Table générale et analytique, 1re série/D

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D

Dadon (Nicolas), ancien recteur de l’université, est pendu et brûlé pour cause de sodomie, XLV, 309.

Dadrœus (Jean), docteur en théologie et pénitencier de Rouen, à la suite d’une procession générale faite dans cette ville, prêche le peuple, et lui fait jurer de mourir plutôt que de reconnaître Henri de Bourbon roi de Navarre, XLVI, 231.

Daire (Jean), cousin d’Eustache de S.-Pierre, se sacrifie généreusement avec lui pour ses concitoyens, IV, 115.

Daisné, gentilh. du Bourbonnais, abjure publiquement la religion prétendue réformée, XLVII, 429.

Daliboust, premier médecin du Roi, meurt pour une parole trop libre qu’il a dite à Sa Majesté, XLVII, 72.

Dallincourt, fils du secrétaire Villeroy, fait le serment de prevôt de Paris, XLVI, 257.

Damfrie, excellent graveur, meurt de la peste avec plusieurs autres personnes, XLVII, 536.

Damiette (le capit.) charge à l’improviste les pionniers et mineurs allemands près de la grosse tour du château de Peronne, en tue un grand nombre, et fait quelques prisonniers, XIX, 171.

Damiette, ville d’Égypte. Description de cette ville ; combien de fois elle fut assiégée par les chrétiens, III, 16. Les Français offrent de la rendre au sultan Touran-Chah ; observations historiques à ce sujet, 28. Travaux que fait faire Bibars à la nouvelle Damiette, lorsqu’il apprend que Louis IX projette une nouvelle expédition en Égypte, 35.

Dammartin (Antoine de Chabannes, comte de), dépose devant le chancelier de France contre le Dauphin, XI, 183. Soutient son accusation devant lui-même en présence du Roi, 184. Reçoit ordre d’entrer en Dauphiné et de se saisir de ce prince ; ne peut l’atteindre, 202. Est poursuivi par le Dauphin, devenu roi, 229. Est introduit devant lui et lui demande justice ; est banni du royaume ; y rentre, et se remet lui-même dans les mains du bailli de Mâcon ; est enfermé au Louvre, déclaré une seconde fois criminel de lèse-majeslé, exilé dans l’île de Rhodes ; texte de l’arrêt qui le concerne, 250. Est mis à la Bastille ; parvient à se sauver ; comment il rentra depuis en grâce, devint maître de l’hôtel et lieutenant général du Roi en Champagne ; tableau des traitemens et pensions dont il jouit, 251. Se fait livrer la ville d’Amiens ; sa réponse au duc de Bourgogne, XII, 10. (Introd.) — Est mis à la Bastille, d’où il s’échappe, et se rend auprès des ducs de Bourbon et de Berri, XIII, 267. Prend sur Geoffroy Cœur, fils de Jacq. Cœur, les places de S.-Fargeau et S.-Morice, et le fait lui-même prisonnier, 268. Par le traité de Conflans, obtient de grands dons et la restitution de toutes ses terres, 319. (J. de Troyes.)

Dammartin (le comte) seconde le seign. de Pontdormy attaqué près de Térouenne, et tous deux défont les Espagnols et les Allemands, XVII, 472. Est tué au siége de Peronne, XIX, 173.

Damours (le ministre) est mandé au conseil du Roi à Chartres pour avoir osé prêcher pendant l’absence du Roi ; parole de M. de Nevers à ce sujet ; comment il l’explique au Roi, qui en est offensé, XLVI, 329. Menace le Roi, présent au prêche, du jugement de Dieu s’il se convertit, 391.

Dampierre (Eudes de) se croise à Cîteaux, I, 128. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174.

Dampierre (Renaud de) prend la croix, I, 102. Se rend dans la Pouille, 134. Est fait prisonnier par les Turcs près d’Antioche, 260.

Dampierre (Richard de) se croise à Cîteaux, I, 128. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174.

Dampierre (le comte de) assiste Henri de Transtamare au siége de Tolède, IV, 445.

Dampierre (le bâtard de) est tué sous le château de Luxembourg par une coulevrine, IX, 396.

Dampierre (le seign. de), lieutenant du Roi à Ardres, est tué dans une entreprise tentée contre la garnison de Calais, XIX, 587.

Dampont (le bâtard) est tué dans une affaire qui a lieu près de Dourlans, XVII, 362.

Dandolo, doge de Venise. Son caractère, sa prudence, sa valeur ; il offre de prendre part à la croisade, et d’équiper 50 galères, I, 14. Propose aux Français de se joindre aux Vénitiens pour recouvrer la ville de Zara en Dalmatie, 21. Exhorte dans l’église de S.-Marc le peuple de Venise à prendre la croix et à le suivre, 22. Parvient par son autorité à mettre fin au combat que se livrent les Français et les Vénitiens dans les murs de Zara, 23. Prémunit les chefs croisés contre les piéges que leur tendent les Grecs, 31. Empêche que l’armée alliée ne suive tout entière Alexis en Asie, 38. Pense à faire la conquête de l’Empire grec, 48. Entre en conférence avec Murtzuphle, 49. Issue de cette conférence, 50. Est dispensé du serment que font les seigneurs latins de prêter foi et hommage au prince qui seroit nommé empereur, 57. Déclare qu’il ne veut point de l’empire, 58. Combat en Asie contre Théodore Lascaris, 75. Meurt à la suite de cette expédition ; son courage et sa fermeté, 82. (Notice.) — Son caractère, 106. Réponse qu’il fait aux députés des seigneurs français, 108. Autre réponse qu’il leur fait en plein conseil, 110. Son discours dans l’église de S.-Marc ; il notifie aux députés la résolution du sénat et du peuple, 116. Propose aux Vénitiens de prendre Zara afin de subvenir aux dépenses des croisés, 138. Fait la même proposition aux croisés eux-mêmes, 139. Consulte les seigneurs croisés sur la capitulation offerte par la ville de Zara, 150. Leur propose de passer l’hiver dans cette ville, et de se la partager, 154. Débarque à l’abbaye de S.-Étienne à 3 lieues de Constantinople avec les comtes et barons, 182. Son discours au conseil, 184. Monte sur une galère avec le jeune Alexis, et vogue le long des murs de Constantinople pour le faire voir aux habitans, 194. Attaque cette ville par mer ; son courage et ses exploits, 214. Se rend maître de 25 tours, 216. Quitte ces tours et va au secours du camp, 220. Envoie dans la ville savoir ce qui s’y passe, et requiert l’empereur Isaac de ratifier les traités faits par son fils, 224. Assemble les princes croisés pour délibérer sur la conduite du jeune Alexis, 244. Garde Constantinople pendant l’expédition de l’empereur Baudouin, 290. Prie Ville-Hardouin d’aller à Andrinople apaiser le différend survenu entre le marquis de Montferrat et l’empereur Baudouin, 302. Réconcilie ces deux princes, 310. Se rend auprès de l’empereur Baudouin devant Andrinople, 350. Se joint à Ville-Hardouin après la bataille livrée auprès de cette ville, et se retire à Rodosto, 360. Meurt à Constantinople et est enterré à Ste.-Sophie, 376. (Ville-Hardouin.)

Danès (P.) est nommé par François I professeur de grec, XVII, 55.

Daniel (le père), prieur des Augustins de Montargis, reçoit en 1607 une lettre qui l’avertit qu’un nommé Ravaillac doit tuer le Roi dans trois ans, XLIX, 106 et suiv.

Daniot et Turquant, juifs, conseillers intimes de Pierre-le-Cruel, auteurs de la mort de la reine Blanche, IV, 367. Bannis de la cour de ce prince, prennent le chemin de Lisbonne, 369. Arrêtés par Matthieu de Gournay, lui donnent les moyens de faire entrer Henri de Transtamare dans Séville, 370. Turquant entre secrètement dans la ville, et décide les juifs à seconder Henri, 371. Daniot et Turquant reçoivent, pour récompense du service qu’ils ont rendu à Henri, une autorité presque souveraine sur les bourgeois de Séville, 388. Traduits ensuite devant ce prince comme auteurs du meurtre de la reine Blanche, ils rejettent ce crime l’un sur l’autre, 389. Ont ordre de se battre en champ clos ; Turquant perce le bras à Daniot, 390. Pendant qu’ils sont aux prises, la foudre du ciel tombe sur eux et les brûle, 391. Effet que cet événement produit sur les spectateurs, 392.

