conclut son mariage avec Germaine de Foix, sœur du roi de France, 70. Ne peut empêcher l’archiduc Philippe de prendre possession de la Castille ; trouve moyen de faire revenir Gonsalve en Arragon ; part pour Naples avec sa jeune épouse, 71. Cherche à détacher Maximilien de son alliance avec les Français ; lui propose d’ouvrir à Mantoue un congrès où toutes les puissances enverroient leurs ministres, 106. (Tabl. du règn. de Louis XII.)

Ferdinand, cardinal, frère du duc de Mantoue, se met en possession du Montferrat après la mort de son frère, L, 212.

Ferdinand, duc de Calabre, fils d’Alphonse roi de Naples, commande en Romanie l’armée levée contre le roi Charles VIII, XIII, 29. Sort de Rome pendant la nuit, et se retire à Naples, 57. Est couronné roi par son père, et réunit des forces pour résister aux Français, 67. Abandonne à Charles VIII la ville de Saint-Germain, et retourne à Naples, 71. Voyant cette ville révoltée, se retire dans l’île d’Ischia, 72. Rentre dans Naples, 159. Conclut avec les généraux français le traité d’Atelle, 196. Meurt peu après son mariage avec sa tante, 198. (Mém. de Comines.) — S’avance au devant des Français ; s’enferme dans S.-Germain ; en sort pendant la nuit, et se rend à Capoue ; ne pouvant ranimer les courages abattus, il abandonne cette ville au vainqueur, et vole à Naples, XIV, 227. Réunit les principaux magistrats de cette ville ; abdique dans leurs mains une couronne qu’il n’a possédée que vingt-six jours ; son discours en cette occasion, 228. Averti qu’on veut le vendre au vainqueur, il se sauve dans l’île d’Ischia, 229. (Tabl. du règ. de Charles VIII.) — Entretient des intelligences à Naples ; débarque à Reggio avec Gonsalve de Cordoue ; battu près de Seminara, repasse en Sicile pour réunir de nouvelles troupes, 250. Paroît avec une flotte près de l’île d’Ischia ; effectue un débarquement ; entre dans Naples au milieu des acclamations, 251. Marche contre le comte de Montpensier, à qui il accorde une capitulation qu’il ne tient pas, 252. (Notice.) — Entre dans Naples, où tous les Français qui sont rencontrés sont mis à mort, 265. Danger qu’il court dans un combat près de Semenare, avant d’être maître de Naples, 306. Sauve la garnison du château de Lone de la fureur des Napolitains, 309. Donne trois villes maritimes de la Pouille aux Vénitiens pour gage des sommes qu’ils réclament ; épouse l’infante d’Arragon sa tante, 311. Prend la ville de Saint-Severin par composition, et le château d’assaut, 317. Contre les dispositions du traité d’Atelle, retient à terre le seigneur Virgile, et sur mer le comte de Montpensier, qui meurent tous deux de chagrin et de mauvais traitemens, 318. (Mém. de Villeneuve.)

Féria (le duc de), ambassadeur de Philippe II, tient un discours dans l’assemblée des États tenue à Paris par les ligueurs, XX, 263. Il le termine par une lettre flatteuse de son maître ; son discours n’est applaudi que par les Seize, 264. Propose de marier l’infante Claire-Eugénie à l’archiduc Albert d’Autriche, qui deviendroit roi de France par élection ; cette proposition déplaît à tous les partis, 267. Ruse diplomatique qui excite la joie des Seize, mais qui est repoussée par la majorité des États, 268. (Introd.) — XXXVI, 230. Il fait entrer dans Paris quelques compagnies d’Espagnols, Wallons, Italiens, etc, 257. (Cheverny.) — Entre dans Paris ; son discours dans l’assemblée des États de la Ligue, XLI, 267. Il y fait lire les lettres du roi d’Espagne dont il est porteur, 272. Écrit à ce roi contre le duc de Mayenne, XLII, 345. (Mém. de Cayet.) — Entre à Paris ; comment il est vu par le peuple, XLVI, 252. Répond au prevôt des marchands, qui vient se plaindre de l’insolence de ses gens aux environs de Paris, qu’il fera faire justice, 353. Vient aux États présenter ses lettres de créance ; offre trois pains bénits à S.-Germain-l’Auxerrois, 363. Va aux États ; y prononce un discours dans lequel il rappelle les services que son maître n’a cessé de rendre à la France depuis le commencement de l’hérésie ; invite l’assemblée à élire un roi zélé pour la religion, 377. Travaille auprès des députés de son parti à empêcher la conférence de Suresne, 379. Propose au conseil de faire l’infante d’Espagne reine de France, 392. Dans une assemblée tenue chez le légat, il renouvelle cette proposition, 414. Le peuple le voyant passer, lui tire la langue et se moque de lui, 427. Est repris publiquement par le curé de S.-Eustache à une procession, parce qu’il parle trop avec le duc de Mayenne, 428. Propose aux États que le Roi son maître nomme dans deux mois un prince catholique français pour roi, auquel il donnera sa fille l’Infante en mariage, 433. Propose le mariage du duc de Guise avec l’Infante en l’élisant roi, 457. Du consentement du duc de Mayenne, il fait entrer dans Paris quelques compagnies espagnoles avec une grande quantité de doublons, 591. Son opinion sur le duc de Brissac, 625. Fait arrêter le capitaine Wallon de S.-Quentin, sur le rapport qu’on lui a fait qu’il ne parloit que de paix, 626. Sort de Paris par ordre du Roi, XLVII, 6. (L’Estoile.)

Féria (le duc de), fils du précédent, vient à Paris en qualité d’ambassadeur du roi d’Espagne, pour faire ses complimens de condoléance sur la mort du feu Roi, XLIX, 134.

Férier (Jean), avocat et ancien capit. de la rue S.-Antoine, grand massacreur de huguenots, est envoyé prisonnier à Loches par ordre du Roi, XLV, 178.

Ferrand, comte de Flandre, fait prisonnier par Philippe-Auguste, est renfermé à Peronne, II, 25.

Ferrard, conseiller au Châtelet, effrayé des bruits qui courent dans Paris, se retire à S.-Denis auprès du Roi, XLVI, 552.

Ferrare (le marq. de) joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 373.

Ferrières (le seign. de) est tué dans un combat livré près du Quesnoy, XXXI, 233.

Ferté-Imbaut (le sieur de La) est tué dans la ville d’Avalon, XXXV, 386.

Fervaques (le seign. de) est blessé à la bataille de Cerisolles, XIX, 509.

Fervaques (le maréch. de), soutenu par la Reine, dispute au comte de Soissons le gouvernement de Quillebœuf, L, 143.

Fesson, habile au jeu de paume, valet de chambre du cardinal de Guise, fait sauver J. A. de Thou de Paris, XXXVII, 408.

Fetandir (Henri), capitaine anglais, est fait prisonnier au siége de Pontoise, VIII, 524.

Feu-Ardent, cordelier, prêche publiquement que le monstre né à la sœur du curé de S.-Jacques est le Béarnais, qui n’a ni bras ni jambes, ni force ni puissance, XLVI, 338. Autres injures grossières vomies par lui contre le Roi, 418.

Feu grégeois : par qui il fut inventé ; manières dont on s’en servoit, II, 235. Ravages que les Sarrasins causoient dans l’armée des croisés à l’aide de ce feu, 236.

Feux S.-Siméon (les), bluettes de feu qui paroissent dans la chapelle de Saulx-le-Duc à la mort de ceux du nom de Saulx, XXIII, 140.

Fienne (le seign. de), neveu du comte de S.-Paul, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 333.

Figueroa, général des Impériaux en Italie, après le départ de Fernand Gonzagues est battu et repoussé près de Villefranche, XXIX, 287. Se jette en chemise dans la forteresse de Casal, lors de la prise de cette ville, 353. Se sauve ensuite pendant la nuit, 354.

Filidin (Franç.) essaie en Allemagne de faire renaître les erreurs de Pelage ; il fait imprimer un livre à cet effet, XLI, 193.

Filles repenties. Anecdote sur une maison de ces filles, XLVIII, 382.

Fillieul (Simon), prieur des Carmes, appelle dans un sermon le Roi coquin ; traite le duc de Mayenne de fainéant, XLVI, 357. Dit que les filles de Genève peuvent se marier à 18 ans à qui bon leur semble, sans consentement de personne ; prêche contre le premier président de Harlay, qu’il accuse d’être hérétique et de n’avoir jamais rien valu, 358. Se déchaîne contre les conférences qui doivent avoir lieu, et contre le Béarnais, 367.

Filvastre, seign. anglais, débarque dans le Hainaut avec 3,000 combattans, VIII, 121. Après un rude combat que lui livre le duc de Bourgogne, il est forcé de se retirer avec une grande perte, 122.

Finances (état général des) : recettes et dépenses, XLVIII, 132. Taxes sur les diocèses ; pensions que fait le Roi, 133.

Fioubert se bat en duel avec un nommé Billart, pour l’honneur de la marquise de Verneuil ; suites de ce duel, XLVIII, 192.

Flany (Guill. de) est tué par l’instigation de sa femme ; sa tyrannie et ses excès, XI, 25.

Flavy (Guill. de), gentilh. de Picardie, est nommé par le Roi gouverneur de Compiègne, VIII, 213. (Mém. concern. la Pucelle.) — Est soupçonné d’avoir vendu Jeanne d’Arc aux Bourguignons, 287. (Supp. aux Mém. sur J. d’Arc.)

Fleur, religieux dominicain, prêche à Arras l’oraison funèbre de Jean-sans-Peur, et fait tous ses efforts pour calmer le ressentiment de Philippe son fils, IX, 36.

