Table générale et analytique, 1re série/A

B  ►

TABLE

GÉNÉRALE ET ANALYTIQUE
DES MÉMOIRES
RELATIFS À L’HISTOIRE DE FRANCE.
Séparateur


(Nota. Les chiffres romains indiquent les tomes, et les chiffres arabes les pages.)

A

Ablon (le prêche d’) est transféré par ordre du Roi à S.-Maurice, près de Charenton, XLVIII, 8.

Abouali, émir du sultan d’Égypte, va mettre le siége devant Ascalon avec Bibars, III, 10. Se présente devant Napoulous, 11. Est nommé pour traiter avec le roi de France de sa rançon, et de la reddition de Damiette, 33.

Aboulfeda, sultan, prince de Hamah, historien arabe, III, 46.

Abraham, secrétaire du prince de Condé, est pendu en place de Grève, XLV, 120.

Achan (le capitaine) est renversé au siége de S.-Germain dans le fossé de la place, et y reste blessé jusqu’au lendemain, XIX, 484.

Aché (le seigneur d’) part de l’abbaye de Bouhourie pour aller au secours du capitaine Bedaigne, surpris à Bouhain, XIX, 443.

Acier (le baron d’) fait passer le Rhône à une armée de protestans de la Provence, XXII, 251, et la conduit vers la Guyenne, 253. (Comment. de Montluc) — Se joint à l’armée du prince de Condé, XXXIII, 434. (Mém. de Castelnau.) — Devenu duc d’Uzès et connu sous le nom de Crussol, il assiége et prend la ville de Baïs, XXXIV, 332. (Mém. de Gamon.) — Donne pouvoir aux protestans de prendre les dîmes et revenus des églises, et de les employer au fait de la guerre, 351. Est battu par le vicomte de Joyeuse devant Béziers, 352. Convient d’une suspension d’armes, et se retire à Montpellier, 353. Assiége Frontignan, qu’il abandonne, et va camper à Poussan ; fait abattre les faubourgs de Montpellier et détruire les plus anciens édifices qu’ils renferment, 354. Défend la ville, soutenu par le baron des Adrets, 356. Assiége et prend la tour appelée la Carbonnière, à Nismes ; reprend sur les catholiques le bourg de S.-Andéol, 359. Force le vicomte de Joyeuse à s’éloigner de Montpellier, 369. Signe une capitulation avec un des capitaines du fort S.-Pierre, que les protestans détruisent, 370. S’empare de Pont-Saint-Esprit, 372. Assiége Baïs-sur-Baïs ; après avoir perdu beaucoup de monde, est forcé de se retirer ; ravage les environs de Nismes, 386. (Mém. de Philippi.)

Acorte (Bernardino d’), favori du duc de Milan, chargé de défendre le château de cette ville, le livre aux Français sans avoir été attaqué ; meurt de honte de sa trahison, XV, 32.

Acquet, chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de Pont-Vallain, V, 89.

Actes du concile de Trente, etc., livre publié par un conseiller de la grand’chambre, et fort recherché, XLVIII, 54.

Adil-Chah est étranglé par ordre de son frère Touran-Chah, sultan d’Égypte, III, 32.

Adjacet, marchand florentin établi à Paris, achète le comté de Château-Vilain pour épouser la demoiselle d’Atry, XLV, 177. Se bat contre Pulveret, capitaine du château d’Encise, qui lui accorde généreusement la vie ; son ingratitude envers lui ; il est condamné à lui payer 2,000 écus, 218.

Adolphe de Clèves, seign. de Ravestain, gagne le prix à une joûte exécutée à Dijon, IX, 320. Sert le comte de Charolais dans la guerre dite du Bien public, X, 235. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 324, et contre le duc lui-même ; tient sur les fonts de baptême, avec la duchesse douairière, Philippe, fils de l’archiduc et de Marie de Bourgogne, 429. Ordonne à son fils Philippe de se départir de la guerre qu’il fait au roi des Romains, sous peine de le déshériter, 461.

Adolphe, duc de Gueldres, fils d’Arnould d’Egmond, se déclare pour les mécontens révoltés contre son père ; battu par lui, obtient son pardon ; fait le voyage de la Terre-Sainte ; revient, et se révolte de nouveau ; prend la fuite ; obtient une seconde fois son pardon ; forme avec la duchesse sa mère le complot d’enlever son père ; comment il l’exécute ; enferme Arnould au château de Bueren, IX, 63. Est forcé de le remettre en liberté ; scène entre le père et le fils ; prend la fuite ; est arrêté à Namur, où il est long-temps prisonnier, 64. Est délivré par les Flamands, et tué dans un combat près de Tournay, 79. XII, 96, 288 ; XIV, 61.