Dantham, un des Seize, est arrêté à Melun ; tout le parti s’intéresse à lui ; il est condamné à la roue, XLVI, 350. Est exécuté, 599.

Dasserac (le marquis) et le fils du capitaine Marchant s’entre-tuent en duel pour une légère querelle, XLVII, 130.

Daurat présente à Henri II, à son entrée à Paris, des odes en grec et en latin, XX, 46.

David, avocat, est envoyé à Rome par les chefs de la Ligue pour en faire approuver les articles par le Pape, et tué en chemin, XXXVIII, 260.

David, bâtard de Bourgogne, est élu évêque d’Utrecht, X, 218.

David (Jean). Ses Mémoires, qui tendent à prouver que la maison de Lorraine a de justes prétentions à la couronne de France, sont imprimés par les protestans après sa mort, XLV, 144.

David, bachelier en théologie, vient supplier la Reine de lui faire justice de l’évêque de Paris, XLIX, 181.

Déageant, secrétaire du Roi, devient un des principaux confidens de M. de Luynes, L, 383.

Debar, du parti bourguignon, sauve Juvénal des Ursins et sa famille, VI, 338.

Decluseaux, commandant de Noyon pour la Ligue, fait sa soumission au Roi, et lui remet cette ville, XLII, 328.

Décrétales ; ce que c’étoit ; sur quels principes elles reposoient, II, 60. L’état où se trouvoit l’Europe les rendit en quelque sorte nécessaires ; elles sauvèrent la société, 61. Opinion de Hume et de M. Ancillon à ce sujet, 62.

Decroze, gentilhomme protestant, est pendu à Rouen après la prise de cette ville, XXXIV, 162.

Del-Camp (le seign. Stephe), favori de don Fernand de Gonzague, est tué près de Brignoles en Provence, XIX, 64.

Delgi (Guill.), chevalier croisé, tué dans une sortie, I, 210.

Démétrius, second fils de Théodore d’Épire, succède à son frère Jean, mort peu de temps après son père ; se plonge dans la débauche ; est livré à Vatace par le peuple de Thessalonique, et relégué dans une forteresse, I, 503.

Démétrius, fils du marquis de Montferrat et de Marguerite de Hongrie, est mis par le Pape sous la garde de Guill. de Montferrat son frère aîné, I, 462. Gouverne avec sa mère le royaume de Thessalonique ; reçoit des secours du Pape contre le despote d’Épire, 471. Part avec son frère Guill. de Montferrat pour secourir l’emper. Robert ; ne peut suivre les projets de Guillaume, qui meurt en chemin, et revient presque seul auprès de sa mère ; sa mort, 576.

Démétrius, grand duc de Moscovie, est cruellement tué par ses sujets, XLVIII, 25.

Demiselle, femme de mauvaise vie d’Arras, est arrêtée comme vaudoise, XI, 62. Est mise à la torture, dénonce un nommé Jean Levitte, vaudois comme elle ; Levitte désigne un grand nombre de complices, 64. Détails sur la vauderie et sur le procès des vaudois, 66. Les accusés avouent les crimes qu’on leur impute ; tous sont condamnés à être brûlés, 71. Au moment de l’exécution, tous protestent de leur innocence, et disent que c’est la torture qui leur a arraché leurs déclarations ; tous meurent en bons chrétiens, 72.

Denbigh (le comte de), beau-frère du duc de Buckingham, conduit une flotte anglaise devant La Rochelle, LI, 96. S’en retourne sans avoir rien pu faire pour les Rochellois, 98.

Deniset, de Chaumont, conduit avec Caboche les bandes de Paris aux ordres du duc de Bourgogne, VII, 257.

Derby (le comte de) remporte de grands avantages sur les troupes françaises dans la Guyenne, IV, 107.

Derby (le comte de), depuis roi d’Angleterre sous le nom de Henri, joûte avec Boucicaut entre Boulogne et Calais, VI, 430.

Dermenonville (P. L’Orfèvre, seign.), livre pour argent la place de Pont-Saint-Maixance aux Bourguignons, XIII, 273.

Desavenelles, bourgeois de Blois, dépositaire du secret de La Renaudie, va le confier à un secrétaire du cardinal de Lorraine, XX, 88 ; XXVII, 426 ; XXXIII, 48.

Desbarreaux (le sieur), trésorier de France, est envoyé à Orléans auprès du sieur d’Antragues pour le gagner au parti du Roi ; mauvais succès de sa mission, XLIV, 61.

Desbories (le chevalier) est tué à la bataille de Ravennes, XVI, 45.

Deschamps, gentilh. de la maison du Roi, est tué sur le môle du port à Naples, XIV, 266.

Deschapelles, gouverneur de Sirk, est condamné à avoir la tête tranchée pour s’être rendu mal à propos, LI, 211.

Descontrans (le seign.), nommé Cohem par Comines, livre la ville d’Aire aux gens du Roi, et reçoit pour récompense la charge de 100 lances et 30,000 écus d’or, XIV, 105.

Descufans, gentilh., est tué en duel après avoir prié Dieu pendant deux heures, XLVIII, 24.

Desessarts (le chev.) se met à la poursuite de Marcel et de ses complices, IV, 139.

Desessarts (P.) remplace Tignonville dans la charge de prevôt de Paris, VI, 276. Arrête Muntagu, et préside la commission qui le condamne, 285. Ose contrarier le duc de Bourgogne ; menace terrible qu’il en reçoit ; est nommé surintendant des finances ; son portrait par le moine de S.-Denis, 286. Perd sa charge, et suit en Flandre le duc de Bourgogne, 293. Revient à Paris ; y excite un soulèvement, et redevient prevôt, 294. Avertit le duc d’Orléans du danger qu’il couroit de la part du duc de Bourgogne, 302. Traite avec le Dauphin retiré à Melun, 303. Fait avertir les princes qu’ils seront égorgés s’ils se rendent aux États, 304. Accusé, prend la fuite, et devient un des plus zélés partisans du Dauphin, auquel il conseille de rentrer dans Paris ; y rentre lui-même, et s’empare de la Bastille, 305. Trompé par les promesses du duc de Bourgogne, rend ce château ; est arrêté, jugé et exécuté, 307.

Desgais ou d’Esguain, gentilh. huguen. du pays Chartrain, compose des vers contre le Roi, dont il s’avoue auteur au Roi lui-même ; il est pendu en Grève, et son corps, ainsi que ses écrits, sont brûlés, XLV, 284.

Deslagues (le baron) tue en duel un écuyer du duc d’Épernon, et meurt lui-même d’une blessure, XLVIII, 36.

Deslandes, jacobin, fait, à l’occasion de la mort d’Henri IV, le plus chrétien et le plus édifiant de tous les sermons faits sur le même sujet, XLIX, 63.

Desmarais (le chev.) se bat en duel avec M. de Dunes, et est tué avec un de ses frères, XLIX, 130.

Desmarets, avocat général, dans une grande assemblée de prélats, seigneurs et magistrats, fait valoir les dernières volontés de Charles V ; proclame le résultat des délibérations des quatre arbitres nommés pour accorder les prétentions des princes, VI, 180. Est chargé d’une médiation qui le perd, 187. Vient, à la tête des principaux bourgeois de Paris, solliciter du Roi le pardon de la ville ; comment il est reçu par le duc d’Anjou, 188. Parvient à contenir une seconde fois les bourgeois de Paris, mais ne peut obtenir qu’ils déposent leurs armes, 190. Arrangement qu’il parvient à conclure entre le gouvernement et les habitans de la capitale, 191. Reste à Paris pour réprimer l’impétuosité du peuple et prévenir la guerre civile, 194. Est arrêté, jugé, condamné à mort ; ses paroles avant de mourir, 195.

Desnitre (Roger) se rend à Venise, I, 146.

Despesse (le présid.) meurt à Senlis de déplaisir de savoir le siége de Paris levé, XLVI, 97.

Despeuille, gouvern. de S.-Jean-de-Losne, est tué en voulant entrer dans la ville de Seurre, XXXV, 373.

Desportes (Phil.), poëte, sert d’intermédiaire entre Villars-Brancas, gouverneur de Rouen pour la Ligue, et le cardinal de Bourbon, du conseil du Roi, XL, 352. (Mém. de Cayet.) — Prêche les frères hiéronimites, XLV, 302. (L’Estoile.)

Desportes (l’abbé) est envoyé par Villars, gouverneur de Rouen, pour traiter avec le Roi de la soumission de la Normandie, XLII, 231. Reçoit plusieurs bienfaits du Roi pour avoir travaillé à cet accord, 232.