Fleurange (Robert III de La Marck, seign. de), fils de Robert II, dit le grand sanglier des Ardennes, est accueilli par François I, et devient son serviteur le plus dévoué, XVI, 141. Est déshérité par son père pour n’avoir pas voulu trahir ses sermens ; est chargé de gagner les électeurs d’Allemagne pour procurer la couronne impériale au roi de France ; repousse toutes les avances de Charles-Quint, 142. Est rétabli dans sa fortune par son père ; soutient avec courage la guerre contre l’Empereur ; s’attache plus fortement que jamais à François I ; est fait prisonnier avec ce prince à la bataille de Pavie ; compose ses Mémoires dans sa prison, 143. Après le traité de Madrid, reçoit les récompenses dues à sa valeur et à sa fidélité ; défend et sauve la ville de Peronne, assiégée par le prince de Nassau ; meurt à Longjumeau d’une fièvre violente ; son arrière-petite-fille épouse Henri de La Tour-d’Auvergne, duc de Bouillon, si connu sous les règnes de Henri IV et de Louis XIII, 144. Conduite généreuse de Fleurange envers sa cousine, 145. (Notice.) — Motifs qui lui ont fait écrire ses Mémoires ; sa naissance ; origine de sa famille, 147. À l’âge de 9 ans, il va à la cour du roi de France, 148. Est présenté au Roi, qui lui fait bon accueil et l’envoie vers M. d’Angoulême, 149. Est bien reçu par ce prince, qui s’attache à lui, 150. Jeux auxquels il s’exerce avec M. d’Angoulême, 152. Est marié avec la nièce du cardinal d’Amboise, 187. Se rend en Italie, 191. Arrive à Milan, de là à Vérone, pour y servir l’Empereur, 192. Prise du château de Montcelle et de la petite ville de Lignare, 193. Il va à Parme, où il est témoin de deux combats singuliers entre deux chevaliers tenant le parti du Pape, et deux autres tenant le parti de la France, 196 ; et d’un tournoi à pelottes de neige, où le grand-maître Chaumont d’Amboise est blessé au nez, 197. Suit l’armée à La Mirandole, 199. Prise de cette place par le pape Jules, 200. Va au siége de la place de La Concorde, qui est emportée d’assaut, 201. Fait prisonnier Jean-Paul de Maufron, 202. Assiége une cassine occupée par un commandeur de Rhodes, et s’en rend maître, 203. Passe à pied une petite rivière en poursuivant les Vénitiens, 206. Défait grand nombre d’ennemis à la journée des Asniers, 207. Bologne et son château pris par les Français sont rendus aux Bentivoglio, 208. Après la bataille de Ravennes et la retraite de l’armée française, Fleurange se rend dans le pays de Gueldre, où il retient pour le service du Roi 5,000 lansquenets, 226. Les congédie ensuite par ordre du Roi, 228. En rappelle 2,000 par un nouvel ordre, 229. Accompagne en Italie le seigneur de La Trémouille, avec son frère Jamets, 234. Est envoyé avec ses lansquenets pour prendre Alexandrie ; s’en empare, 236. Arrête le pillage de cette ville, 237. Passe trois jours et trois nuits au siége du château de Novarre, sous le feu de l’artillerie de cette place, 240. Détails sur ce siége, 241. Comment il oblige la troupe des aventuriers à monter la montagne de Trécas, 242. Danger qu’il court sur cette montagne, 243. Reçoit 46 blessures à la bataille de Trécas, 246. Ramène en Picardie le reste des lansquenets, 248. Amène du secours aux Français à la bataille de Guinegaste, 255. S’oppose à ce que l’armée se retire pendant la nuit, 256. Reçoit 100 hommes d’armes du Roi, 257. Est appelé auprès de la Reine, 261. Assiste aux noces du comte d’Angoulême, célébrées à S.-Germain-en-Laye, 264. Prend part aux joûtes et tournois faits à Paris à l’occasion du mariage du Roi, 270. Reçoit de François I la ville de Château-Thierry, 276. Conduit 200 hommes d’armes dans l’expédition d’Italie, 280. Est envoyé sur Turin, qui se rend ; puis à Chivas pour le défendre, 285. Poursuit les Suisses dans la plaine, 286. Va rejoindre le Roi, 287. Envoyé à Milan, revient dire au Roi qu’il n’y a point d’espoir de traiter avec les Suisses, 290. Est renvoyé pour observer les ennemis, 291. Commence à attaquer les Suisses ; a son cheval tué sous lui, 293. Rallie les lansquenets auprès du Roi, 295. Est renversé de son cheval, 297. Est fait chevalier par le Roi après la bataille, 298. Est envoyé à Crémone et autres villes pour les reprendre au nom du Roi, 300. Fait les tranchées autour de la ville et du château de Crémone, qui se rendent au Roi, 301. Est renvoyé en France, 308. Marche sur Metz à la tête de 6,000 lansquenets ; à quelle occasion, 309. Obtient des magistrats de la ville ce qu’il leur demande ; reçoit d’eux des chevaux en présens, 310. Bâtit une maison nommée Messencourt, qu’il fortifie, 314. Est chargé de gagner les électeurs d’Allemagne pour donner l’empire à François I, 315. Accepte l’alliance du seigneur de Sikingen, 316. Assiége avec son père la place de Vireton, appartenant à l’Empereur, 358. Lève ce siége, 359. Dresse une embuscade à la garnison d’Ivoy, et tue un grand nombre de Namurois, 361. Entre dans Jamets, qu’il répare et fortifie, 363. Comment il parvient à ravitailler Jamets et Sedan, malgré l’armée du comte de Nassau, 369. Ne veut point être compris dans la trève conclue entre son père et l’Empereur, 379. (Fleurange.) XVII, 298 et suiv. — Marche à la défense de S.-Quentin, XIX, 93. Entre dans Peronne avant l’arrivée de l’ennemi, 94. Vient trouver le Roi à Amboise, qui lui fait un grand accueil pour sa défense de Péronne ; tombe malade et meurt à Longjumeau, 198. (Du Bellay.)

Fleury, conseiller de la grand’chambre et doyen du parlement, meurt à l’âge de 80 ans passés, XLVIII, 340. Exemple de son avarice, 347.

Fleury (le sieur de) est chargé par le Roi de voir le duc de Mayenne au sujet des lettres de convocation d’une assemblée générale du parti expédiées par ce duc, XLIV, 215. Détails à cet égard ; propositions faites au duc de la part du Roi, 216.

Fliéveres (le seign. de) est blessé au siége de Hesdin, XIX, 211.

Flisco (Breto de) commande sous les ordres du prince Frédéric l’armée navale de Naples, XIII, 29.

Floquet (Jacq. de), bailli d’Évreux, est tué à la bataille de Montlhéry, XI, 369 ; XII, 284.

Florat (le sieur de), capitaine du parti du Roi, se distingue à la bataille d’Issoire, XL, 47 et suiv.

Florence : ce qui s’y passa à l’occasion des Médicis et des Pazzi, XII, 351.

Florimond de Chailly (le capit.) est tué à l’assaut de Pavie, XVIII, 73.

Floron (P.) et La Réole, pélerins venant de Jérusalem, instruisent la gouvernante de la citadelle de Montfusain des préparatifs qui se font à Belmarin contre Henri, V, 21.

Fluxas (mad. de) fait connoissance, étant demoiselle, du chevalier Bayard lorsqu’il est à la cour du duc de Savoie ; conçoit pour lui de l’amour et lui en inspire ; épouse ensuite le seigneur de Fluxas, XV, 203. Retrouve le bon chevalier ; doux accueil qu’elle lui fait ; lui propose d’annoncer un tournoi, 204. Lui fait présent d’un manchon qu’il lui demande, 205. Est priée par lui de distribuer le prix du tournoi, 207. Comment elle le distribue ; ils s’envoient tous les ans l’un à l’autre des présens, 208.

Fogeon (le seign. de) est blessé dans une escarmouche devant Metz, et meurt de ses blessures, XXXII, 348.

Foisnons (Jean de) prend la croix, I, 102. Est nommé du cinquième corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198.

Foix (le comte de) met le siége devant Bayonne avec le comte de Dunois, XI, 26. Conditions auxquelles il reçoit cette ville à composition ; noms des seigneurs avec lesquels il y fait son entrée au nom du Roi, 27.

Foix (Paul de), de l’ancienne maison de Foix, est destiné à l’Église ; son aptitude pour les sciences ; il recherche les savans, s’attache aux négociations ; sa manière d’étudier, XXXVII, 235. Ses vertus, ses qualités, 236. Est presque toujours employé dans les ambassades, 237. Se fait expliquer Platon par Arnaud d’Ossat ; explique lui-même les sommaires de Cujas sur le Digeste, 238. S’entretient à Ferrare avec François Patrici de Dalmatie, interprète d’Aristote, 242. Va saluer à Florence le grand duc Cosme de Médicis ; état dans lequel il le trouve, 246. Visite Alexandre Piccolomini, qui retouche ses commentaires sur Aristote, 250. Entre à Rome, où il est reçu du Pape en audience secrète ; comment il devient dans cette ville dupe de sa bonne foi ; avis salutaire que lui donne le cardinal Prosper de Sainte-Croix, 251. Quitte Rome, et va au devant de Henri III revenant de Pologne, 260. Retourne à Rome, 262. Revient en France ; exprime son chagrin de ce que la guerre est résolue contre les protestans, 263.

Foix (l’abbé de) est conduit à la Bastille ; pourquoi, LI, 183.

Folisset (Thomelin), redoutable par sa manière de combattre, se jette aux genoux de Clisson, et se rend prisonnier, V, 89.

Fonseca (Antoine), ambassadeur d’Espagne près Alexandre VI, vient déclarer à Charles VIII que son maître n’entend pas qu’il s’établisse près de la Sicile ; déchire insolemment le traité de Baracelone que le Roi lui présente, XIV, 226.

Fontaine, gentilh., et fils du prevôt de Bouillon, est donné pour gouverneur au jeune Fleurange allant à la cour du roi de France, XVI, 148.

Fontaine-Française (bataille de), gagnée en 1595 par Henri IV sur l’armée espagnole et le duc de Mayenne, XLIII, 39 et suiv. Noms des seigneurs qui s’y trouvent, 44, et de ceux qui sont auprès du Roi pendant tout le combat, 45.

Fontaine (Franç.). Histoire merveilleuse et incroyable de cette fille, XL, 320 à 342.

Fontaines (Charlot de) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Fontaines (le sieur de) défait les Anglais près de Neuville-la-Haiz dans le Maine, VIII, 93. Est tué à la bataille de Crevant, 94.

Fontanges (le bâtard de), soldat de la compagnie du capit. Bahuz, est mis à mort pour cause d’intelligences avec l’Empereur, XXXII, 213.

Fontanon, un des avocats des Seize, meurt d’une fièvre chaude ; c’étoit un des grands ennemis de P. de L’Estoile, qui ne le connoissoit pas même de visage, XLVI, 83.

Fontenay (le baron de), colonel allemand, est fait prisonnier à la bataille de Renti, XXXI, 293.