Desportes-Beuvilliers, muni d’un passe-port du Roi, enlève tout ce que le duc de Mayenne a à Paris, XLVI, 629.

Desvignes (Pierre), chancel. de l’emper. Frédéric II, est envoyé auprès du roi de France pour lui demander sa médiation, II, 86. Est accusé d’avoir corrompu le médecin de l’Empereur pour servir les projets de Mainfroy ; son supplice ; il se donne la mort en prison, 95.

Desyvetaux est nommé par le Roi gouverneur du Dauphin malgré la Reine, XLVIII, 229.

Deux-Ponts (Wolfgand de Bavière, duc de), entre en France pour seconder les protestans ; traverse la Bourgogne, se rend maître de La Charité-sur-Loire, XXXIII, 253. Meurt à Escars de maladie, 458. (Mém. de Castelnau.) XXIV, 256. — Vers à sa louange, XLV, 68. (L’Estoile.)

Deymer (Jean), gentilh. au service du comte d’Armagnac, est écartelé comme traître envers le Roi, XIII, 429.

Dgemal-Edden-ben-Iagmour, gouverneur de Damas, envoie au Sultan deux vers en réponse à la lettre que ce prince lui avoit adressée sur sa victoire contre les Français, III, 43.

Diacette (le comte) est tué par Pierre Choesel de La Meuse, à la suite d’une querelle ; son dévouement à la cause du Roi, XXXVII, 445.

Diago de Valière, chevalier espagnol, joûte avec le seign. Thibaut de Rougemout au pas d’armes exécuté près de Dijon, IX, 336. Joûte une seconde fois contre Jacq. de Challant, 361.

Diane d’Angoulême, fille naturelle de Henri II, entame avec le duc d’Épernon une négociation entre Henri III et le roi de Navarre, XX, 225.

Diane de Poitiers, fille du comte de S.-Vallier, et mariée au seign. de Brezé, vient à la cour solliciter la grâce de son père, XVII, 63. Après la mort de son mari reparoît à la cour ; sûre de l’ascendant qu’elle a pris sur l’esprit du jeune duc d’Orléans, veut lui faire jouer un rôle important dans la politique ; se déclare zélée catholique, 117. (Introd.) — Fait exiler la duchesse d’Étampes, sa rivale d’ambition, XX, 38. Est faite duchesse de Valentinois, 40. Fait donner le gouvernement de Piémont au duc de Brissac, 48. Prodigue les soins les plus empressés à la Reine, dangereusement malade, 52. (Introd.) — Se retire de la cour à l’avènement de François II ; rend les pierreries de la couronne, XXIV, 256. (Tavannes.) — Engage le prince de Melphe à se démettre du gouvernement de Piémont, XXVIII, 384. Fait nommer le duc de Brissac à sa place 385. (Du Villars.)

Diégo d’Ibarra (don) est envoyé de la part du roi d’Espagne pour résider auprès du duc de Mayenne, XLIV, 234. Cherche à excuser le meurtre du président Brisson et des trois autres conseillers du parlement, 241.

Diégo (don) de Castille est fait prisonnier près de Fécamp par l’armée du Roi, XLVI, 252.

Diest (Thierry de) se rend à Venise, I, 146.

Dinan (Ch. de) aide Duguesclin, renversé à la bataille d’Auray, à se remettre sur pied, IV, 298. Se rend prisonnier à Chandos, 301.

Dinde (Janin), écuyer, maître d’hôtel du comte d’Étampes, est tué par les Gantois, X, 96.

Diou (le command. de), envoyé à Rome par le duc de Mayenne et les ligueurs, trompe le Pape par de faux rapports contre Henri III et Henri IV, XXXIX, 313.

Disette de Paris pendant le siége fait par Henri IV, XXXVI, 156. Le légat du Pape et l’ambassadeur d’Espagne vendent jusqu’à leur vaisselle pour nourrir les Parisiens ; le dernier fait battre des demi-sols aux armes d’Espagne, qu’il fait jeter au peuple, 158. (Mém. de Cheverny.) XL, 103 ; XLVI, 55 et suiv. Une visite est ordonnée dans toutes les maisons des ecclésiastiques, séculières et régulières, 57. Le conseil des Seize ordonne que les ecclésiastiques donneront à manger une fois le jour aux pauvres qui leur seront désignés ; les chiens et les chats sont tous tués pour servir de nourriture ; on a recours au trésor de S.-Denis, 58. La ville de Paris fait un vœu à Notre-Dame-de-Lorette pour la délivrance du siége ; en quoi consiste ce vœu, 59. On étale au coin des rues des marmitées de chair de cheval, âne et mulet, qui est le manger ordinaire du peuple ; le pauvre mange du pain d’avoine et de son, des chiens, des herbes crues, 62. Les prédicateurs l’entretiennent de mensonges, 63. Un grand nombre de pauvres se nourrissent d’oing ; les bourgeois de Paris, pressés par la faim, vont couper la moisson, au risque d’avoir les jambes ou les bras mutilés, 64. Du pain blanc se vend un écu la livre, un minot de bled huit écus, 65. Les principaux prédicateurs prêchent le matin et le soir pour exhorter les pauvres à la patience, leur promettant le paradis s’ils viennent à mourir pendant la famine ; noms de ces prédicateurs, 66. Plusieurs habitans se jettent pendant la nuit dans les fossés, et vont demander du pain au Roi ; une dame riche de 30,000 écus, ne trouvant pas de quoi vivre avec son argent, se nourrit, elle et sa servante, de la chair salée de ses petits enfans morts de faim, 67. Grand nombre de pauvres, sortis pour aller couper des blés, sont presque tous blessés ou tués par les royalistes ; attroupement de bourgeois armés au Palais pour demander du pain ou la paix, 69. Prix du beurre salé et du beurre frais, 72. Placard affiché contre l’ambassadeur d’Espagne, 73. Vers faits contre les ligueurs, qui se nourrissent d’ânes et de chevaux ; attroupement armé d’un grand nombre des meilleurs bourgeois de Paris, qui désirent voir le Roi dans la ville ; il est dissipé par M. de Nemours, 74. Plusieurs sont arrêtés, quelques-uns rachetés, 76. Une pauvre femme mange la peau d’un chien, 78. On publie qu’il est permis à toutes personnes de sortir de la ville ; la disette augmentant, on mange du pain fait d’os pulvérisés ; ceux qui en mangent en meurent, 79. Le setier de blé se vend cent écus, le beurre six et sept francs la livre, 82. Le pauvre peuple mange les chiens morts tout crus dans les rues, les tripes, les rats, les souris, les peaux et cuirs ; les lansquenets vont à la chasse des enfans, et en mangent trois ; enfin le siége de Paris est levé, 84. On rouvre la boucherie de chair de cheval, 111. Grande mortalité dans Paris, causée par suite de la famine ; la maladie emporte un plus grand nombre de ligueurs, 113. (L’Estoile.)

Disimieu, gentilh. du Dauphiné, commandant de Vienne et du château de Pippet pour la Ligue, se soumet au Roi, et rend ces places au connétable de Montmorency, XLIII, 34. Appelé en duel, il est blessé d’un coup d’épée et d’un coup de poignard ; guérit de ses blessures, 88.

Dobory (Martin), parent du palatin de Lubellin, va trouver à Connin l’évêque de Valence ; l’entretient de l’élection du roi de Pologne, et se rend en France pour voir le duc d’Anjou, XXXVIII, 89. Revient en Pologne faire au sénat un récit fidèle de l’état de la France, 144.

Dœmonologie de Sorbonne (la nouvelle) : écrit contre les prêcheurs et docteurs de la Ligue ; propositions séditieuses et régicides qui y sont contenues et combattues, XLVI512.

Dolé, avocat, plaide au parlement contre les jésuites en faveur des curés de Paris, XXXVI, 284.

Dolon (Jean) est donné pour écuyer à Jeanne d’Arc, VIII, 157.

Dombes (Henri de Bourbon, prince de), vient à la cour ; de Thou lui présente sa traduction en vers latins de l’Ecclésiaste de Salomon ; le prince l’honore de son amitié, XXXVII, 414. (J.-A. de Thou.) — Il va assiéger Craon avec le prince de Conti, XLI, 63. Est forcé de se retirer, 68. Retourne à Vitré, 70. (Mém. de Cayet.)