Fontenay-Mareuil (François Du Val, marquis de) ; sa naissance, sa famille ; il est admis auprès du Dauphin, et élevé à la cour comme enfant d’honneur ; affection que lui porte le maréchal de Souvré, L, 3. Il prévient ce maréchal d’une intrigue dirigée par M. de Vitry pour capter la faveur du Roi ; accompagne le duc de Mayenne en Espagne ; se rend en Italie ; accompagne le duc de Nevers à Ratisbonne, 4. Passe en Hollande et en Angleterre ; fait ses premières armes sous le maréchal de Bois-Dauphin ; vend la capitainerie du Louvre à M. de Luynes ; commence la liaison de ce dernier avec M. de Vitry ; traite avec M. de Richelieu de la charge de mestre de camp du régiment de Piémont, 5. Assiste à l’affaire du Pont-de-Cé ; contribue à la prise de S.-Jean-d’Angély ; se trouve au siége de La Rochelle ; va porter la nouvelle de la prise de cette ville aux ducs de Savoie et de Mantoue ; est chargé de conduire à la cour mademoiselle de Montpensier, puis de négocier avec le duc de Rohan ; devenu lieutenant général et conseiller d’État, il remplit plusieurs missions diplomatiques importantes, 6. Est envoyé à Rome par le cardinal Mazarin pour solliciter le chapeau en faveur de son frère, 7. Ses connoissances ; son admiration pour le cardinal de Richelieu ; son expérience et son bon sens, 8. Ses Mémoires, jusqu’à présent inédits, se divisent en deux parties ; quel en est le sujet ; la seconde partie se compose de morceaux détachés, 9. Autres Mémoires relatifs à des négociations, 10. (Notice.) — Avertit le fils aîné et le neveu de M. de Souvré du projet conçu par M. de Vitry et La Curée de faire nommer un fauconnier du Roi, 138. Obtient la permission d’aller en Italie, 218. Se rend à Mantoue ; bonheur dont le prince et ses sujets jouissent dans ce pays, 219. Va à Venise, puis à Inspruck, 220. Assiste à la diète de Ratisbonne, 221. Va à Heidelberg, 223. Est visité par l’électeur palatin ; détails sur Heidelberg, 224. Tente une attaque sur S.-Jean-d’Angély, où il court grand danger, 505. Cette tentative devient une déclaration de guerre entre le Roi et les protestans, 506. Fait l’attaque du faubourg de Taillebourg ; emporte le portail et les barricades, 508. Est blessé au siége de Royan, 536. Est envoyé à Paris pour amener à Blois mademoiselle de Montpensier, LI, 15. Comment il exécute cette commission, 17. Est envoyé à Montpellier pour écouter les propositions de M. de Rohan, 161. Chasse des Lorrains de Radonvilliers, 227. Met le feu au village de Bray pour empêcher les ennemis d’y loger, 248. Est envoyé par le Roi pour défendre S.-Quentin, menacé par les ennemis, 257 ; puis à Beauvais, 258. Est laissé devant Corbie pour empêcher qu’il n’y entre du secours ; travaux qu’il y fait, 261. Envoie à M. le maréchal de Châtillon un tambour qui lui est adressé de la part du commandant de Corbie pour demander une capitulation, 264. Il apprend des otages restés dans Corbie pourquoi les Espagnols ont sitôt rendu cette place, 269. Avertit le cardinal Barberin du projet formé par l’ambassadeur d’Espagne à Rome d’enlever l’évêque de Lamego, ambassadeur du Portugal, 282. Prend lui-même des précautions pour garantir la personne de l’évêque qui est venu chez lui, 285. Le fait escorter par ses gens, 286. Combat livré entre eux et la suite de l’ambassadeur d’Espagne, 287. Fait auprès du cardinal Antoine, camerlingue, d’inutiles instances pour qu’on laisse l’ambassadeur portugais retourner librement chez lui, 289. Demande inutilement audience à Sa Sainteté pour lui faire connoître ce qui s’est passé, 290. Déclare au cardinal Barberin que si l’on fait quelque chose au désavantage de l’ambassadeur de Portugal dans la congrégation extraordinaire qui doit s’assembler, il se conduira comme il convient à un ministre d’un roi puissant et victorieux, 292. Est reçu en audience par le Pape ; y déclare qu’il n’abandonnera point l’ambassadeur de Portugal si les Espagnols l’attaquent, 296. Est envoyé à Rome afin d’apaiser le différend élevé entre le duc de Parme et le cardinal Barberin ; fait au Pape plusieurs propositions à cet égard, lesquelles ne sont point écoutées, 299. Propose une trève de quelques années, 300. Ses efforts pour amener un traité de paix entre les puissances liguées d’Italie et le Pape, 304. Succès qu’ils obtiennent, 307. Est envoyé à Rome par le cardinal Mazarin pour demander le chapeau de cardinal pour le frère de ce ministre ; difficultés qu’il éprouve dans cette négociation, 323 et suiv. Fermeté de sa conduite envers le cardinal Savelli, 354. Sa lettre au cardinal Mazarin en lui envoyant des observations sur les priviléges attribués aux princes qui ne sont pas du sang royal, 365. Mémoire sur le rang des princes, 367. (Mém. de Font.-Mareuil.)

Fontenelles (le baron de) est rompu en place de Grève pour être convenu avec l’Espagnol de lui livrer quelques places en Bretagne ; ses autres crimes, XLVII, 350.

Fonteni fait imprimer pour la reine Marguerite des anagrammes de sa façon, XLVIII, 25.

Fontenilles (le seign. de) se distingue à la bataille de Ver, XXII, 137. Met en fuite à Miremont les protestans commandés par le seign. de Pilles, 287.

Fontenailles, sénéchal et gouverneur du château de Lectoure, remet avec peine ce château à Montluc ; son entretien avec lui, XXII, 192. Est à la tête d’un complot formé par les protestans contre la ville de Lectoure et contre Montluc, 201.

Fontrailles (le seign. de), capit. général des Albanais, ravitaille Térouenne par le moyen que lui indique le seign. de Piennes, XVII, 239.

Force (M. de La) mande en Béarn à tous ses amis de s’opposer à l’exécution de l’arrêt du conseil portant rétablissement de la religion catholique et des ecclésiastiques dans tous leurs biens, L, 396. Va en Béarn dans l’intention de maintenir la résolution des États de ce pays contre l’arrêt du conseil, 397. Porte tous les protestans de ce pays à tout ce qu’il veut, et leur fait résoudre de s’assembler à Castel-Jaloux, 416. Erreur dans laquelle il tombe en se conduisant avec mauvaise foi avec M. de Luynes et les ministres, 494. Refuse de se rendre à l’ordre de désarmer que lui a envoyé le Roi ; perd son gouvernement, 503. Remet au Roi la ville de Sainte-Foy, aux conditions qu’il sera fait maréchal de France, etc., 536. Entre à Montbelliard, dont il fortifie la garnison, LI, 214. Force le château de Montjoye à capituler, ainsi que la ville et le château de Porentru, 216. Obtient des habitans de Luxeul et autres petites villes du comté des provisions, 218. Arrive en Lorraine ; se loge à Lunéville, 223.

Forget, sieur de Fresne, secrétaire d’État, meurt riche de 300,000 écus, malgré sa grande dépense, XLVIII, 413.

Formi (Cl.), natif de Montpellier, fait le premier prêche dans l’église Notre-Dame-des-Tables de cette ville, XXXIV, 344.

Fornar (Bapt.), capit. génois, gouverneur de la ville d’Albe, est blessé et fait prisonnier à la prise de cette place, XXIX, 150. Entre au service du Roi, et est nommé gouverneur de Castres, 192.

Forseville (le sieur de), capit. de la Ligue, est fait prisonnier dans un combat livré près de Chartres, XXXIX, 166.

Fort (le capit.) est fait prisonnier par les Impériaux dans une escarmouche qui a lieu devant le château de Renti, XXXI, 286.

Forteguerra (la signora), dame de Sienne, commande la troupe des dames âgées qui travaillent aux fortifications de cette ville, XX, 64.

Fortifications (des) : principes et règles sur l’art de fortifier les places, XXIV, 434 et suiv.

Fortune (le capitaine La), grand voleur et meurtrier, est roué à Paris, XLVIII, 44.

Fossés (M. de), chargé de sommer le gouverneur de Sainte-Menehould de rendre cette place aux gens du Roi, exécute cette commission, L, 361. En obtient le gouvernement, 362.

Fosseuse (Franç. de Montmorency-) est aimée du roi de Navarre, XXXVII, 168. Devenue grosse, elle rend toutes sortes de mauvais offices à la Reine, 179.

Fosseux (Jean de), partisan du duc de Bourgogne, occupe avec ses gens le pays de Vimeu et de Santerre, VII, 282. Est reçu dans Beauvais, 283. Pénètre dans le faubourg de Saint-Marcel de Paris, où se livrent plusieurs combats, 285. Force le roi Charles à lever le siége de Senlis, 292.

Foucaud (les filles de Jacques), procureur en parlement, sont pendues et brûlées comme huguenotes obstinées, XLV, 367.

Foucaut d’Aricart ou d’Archiac seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Fouez (le comte de) vient à Paris, où il s’éprend d’Étiennette de Besançon, femme d’un marchand de cette ville, et la séduit, au point qu’elle abandonne son mari, ses enfans, etc., pour le suivre, XIII, 385.

Fougères (Raoul de) se déclare pour la régente Blanche de Castille, II, 45.

Fougères, ville de Bretagne, prise par les Anglais pendant la trève qui existoit entre Charles VII et Henri VI, X, 9.

Foulon (Joseph), abbé de Ste.-Geneviève, se retire par ordre du duc de Mayenne dans sa maison d’Auteuil pour remettre sa santé affoiblie par les persécutions qu’il a souffertes de la part des Seize, du légat et de ses propres religieux, XLVI, 519. Va à Melun auprès du Roi, 552.

Foulques, curé de Neuilly. Son éloquence, ses prédications, ses succès, I, 10. Se rend à la cour du comte de Flandre, et détermine ce prince et sa femme à tout quitter pour la guerre sainte, 14. (Notice.) — Foulques annonce la parole de Dieu dans la France et les pays voisins, 98. Prêche la croisade à Cîteaux, 128. Sa mort, 146. (Ville-Hardouin.)

Fouquarmont (Gaston de Brezé, prince de), est envoyé au secours du roi de Danemarck avec 2,000 hommes de pied, XVII, 279.

Fouqueroles (le seign. de) est tué à Boulogne, dont il croyoit se rendre maître, XIX, 557.

Fourelaville, gentilh. normand, est décapité en place de Grève avec sa sœur pour cause d’inceste commis ensemble, XLVII, 416.

Fourny (le sieur Du), mestre de camp du parti du Roi, est tué au siége de Noyon, XL, 283.

Fourquevaux (le baron de) est blessé et fait prisonnier à la bataille de Marciano, XXI, 201. (Comm. de Montluc.) XXIX, 298. — Chef de catholiques, il vient se retrancher devant Montpellier, qu’il veut assiéger, XXXIV, 355. (Mém. de Philippi.)

Fradin (Ant.), de l’ordre des cordeliers, est banni du royaume à cause de ses prédications et des assemblées qu’elles occasionent, XIV, 75.

Franc (Du), lieuten. au siége de Condom, donne avis à Montluc de la conspiration des protestans, XXII, 18. Meurt empoisonné par eux, 19.

Francio, fils d’Hector, fils de Priam, fonde la cité de Cicambre ; ses descendans résistent aux Romains, V, 252.

François I succède à Louis XII ; il entreprend de recouvrer le duché de Milan, occupé par Maximilien, fils de Ludovic Sforce ; passe avec son armée et son artillerie par un chemin difficile, dont les ennemis ne se doutent point, XIV, 493. Entre dans Novarre ; traite avec les Suisses, qui, à l’instigation du cardinal de Sion, viennent l’attaquer, 494. Bataille de Marignan ; le Roi passe la nuit sur le limon d’une charrette, 495. Le lendemain, exhorte ses troupes au combat, 496. Défait les Suisses et les met en déroute, 498. Apprend lui-même à Louis de La Trémouille la mort de son fils Charles, prince de Talmont, 500. S’approche de Milan ; en reçoit les clefs des principaux habitans ; discours qu’ils lui adressent en les lui remettant, 502. Réponse qu’il leur fait, 504. Entre en triomphe dans la ville, 505. Bat les Allemands et les Anglais en Picardie, 529. Fait assiéger Fontarabie, dont Guillaume Gouffier se rend maître, 530. Lève une grande armée pour aller recouvrer Milan ; apprenant les projets du connétable de Bourbon, envoie des gens pour le prendre, 532. Charge Guillaume Gouffier du commandement de l’armée d’Italie, 533. Entreprend d’aller faire lever le siége de Marseille au connétable de Bourbon, 538. Se rend à Aix et se décide à entrer en Italie, 539. Arrivé à Biagras, il apprend que l’armée du roi d’Espagne et le connétable sont à Milan ; y envoie le marquis de Saluces, qui s’empare de cette ville ; va assiéger Pavie, 540. Veille à tout, pourvoit à tout pendant le siége, 542. Ses exhortations à ses troupes, 545. Bataille de Pavie, 550. Le Roi est fait prisonnier, 552. (Panég. du Cheval. sans repr.) — N’étant que comte d’Angoulême, il est chargé par Louis XII de défendre les frontières du nord de la France ; préserve la Picardie de la ruine et du pillage, XV, 126. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Est envoyé en Guyenne contre les Espagnols, XVI, 230. Reprend S.-Jean-Pied-de-Port ; renvoie en France une partie de son armée, 231. Est sacré à Reims et couronné à S.-Denis, 276. Son entrée à Paris ; fêtes et tournois qui s’y font, 277. Lève une belle armée pour l’Italie, 278. Dénombrement de cette armée ; noms des principaux chefs, 279. Part de Lyon laissant sa mère régente du royaume, 280. Se rend maître de Novarre et de son château ; s’arrête à Marignan, 287. Envoie des ambassadeurs aux Suisses pour traiter avec eux, 288. Veut être armé chevalier par les mains de Bayard avant la bataille de Marignan, 291. (Voir aussi les Mém. de Bayard, qui disent que cela se fit après la bataille, 104, même vol.) Charge l’ennemi avec 5 hommes d’armes, et veille continuellement sur son artillerie, 294. Passe la nuit sur une charrette, 295. (Voir aussi, même vol., le Journal de Louise de Savoie, 398. Prend Bapaume, Metz-sans-Couture ; défait les ennemis près de Valenciennes, 406.) Envoie prendre Milan et assiéger le château, 300. Rend Bresse aux Vénitiens, 301. Fait son entrée dans Milan ; fêtes et tournois qui s’y font, 304. Se rend à Bologne pour conférer avec le Pape, 306. Détails sur cette entrevue, 307. Retourne en France, 310. Fêtes données à Amboise à l’occasion du baptême de son fils aîné, 326. Ville en bois contre laquelle on fait un siége ; noms des seigneurs qui y figurent ; plusieurs personnes y sont tuées ou blessées, 328. À la nouvelle de la mort de l’empereur Maximilien, le Roi envoie les seign. de Bonnivet, d’Orval et de Fleurange en Allemagne pour gagner les électeurs, 330. Détails curieux sur cette ambassade, 331. Comment le Roi reçoit les ambassadeurs du roi d’Angleterre, 340. Entrevue arrêtée entre les deux princes dans la ville d’Ardres, 341. Retour des ambassadeurs français après l’élection de l’empereur Charles-Quint, 342. Détails sur l’entrevue du roi de France et du roi d’Angleterre, 345. Joûtes, tournois et festins, 351. (Voir le Journal de Louise de Savoie, 403.) Le mariage entre le Dauphin et la fille du roi d’Angleterre y est conclu, 353. Le Roi envoie l’amiral de Bonnivet dans la Guyenne pour reconquérir la Navarre, 360. (Mém. de Fleurange.) — Louis XII le fait étudier au collége de Navarre, XVII, 13. Est gouverné par sa mère Louise de Savoie ; se plaît dans la société de sa sœur Marguerite, duchesse d’Alençon ; comparaison de ces deux princesses, 14. Intrigue secrète de François I avec Anne de Boulen, 15. Essaie de détacher Ch. d’Autriche et Léon X de la ligue formée contre la France, 16. Pense à faire la conquête du duché de Milan, 17. Érige en faveur de sa mère le comté d’Angoulême en duché ; lui donne la régence, et part pour l’Italie, 18. Triomphe des Suisses à Marignan, 19. Sa lettre à sa mère sur cette bataille, 184. Son entrevue avec Léon X, revient triomphant en France, laissant le gouvernement du Milanais au connétable de Bourbon, 20. Donne une face nouvelle à sa cour ; y appelle toutes les femmes aimables, 21. Remarque la comtesse de Châteaubriant, sœur de Lautrec, 22. Signe une paix perpétuelle avec les Suisses, 23. S’occupe du soin d’embellir et de policer son royaume, 24. Les préventions que la comtesse de Châteaubriant lui a fait concevoir contre le connétable de Bourbon augmentent quand il voit l’intérêt qu’elle prend ensuite au connétable, 25. Sa conduite ferme dans l’affaire du concordat, 31. Il en ordonne l’enregistrement au parlement, 32. Appelle auprès de lui Léonard de Vinci et les plus célèbres architectes d’Italie, 34. Sa conception facile, son goût exquis ; comment il traite un charlatan nommé Jules Camille, 35. Essaie d’attirer en France le célèbre Érasme, et lui offre la direction du collége royal, 36. Se met sur les rangs pour obtenir la couronne impériale, 39. Jette les premiers fondemens du Louvre, 43. Son entrevue à Ardres avec Henri VIII n’a aucun résultat, 44. Fait fuir devant lui Charles-Quint au-delà de l’Escaut ; irrite le connétable de Bourbon, 47. Crée vingt nouvelles charges de conseiller au parlement ; convertit en monnoie la grille d’argent de S.-Martin de Tours ; ouvre un emprunt de 200,000 livres sur la ville de Paris, innovation qui réussit mieux qu’on ne l’espéroit, 51. Origine des rentes sur l’hôtel-de-ville, 52. Fonde deux chaires d’hébreu et deux de grec ; appointemens qu’il y affecte, 55. Envoie à Venise Jean de Lascaris pour faire venir de la Grèce un certain nombre de jeunes gens destinés à être élevés avec la jeunesse française, et à répandre parmi leurs camarades le goût du grec ; charge Clément Marot, son valet de chambre, de retoucher le roman de la Rose et autres productions, 56. Prêt à passer en Italie, il forme le projet de réconcilier le connétable avec sa mère, et de le nommer lieutenant général du royaume, 60. Convaincu de sa trahison, il essaie de le ramener ; va le trouver à Moulins ; peu de succès de cette démarche, 61. Charge Bonnivet du commandement de l’Italie, 62. Traduit devant le parlement les complices du connétable, 63. Court au secours de Marseille ; repousse les ennemis ; passe en Italie, 65. Entre dans Milan ; fait le siége de Pavie ; divise imprudemment son armée, 66. Livre bataille, est blessé, et se rend à Lannoy, vice-roi de Naples ; est conduit au château de Pizzighitone ; son billet à sa mère, 68. Reçoit la visite de Pescaire et du connétable ; quel accueil il fait à l’un et à l’autre, 69. Comment on le décide à se laisser conduire en Espagne, 70. Sa lettre aux différens ordres de l’État, 71. Est conduit à Gênes, puis à Barcelone, 72. Ensuite à Valence, d’où Lannoy le mène dans une maison de campagne où il peut jouir du plaisir de la chasse ; est enfin conduit selon ses désirs à Madrid, 73. Comment les femmes du plus haut rang s’empressent d’adoucir sa prison ; ordre de Charles-Quint pour lui interdire toute distraction, 74. François, ne pouvant obtenir de l’Empereur des conditions raisonnables, dresse un acte d’abdication en faveur du Dauphin son fils, et l’envoie à Charles-Quint, 84. Signe un traité, contre lequel il proteste en secret, 89. Est échangé contre ses deux fils aînés, 90. Sa conduite envers madame de Châteaubriant ; il s’attache à mademoiselle d’Heilly, 91. Offre aux ambassadeurs de Charles-Quint 2,000,000 pour la rançon de ses fils, 93. Marie la duchesse d’Alençon au jeune Henri d’Albret, roi de Navarre, 95. Convoque à Paris une grande assemblée, où il demande des secours, soit pour continuer la guerre, soit pour racheter ses fils, 98. Va sur les frontières d’Espagne recevoir son épouse et ses enfans, 104. Ses égards pour Éléonore, 105. Ses vers à mademoiselle d’Heilly ; il la fait duchesse d’Étampes, 106. La conformité de goûts qu’il trouve en elle avec les siens augmente son penchant pour la culture des lettres, 107. Il contribue à donner une bonne direction à l’étude de l’histoire naturelle, 108. Met son grand aumônier à la tête du collége royal de France ; accorde des sommes considérables à plusieurs hommes instruits pour acheter des manuscrits en Italie, en Grèce et en Asie, 109. Encourage les travaux de Robert Étienne, qu’il place à la tête de l’imprimerie royale, 110. La politique le détermine à marier son second fils Henri avant ses deux autres fils, 117. Il entretient des relations avec les protestans d’Allemagne, 118. Consent à marier Henri à Catherine de Médicis, nièce de Clément VII ; se rend à Marseille ; son entrevue avec le Pape ; conseils qu’il lui donne, 120. Entretient des agens secrets auprès de plusieurs princes d’Italie, 121. Menace François Sforce d’entrer dans le Milanais s’il n’obtient pas réparation du supplice de son agent Merveille ; établit une chaire d’éloquence latine, 122. Charge Guillaume Du Bellay d’ouvrir une négociation avec Melanchton, l’un des disciples de Luther ; suite de cette démarche, 123. Pourquoi il devient ennemi implacable des novateurs, 124. Assiste au supplice qu’on fait subir à quelques-uns d’entre eux, 125. Sa réponse au duc de Montmorency, qui accuse la reine de Navarre d’avoir adopté les doctrines nouvelles, 126. Publie un édit qui proscrit les sectaires ; contradictions dans la conduite du Roi ; à quoi il faut les attribuer, 127. Favorise l’insurrection de Genève, 131. Fait envahir les États du duc de Savoie, 132. Rappelle l’amiral Brion ; adopte un système de défense pour son royaume, 134. Ordonne la dévastation de la Provence envahie par Charles-Quint, 135. Sa douleur et sa résignation à la mort du Dauphin, 137. Il tient un lit de justice à Paris, et s’y fait déclarer suzerain de la Flandre et de l’Artois ; se met à la tête de son armée ; obtient des succès divers dans ce pays ; signe une trève de dix mois ; se décide à passer en Italie, 138. Conclut une trève de trois mois pour le Piémont, 139. Se rend à Villeneuve pour traiter de la paix avec Charles-Quint ; signe une trève de dix ans avec lui, 141. Entrevue de ces deux princes à Aigues-Mortes, 142. Situation de la cour pendant la paix ; rivalité entre la duchesse d’Étampes et Diane de Poitiers, 145. Liaison du Roi avec la belle Ferronière ; suites terribles de cette liaison pour l’un et pour l’autre, 149. Changement qui s’opère dans l’humeur du Roi, 151. Il établit les loteries ; rend un édit pour qu’on rédige tous les actes publics dans l’idiome national ; fait un réglement relatif aux registres de baptême, 152. Avertit généreusement l’Empereur des desseins des rebelles de Gand, 153. Accorde à ce prince le passage par la France ; le comble d’attentions et de soins à Paris, 154. Repousse toutes les propositions qui lui sont faites contre l’Empereur, 155. Intrigues qui lui font abandonner Anne de Montmorency et l’amiral Brion, 159. Se refroidit pour la maison de Lorraine, 161. Remet la direction des affaires au maréchal d’Annebaut et au cardinal de Tournon, 162. Part pour La Rochelle, qui s’est révoltée et se soumet à son approche, 165. Envahit le Luxembourg, 166. Délivre Landrecies, et récompense magnifiquement la garnison de cette place, 167. Sa douleur en apprenant la reddition de S.-Dizier, 171. Il calme l’effroi général, 172. Conclut le traité de Crepy, 173. Complète et perfectionne le collége royal de France, 177. Protége les arts comme les lettres ; noms des savans qui fleurissent sous son règne, 178. Il tombe dangereusement malade, 181. Détails sur ses derniers momens ; ses conseils au Dauphin, 182. Réflexions sur son règne, 183. (Introd.)