Dome (J.) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Doria (André) part de Marseille avec 14 galères, et fait la guerre aux Génois ; pourquoi il est forcé de se retirer à Savone, XVIII, 46. Retient à Gênes le marquis Du Guast prisonnier, qui devoit être mené en France, 64. Est envoyé en Sicile à la tête d’une armée navale ; forcé de prendre terre en Sardaigne, emporte d’assaut la ville de Sassari ; rentre dans Gênes, 65. Comment il quitte le service du Roi pour celui de l’Empereur, et envoie des rafraîchissemens à Naples, 66 et 68. Poursuit sur mer les galères commandées par Barbezieux ; soulève Gênes contre les Français, et s’en fait le seigneur, 80. Équipe une armée de mer pour le service de l’Empereur, 301. Arrive en Provence au camp de l’Empereur avec des vivres et de l’argent, XIX, 150.

Doria (Ant.), cousin d’André Doria, passe au service de l’Empereur, emmenant les galères qu’il commande au nom du Roi, XVIII, 69.

Doria (Janetin) prend quatre galères françaises qu’il emmène au port de Villefranche, XIX, 429.

Doria (Philippin), neveu d’André Doria, gagne une bataille navale près de Capodorsa contre Hugues de Moncade et le marquis Du Guast, généraux de l’Empereur ; envoie ses prisonniers à Gênes, XX, 369. (Comm. de Montluc.) — Renvoie sans rançon à M. de Vieilleville les prisonniers faits devant Nice, XXVI, 118. (Vieilleville.)

Doriole (P.), chancelier de France après la mort de Guill. Juvénal des Ursins, est envoyé auprès du duc de Bourgogne pour traiter de la paix avec lui, XII, 62. Conseille au duc de ne point dissoudre son armée, pour obtenir plus tôt la confirmation de la paix, 63. (Mém. de Comines.) — Est long-temps retenu à Moulins, puis délivré, XIII, 267. (J. de Troyes.)

Dorme (Henri) se rend à Venise, I, 146.

Dormy (Cl.), évêque de Boulogne, est mis à la Bastille avec deux dames pour charmes et sorcelleries, puis relâché faute de preuves, XLVII, 470.

Dorsan (Jacq.), maître de l’artillerie du duc de Bourgogne, est tué au siége de Beauvais, X, 282.

Dourlens, ville de Picardie, prise en 1595 par les Espagnols, qui y font un horrible carnage ; noms des capitaines qui y sont tués, XLIII, 58.

Dourtain (Gasp. de), écuyer bourguignon, offre de disputer le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par Jacq. de Lalain, X, 29.

Doyac, gouvern. de la province d’Auvergne, reçoit du Roi une certaine quantité de harnais venant de Milan pour le duc de Bretagne, et saisis par les gens et commis de ce gouverneur, XIV, 98.

Drack (Franc), amiral anglais, est envoyé à S.-Domingue pour se rendre maître de la petite île S.-Jean, et y attendre la flotte espagnole à son retour du Pérou ; peu de succès de cette entreprise, XLIII, 197.

Dragut-Bey, commandant une flotte turque, assiége S.-Boniface dans l’île de Corse ; partage avec le capit. Termes l’artillerie et les munitions de la place, XXIX, 249.

Dreux de Beaurain prend la croix, I, 104. Se retire de l’armée qui marchoit contre Johannice, 408.

Dreux (P. de), comte de Bretagne, se croise en faveur du jeune Baudouin, I, 493.

Dreux de Cressonessart prend la croix, I, 102. Se rend auprès du roi de Hongrie avec Simon de Montfort, 170.

Dreux (de), archidiacre de Paris, harangue Henri IV à la cathédrale le jour de son entrée à Paris, XX, 176 ; XLII, 198.

Dreux de Struen, tué au siége de Corinthe, I, 336.

Dreux (le comte de), neveu du comte d’Essex, est tué devant Rouen, XL, 353.

Dreux (la ville de) est assiégée et prise par Henri IV ; détails à ce sujet ; reproches que se font les ducs de Mayenne et de Féria sur cet événement, XLVI, 487.

Dreux (bataille de), livrée en 1562 entre les catholiques et les protestans ; le connétable de Montmorency y est fait prisonnier, ainsi que le prince de Condé ; le duc de Guise reste vainqueur, XXVIII, 61. (Mém. de Vieilleville.) XXXIII, 240 et suiv. Noms des seigneurs qui y furent blessés ou tués ; nombre des morts, 249. (Castelnau.) XXXIV, 49 et suiv., 172 et suiv.

Dros (le capit. Ch. de), piémontais, forcé de rendre Montdevi au marquis Du Guast, se retire à Roque-de-Bau, qu’il répare et fortifie, XIX, 479. (Mém. de Du Bellay.) XX, 436. — Est tué à la bataille de Cerisolles, 437. (Mém. de Montluc.)

Dubois (Jean), jeune chevalier, fait serment de porter l’étendard de Duguesclin sur la tour de Bressière, V, 104. Tient sa promesse, 105.

Dubois (J.), seign. de Hannequin, est blessé au siége de Schendelbeke, X, 136.

Dubois (Jacq.), docteur en théologie et doyen de Notre-Dame d’Arras, interroge les vaudois, X, 63. Est d’avis qu’ils soient brûlés, 67. Tombe malade, et perd la raison ; sa maladie est regardée par quelques-uns comme une punition de Dieu ; sa mort, 91.

Dubois (l’abbé), de l’ordre de Cîteaux, prêche à S.-Eustache avec beaucoup de violence contre les jésuites ; le jacobin Anselme Cochu prêche de même à S.-Gervais, XLIX, 42. L’abbé Dubois traite les jésuites plus doucement que de coutume ; on l’accuse d’avoir chanté la palinodie ; ce dont il se défend, 62.

Dubois (le capit.), du parti de la Ligue, surprend Selles en Berri, et l’enlève au parti du Roi, XL, 350.

Durouchage (le seign.) est envoyé en Roussillon avec des instructions doubles, les unes publiques, les autres secrètes, XII, 183 et suiv. Correspondance entre lui et le Roi, 186. Est envoyé auprès du roi de Castille pour traiter de la paix ; conclut une trève de deux mois, XIII, 214.

Dubourg (Anne), conseiller au parlement de Paris, poussant jusqu’au fanatisme son enthousiasme pour les nouvelles doctrines, est arrêté par ordre du Roi, XX, 83. Quelques détails sur son procès ; il périt sur l’échafaud avec intrépidité, 87. XXXIII, 27.

Dubourg, gentilhomme du duc de Mayenne, reçoit le gouvernement de la Bastille, XLVI, 215. Rend la Bastille, et en sort avec l’écharpe noire ; refuse de reconnoître le Roi, et menace M. de Brissac, XLVII, 15 et 28.

Dubourg (Ant.) succède à Duprat dans la charge de chancelier ; est plus connu par son neveu Anne Dubourg, XVII, 130.

Dubreuil, peintre du Roi, meurt en moins de 24 heures de la colique appelée miserere, XLVII, 362.

Ducaurroi (Eustache), maître de musique de Charles IX, Henri III et Henri IV, est enterré dans l’église des Augustins ; son épitaphe faite par M. Formé son successeur, XLVIII, 304.

Duchatel (Jacq.), évêque de Soissons, se précipite seul au milieu des Turcs, et est tué par eux, II, 309.

Duchés, comtés ; ce qu’ils étoient au commencement de la monarchie ; comment ils ont été multipliés par l’autorité des rois, XXIV, 301 et suiv.

Duchesne est rompu en place de Grève pour un meurtre commis 20 ans auparavant, XLVII, 170.

Dudicourt, conseiller au parlement, perd tout son bien au jeu, LVIII, 241.

Duels : moyens proposés pour les prévenir et les arrêter, XXIV, 29.

Dufay (le bâtard), guidon de Bayard, le débarrasse de la foule des ennemis qui l’enveloppent, XV, 315.

Dufour, conseiller en la grand’chambre, meurt à l’âge de 80 ans et plus ; son caractère, XLVII, 405.

Duglas (Jacq.), frère du comte de ce nom, seigneur écossais, soutient une entreprise d’armes contre Jacq. de Lalain, IX, 446 et suiv.