Il maintient dans leurs États tous les serviteurs du feu Roi ; se fait sacrer à Reims ; fait son entrée à Paris, 253. Nomme Ant. Duprat son chancelier ; fait le duc de Bourbon connétable, le comte de Vendôme gouverneur de l’Île de France, Lautrec gouverneur de Guyenne, La Palice maréchal de France, M. de Boissy grand-maître d’artillerie et surintendant, Robertet secrétaire principal ; a pour favoris Anne de Montmorency et Ph. Chabot, seigneur de Brion ; renouvelle les alliances du feu Roi avec les princes voisins, 254. Se rend à Lyon pour passer en Italie ; noms des seigneurs qui commandent les divers corps de son armée, 257. Laisse à Louise de Savoie l’administration de son royaume ; suit le duc de Bourbon à Embrun, 258. Passe les Alpes, entre dans Coni, 260. Est reçu avec magnificence dans Turin ; entre dans Novarre ; se dirige vers Marignan ; conclut un traité avec les Suisses par le moyen du duc de Savoie et du bâtard de Savoie, 261. Clauses de ce traité, qui ne fut point observé, 262. Bataille de Marignan ; François de Bourbon, le seigneur d’Imbercourt, le comte de Sancerre, y sont tués ; le Roi passe la nuit sur l’affût d’un canon ; le lendemain le combat recommence ; noms de ceux qui y périrent ou furent blessés, 264. Le Roi envoie le duc de Bourbon assiéger le château de Milan, et se rend à Pavie, qui lui ouvre ses portes, 268. Conclut un traité avec les Suisses et avec Maximilien Sforce, qui lui abandonne le duché de Milan, 269. Entre dans Milan avec tous les princes de son sang ; se retire à Vigève ; prend jour avec le Pape pour une entrevue à Bologne, 270. Traités conclus dans cette entrevue, 271. Rend aux Milanais leur sénat ; nomme le duc de Bourbon son lieutenant général pour tout le duché ; revient en France, 272. Fêtes à l’occasion du baptême de son fils aîné, et du mariage de Laurent de Médicis avec l’héritière de Bologne, 278. Menées et pratiques pour l’élection d’un empereur, 280. Entrevue des rois de France et d’Angleterre entre Ardres et Guines, 283. Fêtes et tournois qui s’y célèbrent, 284. Accident qui arrive au Roi le jour de la fête des Rois, 286. Source et origine des guerres entre François I et Charles-Quint, 288. Le Roi commence à lever une armée, 300. Noms des seigneurs qu’il charge de cette levée, 301. Partage son État en quatre gouvernemens ; donne la Champagne au duc d’Alençon, la Picardie au duc de Vendôme, le duché de Milan à Lautrec, la Guyenne à Bonnivet, 303. Rassemble à Reims les princes de son sang et autres capitaines, 304. Pourvoit à la sûreté de Mouzon, menacée par les Impériaux ; noms des capitaines chargés de défendre cette place, 307. Envoie des secours à la ville de Mézières, 315. Réunit son armée à Fervaques ; décore Bayard de son ordre de S.-Michel, 319. Jette un pont sur l’Escaut, au-dessous de Bouchain, 326. Comment l’armée française manque l’occasion de battre l’Empereur, contre l’avis de La Trémouille et de Chabannes, 327. Le Roi envoie prendre Bouchain ; par la médiation du roi d’Angleterre, fait un traité avec l’Empereur ; pourquoi ce traité est rompu, 328. Charge les ducs de Bourbon et de Vendôme, et le comte de S.-Paul, d’attaquer Hesdin, qui est emporté d’assaut, 330. Noms des autres places qui se soumettent ; revenu à Amiens, le Roi licencie son armée ; liste des seign. auxquels il donne charge d’hommes d’armes, 331. Envoie à Champeroux, commandant de Tournay, la permission de capituler aux conditions les plus honorables possibles, 332. Envoie en Italie, au secours de Lautrec, le bâtard de Savoie, le maréchal de Chabannes, Galéas de S.-Severin et le seign. de Montmorency, 361. Fait de nouvelles dispositions pour entrer lui-même en Italie, 406. Averti des projets du connétable de Bourbon, pourvoit aux affaires du royaume, 410. Va trouver le connétable à Moulins, 411. Envoie le bâtard de Savoie et Chabannes pour l’arrêter, 413. Pourvoit à la sûreté des frontières de Champagne, 421. Envoie en toute hâte à Paris le duc de Vendôme pour y commander, et pourvoir à tout contre les entreprises des Anglais et des Allemands, 437. Va au secours de Marseille, 454. Forme le projet de passer en Italie ; noms des seigneurs qui le suivent, 455, et des gouverneurs de province qu’il laisse en France, 456. Marche sur Milan, 457. Se rend devant Pavie ; disposition de son armée, 459. Siége de cette ville, 460. Refuse une trève de 5 ans proposée par le Pape ; fait alliance avec lui, et consent à former une entreprise sur Naples ; noms des seigneurs chargés de cette entreprise, 462. Appelle auprès de lui La Trémouille, et se prépare au combat, 479. Reçoit avis du Pape de ne point livrer de combat, 483. Circonstances qui le déterminent à aller attaquer l’ennemi, 484. Commencement de la bataille de Pavie, 486. Le Roi a un cheval tué sous lui ; il est blessé, 487. Il se rend au vice-roi de Naples ; est conduit dans l’église des Chartreux, 488. Noms de ceux qui moururent ou furent faits prisonniers dans cette bataille, 489. Le Roi refuse les articles que l’Empereur lui fait proposer à Pissequeton, XVIII, 8. Consent à être conduit en Espagne, 9. Comment il y arrive après plusieurs difficultés, 10. Tombe malade à Madrid, 11. Envoie en France son abdication en faveur de son fils, et les seigneurs de Montmorency et de Brion pour le servir, 13. Conditions auxquelles il souscrit, 14. Épouse la sœur de l’Empereur ; se rend à Fontarabie ; est échangé contre ses deux fils, 15. Comment il pourvoit aux charges vacantes par la mort de ceux qui ont été tués à Pavie, 16. Conclut une ligue avec le Pape, le roi d’Angleterre, les Vénitiens, les Suisses et les Florentins, pour mettre l’Italie en liberté, 17. Fait arrêter les ambassadeurs de Charles-Quint, et l’envoie défier, 32. Texte de ce défi, 101. Son discours au seigneur de Granvelle, 34. Service qu’il fait faire à Notre-Dame de Paris pour honorer la mémoire de Lautrec, 75. Va au-devant de ses enfans et de la reine Éléonore, qui fait son entrée à Paris, et est couronnée à S.-Denis, 97. Le Roi fait rompre les négociations entamées par la Reine pour amener une entrevue entre lui et l’Empereur, 120. Consent à s’unir avec ce prince pour faire la guerre aux Turcs ; envoie à cet effet auprès du Pape le duc d’Albanie avec de pleins pouvoirs, 121. Sa conduite envers les princes d’Allemagne qui réclament son appui, 124. Accorde des secours d’argent au roi Jean de Hongrie, 128. Refuse d’envoyer des troupes en Allemagne contre les Turcs, mais offre de défendre l’Italie de leur invasion, 129. Fait un nouveau traité avec le roi d’Angleterre ; articles de ce traité, 131. Réunit pour toujours le duché de Bretagne à la couronne, 132. Son entrevue à Boulogne avec le roi d’Angleterre, 133. Lettre sur l’ordre et les cérémonies observées dans cette entrevue, 277. Traité qui y est conclu, 134. Réponse que François I fait au roi d’Angleterre sur ses plaintes à l’égard de la cour de Rome, et sur les propositions qui y sont relatives, 136. Instructions données par les deux rois aux cardinaux de Tournon et de Gramont, chargés de se rendre auprès du Pape à l’entrevue qu’il doit avoir avec l’Empereur, 139. Le Roi obtient un subside des prélats du royaume, 143. Envoie aux cardinaux de Tournon et de Gramont pouvoir de conclure le mariage du duc d’Orléans avec Catherine de Médicis, nièce du Pape, 155. Sa réponse aux objections faites par le Pape, concernant la convocation d’un concile général, 162. Sa réplique à l’Empereur sur le même sujet, 167. Ses efforts auprès du Pape pour qu’il use de modération envers le roi d’Angleterre à l’occasion de la dissolution de son mariage, 177. Essaie inutilement de retenir auprès de lui le duc de Norfolck, ambassadeur du roi d’Angleterre, pour le mener avec lui à l’entrevue qu’il doit avoir avec le Pape, 185. Comment il accueille Bonacurse-Gryne, député vers lui par les ducs de Bavière, 186. Sa lettre au duc de Milan pour se plaindre de la mort de Merveille, et en demander réparation, 195. Sa lettre à l’Empereur sur le même sujet, 196. Va à Marseille pour s’y entretenir avec le Pape, 200. Se rend au palais du pontife, 207. Objets traités dans cette entrevue, 208. Ordonne par chaque province la levée d’une légion de 6,000 hommes, 268. Fait la revue des légions de la Normandie et de la Picardie ; noms des capitaines de ces légions, 269. Fait marcher la légion de Champagne contre une maison fortifiée du seign. de Burancy, qui s’est soustrait à son obéissance ; rétablit ce seigneur dans sa maison après sa soumission ; demande passage au duc de Savoie, qui le lui refuse, 271. Réitère sa demande jusqu’à trois fois sans avoir de réponse, 274. Envoie au seign. de Velly, son ambassadeur auprès de Charles-Quint, une requête pour ce prince au sujet du duché de Milan, 297. Notifie cette même requête à Liquerques, ambassadeur de l’Empereur auprès de lui, 299. Instruit des menées secrètes de Charles et de sa mauvaise foi dans les négociations, se décide à pousser la guerre en Savoie, 305. Envoie ordre à l’amiral de Buzançès de marcher sur Verceil, 318. Envoie le cardinal de Lorraine auprès de l’Empereur, et le charge de donner en passant ordre à l’amiral de suspendre les opérations de la guerre, 362. Sa réponse au discours tenu à Rome par l’Empereur, 378. François envoie le double de cette réponse au roi d’Angleterre ; pourquoi, 390. Refuse d’attaquer Charles-Quint avant qu’il se soit déclaré en état de guerre, 397. Veut épuiser toutes les voies de négociation qu’il propose, 400. Envoie à ses lieutenans en Italie, Picardie et Champagne, des ordres pour qu’ils se mettent en état de défense, 401. Donne au marquis de Saluces dix-sept places du Piémont, 402. Discours qu’il tient dans son conseil sur l’inutilité de ses tentatives auprès de l’Empereur pour conserver la paix, 419. Plan de défense qu’il y propose, 426. Ses dispositions pour la garde et la sûreté de ces provinces, 431. Mesures qu’il prend après la défection de François de Saluces, 474. Rappelle l’ambassadeur Velly, et renvoie celui de l’Empereur, 496. Pourvoit à la défense de la Provence, 499. Son entretien avec Anne de Montmorency sur la conduite à tenir envers l’ennemi, XIX, 19. Se rend à Valence qu’il fortifie, et d’où il pourvoit à tout, 75. Comment il reçoit la nouvelle de la mort du Dauphin, 80. Sa constance ; discours qu’il adresse au nouveau dauphin Henri, duc d’Orléans, 82. Tient conseil sur les affaires de la guerre ; envoie des ordres à tous ses lieutenans généraux, 84. Envoie Henri commander l’armée sous la conduite du connét. Montmorency ; conseils qu’il lui donne en partant, 136. Investit du marquisat de Saluces Jean-Louis, frère de François de Saluces, 151. Malgré l’avis de son conseil, et celui du conseil de Montmorency établi à Avignon, le Roi part de Valence et se rend à son armée, 157. Veut suivre l’Empereur dans sa retraite ; est détourné de ce dessein par les nouvelles qui lui arrivent de Peronne ; envoie de grands secours vers cette ville, 160. Instruit de la retraite du comte de Nassau de devant cette place, fait dans son camp une procession générale pour en remercier Dieu ; tient conseil sur ce qu’il doit faire, 175. Va visiter et soulager le pays abandonné par l’ennemi ; fait fortifier les principales places de la Provence et du Languedoc, 176. Visite la ville d’Arles, 177. Retourne à Lyon ; est instruit du faux rapport fait au roi d’Angleterre sur la retraite de l’Empereur par les ambassadeurs de ce roi, 178. Convoque une grande assemblée où on lit les procès-verbaux, interrogatoires, confessions, etc., de celui qui est accusé d’avoir empoisonné le Dauphin, 193. Condamnation et exécution du coupable, 194. Part de Lyon ; rencontre sur sa route le roi d’Écosse ; accueil qu’il lui fait, 195. Reçoit divers messages, 196. Apprend que l’Empereur est retourné en Espagne, 197. Conclut à Blois le mariage de sa fille Madelaine avec le roi d’Écosse, 198. Écrit des lettres aux États de l’Empire et à Rome sur ses droits au duché de Milan, 199. Renforce les garnisons de la Picardie ; noms des capitaines qu’il y envoie, 201. Convoque la cour des pairs et celle du parlement, et y fait assigner l’Empereur à comparoître par procureur, comme coupable de rebellion et de félonie ; confisque et réunit à la couronne les comtés de Flandre, d’Artois, de Charolais, etc., 202. Délibère de lever une puissante armée pour exécuter cet arrêt, 203. Assiége la ville de Hesdin et s’en rend maître, 207. Assiége le château ; noms des capitaines employés à ce siége, 208. Détails sur les opérations, 209. Le château se rend par capitulation, 212. Le Roi envoie le seigneur d’Annebaut soumettre la ville et le château de S.-Paul, qui se rendent, 213. Visite cette place, qu’il fait fortifier ; noms des capitaines qu’il y met pour la garder, 222. Se rend à Dourlens, où il met aussi une garnison ; noms des chefs, 223. Délibère de marcher en personne en Italie, 267. Ses dispositions à cet égard, 268. Fait rassembler toutes les bêtes de somme des provinces voisines des Alpes, pour transporter les vivres nécessaires à son armée ; pourvoit à la sûreté du royaume ; envoie devant lui le Dauphin et Montmorency avec l’armée, 274. Se rend à Briançon ; passe les monts sous l’escorte de Martin Du Bellay ; arrive à Carignan, où il trouve le Dauphin et le connétable, 285. Conclut une trève générale avec l’Empereur, tant pour le Piémont que pour la Picardie, 287. Reçoit à Carmignolle le marquis Du Guast, 288. Nomme le seign. de Montejean gouverneur et lieutenant général du Piémont ; licencie les Suisses ; revient à Lyon ; envoie à Leucate, pour traiter d’une paix générale, le cardinal de Lorraine et le grand-maître de Montmorency, 289. Termine la querelle qui existoit depuis long-temps entre quatre gentilshommes du Berri ; sujet de cette querelle, 290. Se rend à Nice, où se trouvent le pape Paul et l’Empereur, 292. Conclut une trêve de dix ans ; voit de nouveau l’Empereur à Aigues-Mortes, 293. Fait fortifier les places de Piémont. 294. Refuse de seconder les révoltés de Gand, et fait avertir l’Empereur de ce qui se passe dans les Pays-Bas, 295. Accorde à ce prince un passage sûr par la France ; envoie ses deux fils au devant de lui jusqu’à Bayonne, 296. Célèbre les noces du duc de Clèves avec la fille de sa sœur Marguerite, reine de Navarre ; fêtes à cette occasion, 301. Appelle auprès de lui Annebaut, et le charge des affaires, 302. Ne pouvant obtenir satisfaction du meurtre de ses ambassadeurs, se décide à recourir à la voie des armes ; sa déclaration à ce sujet, 353. Raisons qui le déterminent à une guerre ouverte, et à la faire en même temps du côté de l’Espagne et dans le pays de Luxembourg, 364. Envoie de ce dernier côté son fils Charles, duc d’Orléans, à la tête d’une armée, sous la conduite du duc de Guise, 366 ; et en Roussillon le Dauphin, sous la conduite du maréchal d’Annebaut, 367. Charge le seigneur de Longueval de faire une levée d’hommes dans le duché de Gueldre, 370. Marche contre les rebelles de La Rochelle, 398. Discours qu’il leur adresse, 400. Leur pardonne en faveur de leur repentir, 403. Réunit son armée à Catillon ; noms des seigneurs qui s’y trouvent, 426. Fait fortifier Landrecies, 427. Pourvoit à la défense de la Picardie ; se retire à Guise, 438. Rappelle les seigneurs français qui se sont jetés dans Landrecies, 439. Décide d’attaquer Luxembourg pour secourir le duc de Clèves ; dispositions qu’il fait à cet égard, 440. Se décide à garder et à fortifier Luxembourg ; raisons qui l’y déterminent ; il se rend lui-même dans cette ville, 453. Délibère d’aller devant Landrecies pour y rencontrer l’Empereur, 454. Noms des capitaines qu’il laisse à la garde de Luxembourg, 455. Instruit de la disette de Landrecies, marche lui-même au secours de cette place, 465. Résolutions prises dans son conseil pour faire entrer des vivres dans Landrecies, 466. Renouvelle la garnison de cette place, et accorde des récompenses à celle qu’il en fait sortir, 468. Lève son camp, et opère sa retraite sur Guise, 472. Pourvoit à la sûreté de ses places, et se retire à La Fère-sur-Oise, 476. Fait faire des levées pour aller au secours du Piémont, 481. Envoie le prince de Melphe au secours de Luxembourg, 482. Envoie Martin Du Bellay en Piémont porter de l’argent au comte d’Enghien, et le charge de s’en procurer par tous les moyens possibles, 491. Mande au comte d’Enghien de lui envoyer 6,000 soldats français et 6,000 Italiens, pour résister à l’Empereur, 521. Donne le commandement de son armée en Picardie au Dauphin et au duc d’Orléans, sous la direction de l’amiral d’Annebaut, 525. Raisons qui le déterminent à traiter de la paix, 550. Conditions auxquelles elle est conclue, 551. Le Roi envoie des secours en Écosse, 559. Lève une armée de terre et de mer pour reprendre Boulogne, 561. Se rend lui-même à Touques en Normandie, 562. Donne ordre au maréchal Du Biez de marcher sur Boulogne, 563. Après la mort du duc d’Orléans son fils, se retire au village nommé L’Hôpital, et de là envoie plusieurs seigneurs visiter le fort élevé devant Boulogne, 587. D’après leur rapport, se retire à S.-Fuscien, 588. Précautions prises pour empêcher une descente des Anglais au pays de Tiérache et environs, 591 ; et pour arrêter les Allemands sur les frontières de la Lorraine, 595. Le Roi envoie auprès de l’Empereur d’Annebaut et le chancel. Olivier pour faire de nouveaux traités, 597. Sur leur rapport, prend des mesures pour la défense de ses frontières, 598. Ordonne de faire une place qui fût nommée Villefranche-sur-Meuse, 599. Fortifications ordonnées à Ste.-Menehould, à S.-Dizier, à Chaumont, à Coiffi et à Ligny, 600. Envoie l’amiral d’Annebaut et le présid. Raymond pour traiter de la paix avec les députés du roi d’Angleterre ; motifs qui l’y déterminent ; conditions de cette paix, 604. Le Roi visite ses places fortes, 606. Meurt à Rambouillet, 608. Son éloge, 609. (Mém. de Du Bellay.) — Anecdote sur ce prince chez un charbonnier, XXII, 508, note. (Comm. de Montluc.)