Duguesclin (Bertrand) prend parti pour Charles de Blois, IV, 146. Soumet les places de Charles-le-Mauvais ; est fait prisonnier à Auray, 147. Est envoyé en Espagne avec les grandes compagnies, 148. Est rappelé en France ; reçoit l’épée de connétable ; vend ses meubles et sa vaisselle pour lever des gens de guerre ; disperse partout les Anglais, 153. Poursuit ses conquêtes dans le Poitou, 154. Délivre l’Aunis et la Saintonge, soumet la Bretagne, 155. Est envoyé en Guyenne ; meurt de maladie devant Châteauneuf-de-Randon, dont le commandant anglais vient déposer les clefs sur son cercueil ; cette reddition de Châteauneuf-de-Randon autrement racontée par une chronique, 161. (Précis des guerr. ent. la Fr. et l’Angl.) — Fit voir dans son enfance le goût qu’il avoit pour la guerre, 166. Sa naissance, sa famille ; son extérieur désagréable le fait rebuter par ses parens, 167. Il en est maltraité, et devient plus sombre et plus mélancolique ; ne peut supporter la préférence qu’on donne à ses frères ; comment il en témoigne un jour son indignation, 168. Une juive l’apaise et lui prédit une haute fortune, 169. Sa reconnoissance envers elle fait un peu revenir sa mère de la mauvaise opinion qu’elle avoit de lui, 170. Son humeur bouillante le met aux mains avec tout le monde ; il n’aime qu’à se colleter et à se battre avec les enfans de son âge, 171. Fait son apprentissage de la guerre avec les petits villageois ; est renfermé quatre mois dans une chambre, 172. Manière dont il en sort ; comment il va à Rennes se réfugier chez une de ses tantes, et comment il y est reçu, 173. Témoigne un plaisir incroyable pour tous les exercices que son oncle lui fait faire ; se dérobe secrètement pour aller disputer le prix de la lutte, 174. Le remporte ; est grièvement blessé, 175. Fait sa paix avec son père ; court tous les tournois ; fait pressentir qu’il se distinguera un jour dans la profession des armes, 176. Ancienne coutume en France de courre la lance ; ce qu’elle avoit d’avantageux, 177. Duguesclin se reproche intérieurement sa mauvaise mine, et se plaint de la négligence de son père pour lui ; comment il s’y prend pour aller rompre une lance à un tournoi qui a lieu à Rennes, 178. Comment il y triomphe et quelle surprise il y cause, 179. Joie de son père et de sa mère ; il prend parti pour le comte Charles de Blois, 180. Surprend et enlève le château de Fougeray, 181. Danger qu’il court dans cette occasion, 182. La réputation de sa bravoure se répand partout, 183. Il épie tous les mouvemens des ennemis ; leur donne toutes les nuits de nouvelles alarmes, 184. Met le feu aux tentes des Anglais, 185. Les surprend endormis, et en fait une cruelle boucherie ; comment il fait entrer dans Rennes 100 charrettes chargées de vivres destinés pour le camp ennemi, 191. Sa générosité envers les charretiers, 192. Les renvoie au duc de Lancastre, 193. Comment il reçoit le héraut que ce duc lui adresse, 194. Se rend au camp des Anglais ; son entrevue avec le duc de Lancastre, 196. Refuse de prendre parti dans son armée, 197. Accepte le défi de Brambroc, 198. Reçoit en présent un beau coursier du duc de Lancastre, et retourne à Rennes, 199. Va entendre la messe, et se recommande à Dieu avant de partir pour le combat, 200. Résiste aux instances de sa tante, qui veut l’en détourner, 201. Triomphe de Brambroc, lui laisse la vie ; sa galanterie en cette occasion, 202. Rentre dans Rennes au milieu des applaudissemens, 203. Fait une sortie contre les Anglais ; brûle une de leurs machines, 204. Propose au duc de Lancastre un moyen de lever le siége sans paroître trahir le serment que ce prince avoit fait, 205. Lui verse à boire, et lui demande où se doit continuer la guerre, 206. Court à la défense de Dinan, 208. Description d’un combat qu’il soutint contre un chevalier anglais avant d’aller défendre Dinan, 209. Instruit que son frère Olivier a clé fait prisonnier pendant la trève, va trouver le duc de Lancastre dans sa tente, 212. Lui demande justice et l’obtient, 213. Ramasse le gant que lui jette Thomas de Cantorbie, 214. Se bat dans Dinan en champ clos avec lui, après avoir résisté à toutes les instances qu’on lui a faites de renoncer à ce combat, 219. Le renverse, en triomphe complètement, 221. Bénédictions qu’il reçoit de sa tante, 222. Félicitations des habitans de Dinan et des seigneurs anglais, 223. Après la levée du siége de Dinan, prend soin des intérêts et commande les troupes de Ch. de Blois, 224. Vole avec plusieurs seigneurs auprès de lui, 226. Est livré comme otage du traité qui se conclut ; conjure son gardien Felleton de lui dire pourquoi le comte de Montfort le fait garder plus étroitement que les autres, 227. Instruit de la cause injuste de cette rigueur, médite son évasion, l’exécute, et se rend à Guingamp, 229. Comment il se voit forcé de rester dans cette ville pour en secourir les habitans, 230. Donne la chasse à tous les coureurs anglais ; se rend maître de trois places ; débarrasse tout le pays ; va trouver Charles de Blois, qui le marie à une héritière fort riche, la demoiselle Tiphaine ; faveur que lui fait la comtesse de Blois, 231. Se rend auprès de Charles, duc de Normandie ; lui offre son bras et son épée contre les Anglais et les Navarrois, 232. Situation de la France ; embarras du duc de Normandie à cette époque, 233. Duguesclin suit ce prince à Melun, 234. Se trouve à l’attaque du château ; encourage les assiégeans par son exemple et par ses conseils, 236. Monte lui-même à l’assaut, 238. Est renversé dans un fossé plein d’eau ; rappelé à la vie, retourne au combat, et force les assiégés à se renfermer dans la place, 239. Reçoit en récompense de sa bravoure le gouvernement de Pontorson, 240. Attaque Rouleboise, 241. Entre dans Mantes, dont il force les habitans à se soumettre au duc de Normandie, 244. Attaque de nouveau Rouleboise, 245. Effraie le gouverneur par ses préparatifs, et l’oblige à capituler, 246. Se porte aussitôt sur Meulan, 247. Attaque cette place, en enfonce les portes, y pénètre, 249. Fait miner la tour, 250, qui se rend par composition, 251. Reçoit du duc de Normandie, devant le Roi, le commandement de toutes ses troupes, 252. Tient à Rouen un conseil composé des officiers de son armée ; noms des principaux officiers, 253. Va droit au pont de l’Arche, 254. Y fait la revue de ses troupes et les exhorte à bien faire, 255. Se rend à Cocherel, 257. Se met en état de combattre, 259. Envoie inviter le captal de Buc à choisir un terrain égal pour en venir aux mains, 261. Moyen qu’il emploie pour l’attirer à un combat, 262. Ses dispositions, 263. Sa réponse au héraut que le captal de Buc lui envoie, 265. Se distingue à la bataille de Cocherel, 266. Relève le courage des siens par sa présence et ses discours, 267. Abat à ses pieds le baron de Mareuil, 268. Stratagême qui lui procure la victoire, 270. Taille en pièces les recrues qui arrivent aux Anglais, 271. Fait rendre les derniers devoirs aux officiers français tués dans le combat, 272. Envoie à Vernon, puis à Rouen, les prisonniers anglais, et rend compte au Roi du succès de la bataille ; en reçoit pour récompense le comté de Longueville, 273. Part de Rouen avec ses troupes, 274. Investit le château de Valognes ; invite le gouverneur à se rendre, 275. Livre des assauts inutiles, 276. Persiste, contre l’avis de son conseil, à battre la place, 277. Refuse de l’acheter pour de l’argent, et la reçoit par capitulation, 278. Obligé de la prendre de force parce que des chevaliers anglais y étoient rentrés après la capitulation, il leur fait abattre la tête à tous, 280. Comment il se rend maître de la dernière place de la Normandie ; traite avec douceur la garnison anglaise, et comme rebelles tous les Normands qui s’y trouvent, 282. Promet à Charles de Blois d’aller à son secours, 283. Se rend auprès de lui à Guingamp, 284. Le détourne de souscrire aux propositions du comte de Montfort, 286. Vient se placer près des ennemis devant Auray, 291. Fait un carnage horrible de tout ce qui se présente sous sa main ; marche droit à Clisson, 295. Résiste à Caurelay, qui est venu l’attlaquer par derrière, 297. Se défend avec un courage intrépide, 299. Apprenant la mort de Charles de Blois, se rend prisonnier à Chandos, 301. Est conduit à Niort, 303. Est remis en liberté ; va à Paris offrir ses services au Roi, 304. Conjure le roi de Navarre d’être à l’avenir plus religieux observateur des traités, 305. Désire se croiser pour combattre les Infidèles, 306. Propose au Roi de le délivrer des bandes qui désoloient la France, en les envoyant en Espagne pour venger la mort de la reine Blanche ; offre de se mettre lui-même à leur tête, 322. Est envoyé auprès des chefs de ces bandes ; comment il en est reçu, 323. Leur fait part de son projet, qui est goûté de tous, 325. Retourne à Paris faire part au Roi du succès de sa mission, 326. Assemble à Châlons les chefs de bandes, se met à leur tête, et se dirige vers Avignon, 327. Accueil qu’il fait au cardinal que le Pape envoie au devant de lui, 328. Lui déclare nettement qu’il lui faut l’argent demandé, 329. Apprenant que le Pape a fait sur les habitans d’Avignon une levée de deniers pour satisfaire à cette demande, refuse l’argent, exige qu’il leur soit rendu, et que le Pape paie de son propre trésor, 332. Promet au duc d’Anjou de tout faire pour enlever la couronne à Pierre-le-Cruel et la mettre sur la tête de Henri ; fait la même promesse à Henri lui-même, 333. Va camper devant Maguelon, 337. Assiége cette place, 338. S’en empare, et partage le butin à ses troupes, 339. Attaque la ville de Borgues, 340. Y entre de force, 341. Investit la forteresse de Bervesque, 342. S’ouvre l’entrée de cette place à grands coups de hache, 343. En fait brûler les portes, 344. Conseille à Henri de s’emparer de Burgos, 348. Y conduit l’arrière-garde, 349. Entre avec Henri dans Burgos, 355. Va au devant de la femme de ce prince, 357. Entretien curieux des sœurs de cette princesse sur la personne de Duguesclin, 358. Pense à tourner ses armes contre les Sarrasins de Grenade, 361. Se laisse entraîner à l’avis du Besque de Vilaines, qui propose de marcher sur Tolède, 362. Entre avec sa compagnie dans Séville, 375, qui n’est prise qu’après un siége opiniâtre, 376. Conseille à Henri de dépêcher en Portugal quelque chevalier pour savoir quelles sont les dispositions du Roi à l’égard de Pierre-le-Cruel, 378. Propose de faire combattre en champ clos les deux juifs Daniot et Turquant ; est préposé pour veiller à ce que tout se passe dans l’ordre en ce combat singulier, 390. Rassure Henri, et dissipe ses craintes au sujet du prince de Galles, 401. Envoie des espions à l’armée de ce prince, 404. Sa défiance et son opinion à l’égard des troupes espagnoles, 405. Se met en embuscade, 406. Tombe sur l’avant-garde anglaise et la taille en pièces ; retourne à Navarette avec ses prisonniers et son butin ; conseille à Henri de ne rien hasarder, la famine pouvant elle seule faire périr l’armée ennemie, 408. Piqué du reproche que le comte d’Aine lui fait d’avoir peur, se décide à livrer combat, 409. Comment il reçoit le héraut que le prince de Galles lui envoie, 413. Fait ses dispositions ; témoigne de nouveau sa défiance à l’égard des Espagnols, 414. Donne le signal du combat, 415. Vole pour dégager Henri de Transtamare, et l’exhorte à ne pas hasarder sa vie comme un simple soldat ; vole au secours des Espagnols, dont les rangs s’ouvroient déjà, abattant tout ce qui se trouve sur son passage, 416. Voyant l’armée espagnole dissipée, fend la presse à grands coups d’épée, et tire de la mêlée Henri de Transtamare, 419. Admire le courage et la valeur de ce prince, qui se sauve à travers un escadron d’Anglais, 420. Dispute le terrain pied à pied, refuse de se rendre et se bat toujours, 421. Décharge un grand coup de sabre sur le casque de don Pèdre ; est saisi au cou par un cavalier, et se rend enfin au prince de Galles, 422. Comment il est traité par ce prince, 423. Reçoit dans sa prison à Bordeaux la visite de Henri de Transtamare, 439. Sa conduite envers son geôlier, qui veut aller le dénoncer au prince de Galles, après avoir reçu cent florins pour lui garder le secret, 440. Reçoit des députés envoyés auprès de lui par le prince de Galles ; les régale ; sa conversation avec eux ; se rend auprès du prince, 448. Détails sur cette entrevue ; se taxe lui-même à 100,000 flor., puis à 60,000, 451. Reçoit 30,000 florins de la princesse de Galles pour sa rançon, et les emploie à payer celle de plusieurs Bretons qui ont été pris avec lui, 453. Fait donner 200 livres à un pauvre soldat qui retournoit à Bordeaux en prison, ne pouvant se racheter, 455. Va trouver le duc d’Anjou auprès de Tarascon ; en reçoit 30,000 livres, 456. L’aide au siége de cette ville, 458. Harangue les assiégés, les engage à se rendre, 459. S’intéresse en leur faveur auprès du prince, qui le laisse maître de la capitulation, 460. Va planter l’étendard du duc sur le donjon de la ville, et en fait ouvrir les portes au vainqueur, 461. Prend congé du duc, retourne à Bordeaux, 462. Dépense sur sa route l’argent qu’il a reçu pour sa rançon, en acquittant celle de tous les soldats qu’il rencontre, 463. Sa générosité envers dix prisonniers qu’il trouve dans une hôtellerie, et envers l’hôtellier lui-même, 465. Incident auquel elle donne lieu, 466. Va en Bretagne, revient avec sa rançon, qu’il donne tout entière à de pauvres chevaliers mal vêtus et prisonniers, V, 1. Se présente les mains vides au prince de Galles, qui lui fait des reproches ; sort enfin de Bordeaux sans y laisser la moindre dette, 2. Se rend devant Tolède avec ses compagnons d’armes, qu’il appelle auprès de lui, 3. Se met en embuscade pour couper Pierre-le-Cruel dans son chemin, 7. Vole au secours des troupes de Henri, renverse celles de Pierre-le-Cruel, 8. Met ce prince en fuite, et l’oblige à se sauver dans les bois, 14. Détruit une armée de Sarrasins, 26. Conseil qu’il donne à Henri pour faire tête aux troupes de Pierre et du roi de Belmarin, 28. Envoie des coureurs au devant de ces troupes, 29. Combat singulier qu’un d’eux livre à trois Sarrasins, 30. Vient au secours du Besque de Vilaines, 35. Conseille à Henri de proposer un accommodement à Pierre-le-Cruel, 42. Détourne ce prince d’abandonner le siége de Montiel, 44. Vient dégager Henri aux prises avec Pierre-le-Cruel. 49. Conseille à ce prince d’assiéger Tolède ; reçoit ordre du roi de France de se rendre au plus tôt à sa cour, 51. Conseil qu’il donne à Henri pour se rendre maître de Tolède, 53. Ce conseil n’ayant pas réussi, Duguesclin imagine un autre expédient qui a plus de succès, 54. Prend congé de Henri, 56. Reçoit des ordres plus pressans du roi de France, 57. Se rend maître de la forteresse de Soria ; congédie les Espagnols qu’il avoit dans ses troupes, et les comble de présens, 59. Traite magnifiquement le maréchal d’Andreghem, envoyé auprès de lui par le Roi ; est comblé de caresses par le comte de Foix ; disculpe son frère Olivier auprès de lui, 61. Lui offre sa médiation pour l’accommoder avec le comte d’Armagnac ; s’empare de la citadelle de Brendonne, de la ville de S.-Yves et du château de Mansenay, 62. Assiége une abbaye, monte lui-même à l’assaut ; tranche la tête au gouverneur, et se rend maître de la place, 66. Son entrée dans Paris, 68. Va descendre à l’hôtel de S.-Paul, où le Roi l’attendoit ; sa réponse pleine de sens à Charles V, qui lui présente l’épée de connétable, 69. Comment il reçoit cette épée au milieu d’une assemblée illustre, 71. Se rend à Caen, rendez-vous des troupes ; vend toute sa vaisselle et ses bijoux pour fournir à leur solde, 72. Campe auprès de Vire, 74. Comment il traite le héraut qui vient de la part des Anglais demander bataille, 78. Part au milieu de la nuit et de l’orage pour aller au devant d’eux, 79. Détails sur cette marche, 80. Surprend les Anglais, les tue et les disperse, 84. Les poursuit sans relâche, 86. Abat le général Grandson, et lui accorde généreusement la vie, 89. Après la victoire de Pontvallain, va assiéger Baux, 90. Exhorte le commandant de cette place à se rendre, 91. S’en rend maître, 93. Investit S.-Maur-sur-Loire, 94. Invite à un repas le commandant de cette ville, 95. Essaie de l’engager à lui remettre la place, 96. Est trompé par lui, 99. Se porte sur Bressière ; ce qui arrive devant cette place, 100. Tombe sur les Anglais qui vouloient y entrer, 101. Les massacre tous, 102. Engage le commandant de Bressière à se rendre, 103. Fait monter à l’assaut, 105. S’empare de la ville, 107. Reçoit la citadelle à composition ; va se reposer à Saumur, où il fait célébrer de pompeuses funérailles au maréchal d’Andreghem, 108. Reçoit du roi d’Espagne Henri deux mulets chargés d’or, d’argent et de pierreries, au moment où le roi de France, ne pouvant payer ses troupes, lui envoyoit l’ordre de les licencier, 111. Distribue tous ces dons aux capitaines qui avoient servi sous lui, 113. Se rend à Paris, 114. Est présenté au Roi ; accueil qu’il en reçoit ; conseils qu’il lui donne pour se procurer de l’argent, 117. Se rend maître de S.-Jean-d’Angely, de Saintes, de Montreuil-Mauny, 124. Serre de près Lusignan, assiége Cisay, 125. Rassure ses gens effrayés de la présence des Anglais, 129. Blesse à l’œil l’Anglais Jaconnel ; ordonne de passer au fil de l’épée tous les prisonniers faits à la bataille de Cisay, 134. Entre dans Niort à l’aide d’un stratagême ; enlève aux Anglais plusieurs places, qui rentrent sous l’obéissance du duc d’Anjou, 135. Retourne à Paris ; est renvoyé en Auvergne assiéger le château de Randan ; invite le gouverneur à se rendre, 136. Est repoussé par les assiégés ; tombe malade de chagrin ; détails sur ses derniers momens, 137. Envoie sommer le gouverneur de Randan de se rendre, sous peine d’être pendu, 138. Reçoit les clefs de la place et meurt, 139. Est inhumé à S.-Denis par ordre de Charles V, 140. (Mém. sur Duguesc.)