Précis de ses opérations militaires ; tableau de son règne, XXIII, 179 et suiv. Pourquoi ce prince a été appelé grand, 200. Comment il est fait prisonnier à Pavie ; description de cette bataille, 202. Captivité du Roi ; comment il en est délivré, 204. Faute que fait l’Empereur en cette occasion, 213. État de l’Europe après la délivrance du Roi ; guerres en Italie, 214. Causes des pertes des Français dans ce pays, 223. Comment ils auroient pu y réussir, 224. Le Roi soutient en secret les luthériens d’Allemagne, et se lie avec le Turc, 330. Réflexions sur les légionnaires créés par le Roi, 241. François I sauve Landrecies, 322. Rappelle ses troupes du Piémont en France ; se défend, sans secours étrangers, contre l’Empereur, qui, au lieu d’assiéger Paris, assiége S.-Dizier, 372. Force ce prince à se retirer par Soissons ; traite de la paix, 373. Las de la guerre, consent à être trompé, 374. Réflexions sur les fautes commises par le Roi, par l’Empereur et les Anglais, dans cette dernière guerre, 378. Le Roi prépare une grande armée navale qui, sous la conduite d’Annebaut, ne fait rien, 385. Après la mort du duc d’Orléans conclut une paix honteuse, 391. Sa mort, son caractère, 407. (Mém. de Tavannes.)