Les chroniques ne sont pas d’accord sur l’origine ni sur le véritable nom de Duguesclin ; diverses opinions à ce sujet, 141. Détails sur sa famille, 142. Incertitude sur l’époque de sa naissance, 143. Quel étoit son extérieur ; à 21 ans il se distingue au siége de Vannes, 144. Réponse qu’il fait au roi Édouard, 145. Est armé chevalier en 1342, au combat de Montauran ; vend les joyaux de sa mère, à son insu, pour lever des troupes ; noms des principaux seigneurs bretons qui s’attachèrent à lui et le suivirent dans toutes ses expéditions, 146. Difficulté de classer les événemens de la vie de Duguesclin, et de fixer l’époque de son entrée au service de France, 147. Conjecture à cet égard, 148. Même incertitude sur la date de son mariage avec Tiphaine Raguenel, 149. Comment l’affaire de son duel avec Felton, chevalier anglais, fut jugée par le parlement, 151. Lettre de Duguesclin à ce sujet, 177. Variété de récits sur la bataille de Cocherel, 151. Acte du captal de Buc, qui reconnoît avoir été fait prisonnier par Rollan Bodin ; lois auxquelles étoient soumis les prisonniers de guerre, 179. Lettres patentes de Charles V, qui donnent à Duguesclin le comté de Longueville, 152. Condition qui est portée ; Duguesclin y est qualifié de chambellan, 153. Discussion et faits qui prouvent que ce fut le roi Charles qui jeta les yeux sur lui pour faire sortir de France les grandes compagnies qui la désoloient, 154. Conjectures sur le prétexte dont on se servit pour les faire partir, 157. Cantiques latins qu’on chantoit en France sur leurs ravages, 181. Preuve qui démontre que l’entrevue de Henri de Transtamare avec Duguesclin, à Bordeaux, ne peut avoir eu lieu, 160. Duguesclin nommé duc de Transtamare, renonce ensuite à ce duché ; lettres du roi de Castille, où sont rapportées les terres qui lui furent données, 161. Traité de fraternité d’armes entre Duguesclin et Olivier de Clisson, 162 et 182. Est nommé deuxième parrain de Louis, duc d’Orléans, second fils du Roi ; paroles qu’il adresse à l’enfant en mettant l’épée de connétable dans ses mains, 162. Beaucoup de fables ont été ajoutées aux faits d’armes du connétable, 163. Lettres du Roi qui lui accordent la vicomté de Pontorson ; vers qui prouvent quelle étoit son opinion sur les affaires de Bretagne, 164. Sa disgrâce, sa démission de la charge de connétable, et son départ pour la Castille, démontrés faux par le testament et le codicille de Duguesclin, 167, 185 et 190. Service magnifique que la ville du Puy fait au corps du connétable, 167. Cérémonies ordonnées par le Roi dans toutes les villes par où dévoient passer ses restes mortels, 168. Pompe des obsèques qui eurent lieu à S.-Denis, 169 et 193. Vers faits à l’occasion des nouveaux honneurs qui lui furent rendus neuf ans après sa mort, 169. Comment Charles V récompensa les importans services que Duguesclin avoit rendus à l’État, 171. Acte par lequel le connétable donna au duc d’Anjou le château et les terres de Cachamp, qu’il avoit reçus du duc de Berri, 173 et 197. Fils naturels de Duguesclin ; ses biens devinrent par la suite l’apanage de Louis, fils de Charles VI, 173. On lui donnoit quelquefois le titre de prince ; comment les historiens l’ont peint lorsqu’il étoit plus avancé en âge, 174. Portrait qu’en a fait d’Argentré, 175. Lettre qu’il écrivit au duc d’Anjou, 198. (Obs. sur l’Hist. de Duguesc.) — S’exerce malgré ses parens au métier des armes, 389. Fait connétable, il bat les Anglais ; fait prisonnier Thomas Grandson, 390. Batailles qu’il leur livre en plusieurs parties de la France, 392. Prend de force le château de Soubise, et envoie le captal de Buc prisonnier à Paris, 397. (Christ. de Pisan.)

Duguesclin (Olivier), frère de Bertrand, va avec lui défendre Dinan, IV, 208. Rencontré par un chevalier anglais, en est rudement traité, 210. Est forcé de le suivre prisonnier à sa tente, 211. Est rendu à son frère, 221. Se rend à Caen auprès de lui, V, 72. (Anc. Mém. sur Duguesclin.) — Hérite de ses biens, qu’il vend ensuite au Roi, en s’en réservant l’usufruit ; succède à son frère dans la dignité de connétable de Castille, 173. (Obs. sur l’hist. de Duguesclin.)

Duguesclin (Julienne), sœur de Bertrand, abbesse de S.-Georges à Rennes, V, 143. Arrête Felton, prisonnier de son frère, et fait manquer son projet d’évasion, 150.

Du Lys, nom donné aux enfans du père de Jeanne d’Arc ; il existe encore à Nancy et à Strasbourg des personnes de ce nom, qui prouvent être issues des frères de la Pucelle, VIII, 315.

Dumesnil, gentilh. gascon, accompagné de deux soldats, coupe la gorge à un courrier allant en Italie, et à son postillon ; lui enlève 30,000 écus, XLV, 266. Est condamné à être roué ; le Roi, après l’avoir entendu, l’envoie à la Bastille, avec ordre de lui faire bon traitement, 267. Il essaie de se sauver ; est repris, et gardé plus étroitement, 269.

Dumesnil-Basire, avocat, publie les Mémoires de Villeroy ; il les dédie au premier président du parlement de Normandie, XLIV, 14 et 15.

Dumont (Claude), orfèvre et protestant, manque d’être tué pour n’avoir pas voulu se découvrir en voyant passer le saint-sacrement, XLVII, 74.

Dunes (Ch. de Balzac de), commandant de la citadelle d’Orléans, se plaint à J.-A. de Thou des intrigues du duc de Guise pour se rendre maître de cette citadelle, et du peu de secours qu’on lui donne pour la défendre, XXXVII, 40. (J.-A. de Thou.) — Sa réponse aux propositions que le Roi lui a fait faire par M. de Schomherg, XLIV, 65. Sa lettre de remercîmens à M. de Villeroy, 82. (Mém. de Villeroy.)