Conclut avec l’Empereur une trève de dix ans, XXVI, 70. Se brouille avec le Dauphin ; causes de cette brouillerie, 71. Sa mort, 136. Son éloge, 137. Comparaison de ce prince avec Charlemagne, 141. En quoi ces princes diffèrent et se ressemblent, 142. Ce que François I a fait pour les lettres, 143. Ses dernières paroles au Dauphin au sujet de M. de Vieilleville, 146. (Mém. de Vieilleville.) — Est sacré à Reims ; triomphe des Suisses à Marignan ; conclut le concordat avec Léon X, XLV, 47. Ses paroles à ce sujet ; après de grandes menaces et jussions, il le fait enregistrer au parlement, 48. Comparaison de Louis XII et de François I, 51. (L’Estoile.)

François, dauphin, fils de François I, fait des vœux pour que la guerre se rallume ; s’attache à mademoiselle de L’Estrange, XVII, 116. Cause de sa mort prématurée, 136. Craintes et espérances que cette mort fait concevoir à la cour, 137.

François II monte sur le trône à l’âge de 16 ans, XX, 85. Il déclare aux députés du parlement qu’il a donné la charge de toutes choses au cardinal de Lorraine et au duc de Guise, 86. Sa mort, 93. (Introd.) — Met les Guise en crédit ; annonce au connétable la perte de sa faveur, XXIV, 256. Sa mort imprévue change tout le gouvernement, 292. (Tavannes.) — Il commande qu’on fasse le procès aux conseillers du parlement de Paris arrêtés par Henri II ; publie des édits contre les assemblées secrètes des protestans, XXXIII, 27. Fait son entrée à Orléans, où doivent se tenir les États, 111. Sa mort, 120. Le dessein des Guise échoue par cette mort, 121. (Mém. de Castelnau.) — Meurt à Orléans d’un mal d’oreille, XLV, 53. Vers faits sur lui, 54. (L’Estoile.)

François I, duc de Bretagne, contribue, avec le duc de Bourgogne, à la rançon de son frère Arthur de Richemont, VIII, 112. Détails sur la querelle élevée entre lui et son frère Gilles, 536. Fait mourir ce seigneur, 550.

François II, duc de Bretagne, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. Se met en marche pour aller, à S.-Denis, joindre le comte de Charolais, 236. Se retire en Normandie après la paix, 249 ; puis en Bretagne, 251. (Mém. de La Marche.) — Se lie avec le comte de Charolais ; vient à la cour avec une brillante escorte, mais n’y trouve plus le comte ; son caractère, XI, 238. Ses vues en s’unissant avec la maison de Bourgogne, 239. Essaie en vain de détourner Louis XI d’aller en Bretagne, 242. Fait manquer l’entreprise formée contre Françoise d’Amboise, veuve de Pierre II, duc de Bretagne, 243. Menacé d’une invasion subite par Louis XI, le trompe par de fausses promesses ; refuse ensuite de reconnoître le comte du Maine comme juge de ses différends avec le Roi, 260. Fait refuser l’entrée de Nantes à ceux qui viennent lui notifier la sentence des commissaires du Roi ; met tout en usage pour susciter des ennemis au Roi, 261. Négocie avec le comte de Charolais, et lui fait connoître la ligue qui se prépare en France ; noms des seigneurs qui conduisent toutes ces intrigues, 262. Signe un traité avec le comte de Charolais et le duc de Calabre, qui lui garantissent l’intégrité de ses États, 271. Après le traité de Conflans, se rend à Rouen avec le duc de Berri ; la division s’étant mise entre eux, il est forcé de prendre le chemin de la Bretagne ; son entrevue à Caen avec le Roi, 427. Traité qui y est conclu entre eux, 428. Signe à Angers un traité avec le Roi, et trois jours après un autre avec le duc de Bourgogne contre lui, 518. À quelles conditions avantageuses il fait sa paix avec le Roi, XII, 82. (Introd.) — Par le traité de Conflans, recouvre le comté de Montfort et autres, XIII, 325. (J. de Troyes.) — Est obligé de livrer son favori Landais à ses ennemis, XIV, 160. De concert avec le duc d’Orléans, forme une ligue avec Maximilien contre Madame, 162. Tombe dangereusement malade, 164. Implore les secours des rois d’Angleterre, d’Espagne et des Romains ; offre sa fille aînée à ce dernier, 168. Envoie Lescun négocier auprès de Madame, 170. Demande la paix au Roi, et l’obtient malgré les représentations de Madame ; conditions de cette paix ; meurt quelques jours après de chagrin, laissant la tutèle de ses filles au seigneur de Rieux, 178. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

François de Lorraine, frère du duc de Guise, grand prieur de France, général des galères, commande l’armée navale destinée pour l’Écosse ; relâche en Portugal, XXXIII, 87. Danger que court sa flotte dans une tempête, 88. Il ramène ses galères à Nantes, 89.

François de Salles, évêque, prononce l’oraison funèbre du duc de Mercœur, XLVII, 331. (Mém. de L’Estoile.) — Accompagne le prince de Piémont et madame à Lyon, et y meurt, L, 552. (Fontenay-Mareuil.)

Francs (les) de Syrie surprennent Napoulous ; prennent possession de Jérusalem, Tibériade, Ascalon, que le sultan de Damas leur abandonne, III, 7. Sont défaits à Gaza, 10.

Franget ou Frauget (le capit.) est dégradé de noblesse sur un échafaud pour avoir rendu sans résistance la ville de Fontarabie aux Espagnols, XVII, 426. (Du Bellay.) — Détails sur sa dégradation, XX, 352, note. (Mém. de Montluc.)

Franquet, capit. au service de Bourgogne, est fait prisonnier par Jeanne d’Arc, qui veut qu’il soit échangé contre un prisonnier français ; il est jugé, et a la tête tranchée ; les Bourguignons accusent la Pucelle de sa mort, VIII, 284.

Fra-Paolo, moine vénitien, est cité par les inquisiteurs de Rome pour avoir écrit pour les Vénitiens, XLVIII, 13. Manque d’être assassiné, 83.

Frédéric II, empereur d’Allemagne, fait un traité d’alliance avec la régente Blanche de Castille, II, 33. Son portrait, 62. Son ambition ; protégé d’abord par la cour de Rome, parvient à l’Empire ; prend la croix ; ne tient aucun de ses engagemens ; donne le trône de Naples à son fils ; est couronné dans l’église de Saint-Pierre, 63. Distribue les évêchés et bénéfices ecclésiastiques dans le royaume de Naples, contre le droit des papes ; épouse la fille de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, qu’il dépouille plus tard de son royaume ; se soumet à l’excommunication, s’il ne part pas dans deux ans pour la Terre Sainte ; se rend à Otrante ; revient aussitôt sur ses pas ; est excommunié par Grégoire IX, 64. Écrit à ce Pape une lettre violente ; soulève contre lui les seigneurs romains ; part pour la Terre Sainte, malgré le Pape, qui vouloit qu’il se fît absoudre auparavant, 65. Se couronne lui-même roi de Jérusalem ; revient en Italie, 66. Demande la paix ; va trouver Grégoire à Agnani, et se met à ses genoux ; cherche à soulever les seigneurs romains ; refuse d’entreprendre une nouvelle expédition dans la Terre Sainte ; veut épouser en secondes noces la fille du roi de Bohême, 67. Se déclare roi de Sardaigne ; est de nouveau excommunié ; répond au Pape, qu’il accuse d’être indigne du rang qu’il occupe ; oppose une profession de foi catholique à l’accusation monstrueuse portée contre lui par Grégoire, 69. Ne tient aucun compte des conseils que Louis IX lui fait donner par ses ambassadeurs ; s’oppose à la réunion d’un concile général qu’il avoit demandé d’abord ; écrit au roi de France qu’il ne donnera aucune sûreté aux évêques français qui traverseront ses États pour aller à Rome, 70. Tient les cardinaux prisonniers ; les empêche pendant dix-huit mois d’élire un successeur au pape Célestin IV, 77. Intimidé par les menaces du roi de France, met enfin les cardinaux en liberté ; envoie des députés au nouveau Pape ; paroît vouloir sincèrement la paix ; l’obtient, 78 ; mais, peu fidèle à ses promesses, refuse d’exécuter le traité, et tend des piéges au Souverain Pontife, 79. Sollicite l’alliance de Louis IX, 81. Est défendu au concile de Lyon par Tadée de Suesse, un de ses conseillers ; y est déclaré privé de tout honneur et dignité, 85. Sa fureur en recevant le décret du concile ; envoie son chancelier Pierre des Vignes auprès du roi de France, pour lui demander sa médiation, 86. Abattu par les revers, il implore de nouveau la médiation de Louis IX ; est attaqué d’une maladie grave, 94. Toutes les espèces d’infortunes semblent se réunir pour l’accabler ; son caractère s’aigrit ; il accable les peuples d’impôts, tombe de nouveau malade ; est étouffé, dit-on, par Mainfroy, son fils naturel ; est enterré à Montréal, sous l’escorte de 200 Sarrasins, 95. Ses qualités, ses connoissances, 96.

Frédéric, duc d’Autriche, parent et ami du jeune Conradin, suit ce prince en Italie, II, 141. Partage son malheureux sort, 142.

Frédéric IV, duc d’Autriche, élu roi des Romains, vient à Besançon, où il est reçu avec grande pompe par le duc de Bourgogne ; détails sur cette réception ; noms des seigneurs qui se rendirent dans cette ville, IX, 307 et suiv. Son entrée à Besançon, 312. Affaires qui furent traitées entre les deux princes, 313. Frédéric va au devant de la duchesse de Bourgogne, qui fait son entrée dans la ville, 314. Fêtes et festins à cette occasion ; départ du Roi ; présens qu’il fait et reçoit, 315. Marche en Flandre pour délivrer son fils Maximilien, X, 458. Noms des princes allemands qui l’accompagnent, 459.

Frédéric, frère d’Alphonse, roi de Naples, commande l’armée de mer levée contre Charles VIII, XIII, 29. Il est repoussé de Gênes par le duc Louis d’Orléans, 30. (Mém. de Comines.) — Entre pour le roi Ferdinand dans le château Neuf de Naples, lequel se rend par composition, XIV, 304. Renvoie au comte de Montpensier les otages qu’il en a reçus ; noms de ces otages, 305. Vient à Naples renforcer l’armée de mer, 314. (Villeneuve.) — Succède à son neveu Ferdinand, roi de Naples, XV, 25. Refuse sa fille aînée Charlotte à César Borgia, 29. Tombe dans le désespoir en apprenant que le Pape a donné l’investiture de son royaume aux deux rois de France et d’Espagne, 46. Se renferme dans le château Neuf, capitule, et obtient de passer six mois dans l’île d’Ischia ; vient en France, où il obtient le comté du Maine, 47. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Frédéric, prince de Tarente, fils de Ferrand d’Arragon, depuis roi de Naples, recherche l’alliance de la fille du duc de Bourgogne ; fatigué des délais du duc, envoie prier Louis XI de lui accorder le passage dans ses États pour retourner auprès de son père, XII, 207.

Frédéric, duc de Saxe, surnommé le Sage, refuse la couronne impériale, et plaide en faveur de Charles, roi d’Espagne, XVII, 42.

Frédéric-Guillaume de Saxe, élu tuteur de Christian, duc et électeur de Saxe, chasse les calvinistes, XL, 425.

Frédéric, électeur et comte palatin après la mort de son oncle Jean-Casimir, se met en armes contre son grand oncle Richard, duc de Simmer ; il obtient la remise du Palatinat, XLI, 3.

Frédeville, commissaire d’artillerie, se distingue par sa diligence au château de Rabastens, XXII, 453.

Frédeville (le sieur de), commandant d’Issoire pour le Roi, est forcé de rendre la tour de cette ville par composition, XXXIX, 351. Est tué à la bataille d’Issoire, XL, 51.

Frégose (César), seign. génois, envoyé en ambassade avec Antoine Rincon auprès des Vénitiens par François I, est assassiné près de Cantaloue par une troupe d’hommes déguisés, XVII, 158. (Introd.) — Est envoyé par Lautrec pour faire la guerre aux Génois, XVIII, 46. Entre dans Gênes au nom du Roi, 47. Ses démêlés avec Gaguin de Gonzague, XIX, 250. Est envoyé par le Roi vers la seigneurie de Venise, 308. Contre l’avis de Langey, s’obstine à s’y rendre par eau, 310. Est tué à la plage de Cantaloue, 311. (Du Bellay.)

Frégose (Jean), fils naturel du cardinal de Gênes, est fait prisonnier par les Français, XIII, 30. (Mém. de Comines.) — Est nommé doge, XV, 119. Est chassé de Gênes, 124. Y rentre, 125. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Frégose (Octave), gouvern. de Gênes pour le roi de France, se rend prisonnier entre les mains du marquis de Pescaire, XVII, 389.

Frégose (Paul-Baptiste), lieutenant de M. Damville, est tué d’un coup de canon dans une sortie de la garnison de Fossan, XXX, 138. (Mém. de Du Villars.) — Défait dans une embuscade près de Givet le bailli d’Avesnes et le seigneur de Trelon, XXXI, 403. (Comm. de Rabutin.) — Passe la Moselle à la nage à la tête de 15 ou 20 chevaux, pour aller attaquer les ennemis, XXXII, 262. Fait une sortie, et sauve le seigneur de Navailles et ses coureurs enveloppés par les ennemis, 315. Tombe sur un parti de fourrageurs, et met le feu à leurs charrettes, 322. Fait une sortie sur la troupe du marquis d’Aremberg, brabançon, 329. (Siége de Metz.)

Freme (Julien) est tué en portant au parlement des mémoires et papiers concernant le procès de plusieurs protestans, XXXIII, 34. Édit rendu à cette occasion, 35.

Fremiot (André), archevêque de Bourges, harangue le Roi au nom de l’assemblée du clergé ; lui remontre les abus des pensions laïques, XLVIII, 164.

Frequeille, homme de bien et lettré, se noie en passant l’eau à Choisy, XLVII, 406.

Fresne (Charles de) est battu par les Comans, I, 390 ; et tué, 392.

Fresne (Julien de), un des juges qui ont condamné Anne Dubourg, est assassiné au Palais même, XX, 87.

Fretel (Robinet) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Friaise (Jean de) prend la croix, I, 102. Est nommé par le comte de Blois pour aller à Venise, 106. Est envoyé à Rome après la prise de Zara, 166. À la bataille d’Andrinople, descend de son cheval, et place dessus le comte de Blois blessé, 354. Est tué à cette bataille, 356.

Froieville (P. de) prend la croix, I, 102. Se rend en Syrie avec Regnaud de Montmirail, 164.

Froieville (Robert de) prend la croix, I, 102.

Froieville (Jean de) se rend en Syrie avec Regnaud de Montmirail, I, 164.

Fronsberg (Georges de) lève à ses frais 14,000 lansquenets, et va au secours de Milan occupé par les troupes de l’Empereur, XVIII, 23.

Frontenac (le sieur de) est chargé par Henri IV de porter son portrait à Marie de Médicis ; devient premier maître d’hôtel de la Reine, XXXVI, 448.

Fuentès (le comte de), général espagnol, s’empare de plusieurs places importantes de la Picardie par la négligence des capitaines français, XXXVI, 295. (Mém. de Cheverny.) — Est envoyé par le roi d’Espagne pour remplacer le duc de Parme, XLI, 174. Fait rechercher ceux qui ont manié les finances, et en punit plusieurs, 177. Surprend la ville de Huy, qu’il emporte d’assaut, XLIII, 20. Fait trancher la tête au sieur de Gommeron ; prend le Castelet par composition, 50. Fait le siége de Dourlens, 56. S’empare de la ville et du château, où il fait un horrible carnage, 58. Investit Cambray, 68. Fait battre cette place ; tient conseil pour savoir s’il continuera le siége, 96. Prend la ville par capitulation, 99. (Cayet.) — XLVII, 141 et 146. Sa mort, XLIX, 109. (L’Estoile.)

Fulgence (le père), cordelier, est exécuté à Rome pour avoir écrit contre le Pape dans la cause des Vénitiens, XLIX, 110.

Fumée (Martin), petit-fils d’Adam Fumée, médecin de Louis XI et maître des requêtes, rend un singulier jugement au sujet de la distance de Sainte-Marie à Agen, XXXVII, 314.

Furstemberg (le comte de) vient à Paris de la part de l’Empereur demander du secours au Roi contre l’électeur palatin, élu roi de Bohême, L, 454.

Fusil (Marie-Antoine), curé de S.-Barthelemy à Paris, est poursuivi en justice sur trois chefs d’accusation, XLVIII, 343. Exhorte ses paroissiens à la paix et à l’union, XLIX, 92. Prêche hardiment contre les jésuites, 175.

Fustemberg (Guill. de) rétablit la discipline parmi les lansquenets, XVIII, 319. Assiége la ville de Luxembourg, puis se retire en Allemagne, 482. Force Luxembourg à capituler, ainsi que la ville de Commercy, 524. Se rend maître de Vitry, 535. Est fait prisonnier, et conduit à Paris à la Bastille, 548.