Dunes (M. de) se bat en duel avec le chevalier Desmarais, et est tué, XLIX, 130.

Duno (le capit.) est blessé à l’attaque de Vulpian, et meurt deux jours après, XXIX, 533.

Dunois, bâtard de Louis, duc d’Orléans, se distingue pour la première fois au siége de Montargis, où les Anglais sont mis en pleine déroute, VIII, 28. Entre dans Orléans avec un secours de 800 hommes, 34. Parvient à ranimer les esprits abattus, et repousse les attaques des Anglais, 38. Réuni aux princes mécontens, se repent de sa faute, et rentre dans les bonnes grâces du Roi, 68. Force avec le Dauphin les Anglais à lever le siége de Dieppe, 71. Entre dans la ville de Rouen, qui se soumet au Roi, et chasse les Anglais, 80. (Tabl. du règn. de Charles VII.) — Attaque les troupes de Salisbury, qui viennent mettre le siége devant Orléans, 140. Est grièvement blessé à l’attaque du parc des Anglais, 148. Fait redemander à Talbot ses hérauts faits prisonniers, le menaçant de faire pendre les siens et les Anglais qu’il a en son pouvoir s’il leur arrive mal, 166. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.) — Assiste au siége de Caen, 551. (Richemont.)

Dunois, fils du fameux Dunois, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. (La Marche.) — Entre dans la ville de Rouen, qui se remet sous l’obéissance du Roi, XI, 13. Est reçu dans Bordeaux comme lieutenant du roi de France, 23. Fait pendre les trois frères de Guill. de Flany, 24. Met le siége devant Bayonne ; fait plusieurs chevaliers ; leurs noms, 27. Entre dans cette ville, 28. (J. Du Clercq.) — Se rend auprès du duc de Bretagne, XIII, 266. Par le traité de Conflans, retient tout ce qui lui avoit été ôté, 319. Préside un conseil nommé par le Roi pour la réforme de l’administration, 344. Querelle qui s’élève entre les pages du palais et ceux des membres de ce conseil, 345. (J. de Troyes.) — Est nommé gouverneur du Dauphiné, XIV, 134. Quitte secrètement le Dauphiné ; vient à Parthenay pour soutenir les droits de la princesse Anne de Bretagne ; cherche à s’y fortifier, 164. Se retire à Nantes, 167. Est déclaré par le parlement criminel de lèse-majesté, 179. Devient principal ministre d’Anne de Bretagne, 184. Promet au maréchal de Rieux que la princesse se rendra volontairement à Nantes, et donne pour otage de sa promesse Jean de Louhans, serviteur dévoué du duc d’Orléans ; conduit Anne à Vannes, puis à Redon, 185. L’engage à céder aux vœux de Charles VIII, 195. Meurt subitement quelques jours après le mariage du Roi, 196. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Dupescher (le cheval.) défait la garnison de Cambray, XLVII, 208.

Duplessis (Guill. de) présente requête contre Boniface VIII dans une assemblée de barons et de prélats ; l’accuse des plus grands crimes, et demande qu’il soit mis en prison, IV, 65.

Duplessis (le seign.) charge les Anglais près de Boulogne ; est blessé à mort d’un coup de flèche, XVI, 252.

Duplessis-Greffier (le sieur) est envoyé au Roi par M. de Vieilleville pour informer S. M. de la journée des embuscades entre Metz et Thionville, XXVII, 227. Est présenté au Roi ; comment il s’acquitte de sa commission, 237. Est fait échanson, 239. Retourne à Metz, 240.

Duplessis-Mornay est chargé d’entamer une négociation avec Villeroy ; pourquoi ils ne peuvent s’entendre, XX, 239. (Introd.) — Publie un livre intitulé l’Institution de la sainte Eucharistie, pour la réfutation duquel le Roi ordonne une conférence à Fontainebleau, XXXVI, 443. Il vient à la conférence, où il est convaincu de fausseté dans ses citations ; n’ose plus reparoître à une seconde ; prétexte une maladie et retourne à Saumur, 445. (Pontlevoy.) — Est battu en pleine rue à Angers par un gentilhomme ; se plaint au Roi de cet outrage, XLVII, 217. Écrits publiés contre son livre de la sainte Institution de l’Eucharistie, 261. Défie ceux qui ont accusé ce livre de faux, et supplie le Roi de nommer des commissaires pour en vérifier les passages, 269. Détails sur la conférence ordonnée par le Roi à ce sujet, 274 et suiv. (Mém. de L’Estoile.) — Est élu président de l’assemblée des protestans de Saumur, et contraint par sa bonne conduite les séditieux à se soumettre, L, 148. (Fontenay-Mareuil.)

Dupont (Thibaut), chevalier français, se distingue à la bataille de Cocherel par les coups terribles qu’il porte aux Anglais, IV, 266. S’attache au captal de Buc, et le force à se rendre, 270.

Dupont, un des Seize, dénonce un soldat napolitain comme hérétique et politique ; pourquoi, XLVI, 159. Attaque avec ses compagnons un royaliste, et ne pouvant le tuer, le recommande aux garnisons des faubourgs, qui abattent et ruinent ses maisons, 553.

Duprat (Antoine), avocat célèbre, est nommé chancelier, XVII, 15. Comment il introduit la vénalité de tous les offices, 17. Quelles furent les suites de cette introduction ; reste à Bologne après l’entrevue du pape Léon X et François I, pour y terminer l’affaire du concordat, 18. Réfute victorieusement les remontrances du parlement au sujet de cette affaire, 31. Détermine le parlement à ordonner le séquestre sur tous les biens du connétable de Bourbon, 59. Est décrété d’ajournement personnel par le parlement, 79. Son zèle contre les protestans le fait haïr de la duchesse d’Étampes, qui le dessert auprès du Roi ; sa mort, 129.

Duprat (le cheval.) est envoyé en Allemagne par Charles-Quint pour faire une levée de lansquenets contre le roi de France, XVIII, 301.

Duprat (la dame), femme du prevôt de Paris, est assassinée dans sa maison ; opinion sur cet assassinat, XLV, 374.

Durand (Marie), compositeur des ballets du Roi, est condamné à mort avec les deux frères Siti de Florence, pour une diatribe contre M. de Luynes, L, 418.

Durant, ministre protestant, prêchant à Charenton, fait l’éloge du feu Roi, et exhorte le peuple à l’union ; son exemple est imité par un capucin prêchant dans l’église de S.-André-des-Arcs, XLIV, 27.

Duranti, premier président du parlement de Toulouse, est assassiné avec Michel d’Affis, avocat général, par les partisans de la Ligue, XXXVI, 129 ; XXXIX, 65 ; et XLV, 397.

Duras (le seign. de), chef des protestans, tente de se rendre maître du château Trompette ; échoue dans son entreprise, XXII, 67. Est battu au combat de Targon, 84 ; et se retire vers la Dordogne, 88 ; XXXIV, 163.

Duret, médecin du Roi, est disgrâcié, et reçoit défense de rentrer au Louvre, XLIX, 76.

Duret, avocat, plaide au parlement en faveur des jésuites, XLVII, 70.

Duriol, écuyer du baron de Lux, est chargé par le fils de ce seigneur de porter un cartel au chevalier de Guise ; sert de second dans le combat, où il blesse le chevalier de Grignan, second du chevalier de Guise, L, 207 et 208.

Durolet (le sieur) tente une entreprise sur Rouen, dans laquelle il est trahi et fait prisonnier, XLIX, 299.

Duval (P.), fameux médecin, traite le président Christ. de Thou dans sa dernière maladie ; fait l’éloge de ce magistrat et de son épouse, XXXVII, 345. Parle d’une procession qui se faisoit la nuit, et qui avoit plutôt l’air d’une rejouissance publique que d’un acte de piété, 352.

Duval, grand prevôt, meurt après avoir fait un grand dîner, XLVII, 410.

Duval, ministre protestant, est enlevé par des archers du prevôt de l’hôtel en sortant de faire son prêche, XLVII, 471.

Duval, docteur de Sorbonne, dispute avec plusieurs autres docteurs contre Tilène et autres ministres de la religion réformée, à l’occasion du mariage de Madame, sœur du Roi, promise au prince de Lorraine, XLVII, 241. Est assigné au parlement pour prédications séditieuses, 250. Publie un livre intitulé Feu d’Hélie, 394.