Adoption d’honneur en frère. N’étoit pas en usage chez les Romains, mais parmi les princes barbares et septentrionaux, III, 347 ; comment elle se faisoit, 348. Les Grecs en firent par nécessité, puis les Français, avec ces peuples barbares, 349. Celle qui fut en usage parmi les peuples civilisés ne fut point souillée par l’effusion du sang, 350 ; elle se faisoit par la communication réciproque des armes, 351 ; aussi par l’attouchement des armes, 352 ; et par serment, 353. Les peuples chrétiens ont introduit une manière d’adoption fraternelle plus sainte et plus pieuse, 355. Exemples cités, 356. Les Français ont pratiqué les adoptions fraternelles connues sous le nom de fraternités d’armes, 359. Exemples à l’appui, 360. Elles ne se contractoient pas toujours dans l’église ; elles se faisoient quelquefois par ambassadeurs entre princes absens, 361. Telle fut celle entre Louis xi et Charles, duc de Bourgogne, 362 ; celle entre Bertrand Duguesclin et le seigneur de Clisson, 363. Les chevaliers frères d’armes portoient l’ordre et le collier l’un de l’autre, 366.

Adoptions d’honneur en fils. Le défaut d’enfans, et surtout d’enfans mâles, donna lieu à ces adoptions, III, 369. Elles ont eu lieu sous les Romains ; celles entre les princes du Nord étoient des traités d’alliance, 370. Exemples de ces adoptions ; étoient considérées comme un honneur et une faveur très-grande, 371. Se faisoient par la tradition des armes, 372 ; ou en faisant passer sous sa chemise ou sous son manteau celui qu’on adoptoit pour fis, 374. La chevalerie paroît avoir tiré son origine de cette adoption, 375. Ce qui se prouve par les cérémonies usitées dans la réception des chevaliers, 376. D’une autre espèce d’adoption qui se faisoit en coupant les cheveux de celui qui étoit adopté en fils, 379. Les chrétiens ont pris cet usage des païens, 380. À quel âge se faisoit cette coupe de cheveux, et avec quelle cérémonie, 381. Cette même cérémonie avoit lieu lorsqu’on coupoit les premiers poils de la barbe, 382. Antiquité de cet usage chez les Grecs et les Romains, 383. Les chrétiens purifièrent cet usage, 384. Affinité spirituelle contractée dans les adoptions par la coupe des cheveux et de la barbe, 385. Adoption que fit Bélisaire d’un certain Théodore, 387. Autre manière d’adoption inventée dans les derniers siècles par les rois et princes, 389. De la forme d’adoption appelée albergue, 390. Quoique les adoptions d’honneur ne donnassent aucun droit aux successions, l’alliance qu’elles faisoient contracter passoit aux enfans et aux parens de ceux qui étoient adoptés, 392. La qualité de père que Théodebert I et Childebert II, rois d’Austrasie, donnent dans leurs lettres, l’un à l’empereur Justinien, l’autre à l’empereur Maurice, fait présumer, ainsi que d’autres faits, qu’il se fit de pareilles adoptions entre les rois de France et les empereurs d’Orient, 393. Lettres citées à l’appui de cette opinion, 394. Les rois et empereurs se donnoient entre eux le titre de frères ; ce ne fut que par l’adoption d’honneur qu’ils se donnèrent ceux de père et de fils ; explication de deux monnoies d’or de Théodebert I et de Childebert II, par laquelle il paroît que ces deux princes avoient fait avec l’empereur Justinien et l’empereur Maurice de semblables traités d’alliance, 398.

Adorne (Jérôme) amène 6,000 lansquenets au secours des Impériaux, XII, 366.

Adorno, doge de Gênes, prend le titre de gouverneur au nom du roi de France, VI, 248. (Tabl. du règ. de Charles vi.) — Est chassé, puis rappelé, VII, 6. Vient à bout de persuader aux principaux nobles et au peuple de se donner au roi de France ; le Roi accepte la seigneurie de Gênes, et y envoie successivement plusieurs gouverneurs qui ne peuvent y rester, 7. (Boucicaut.)

Adrets (le baron des) se rend maître du Dauphiné pour les huguenots, XXIV, 340. (Mém. de Tavannes.) — Part de Lyon à la tête des huguenots ; reprend les places occupées par le comte de Suze, XXXIII, 220. Horribles cruautés qu’il exerce à Mornas, à Montbrison, 221. Se rend fameux dans toute la France, 222. Est gagné par les promesses du duc de Nemours, 287. Est fait prisonnier dans la ville de Valence, et conduit à Nismes, 288. (Mém. de Castelnau.)

Adrien d’Utrecht, cardinal, ancien précepteur de Charles-Quint, est nommé pape après la mort de Léon X, XVII, 50.

Age (M. d’), écuyer du Roi, est tué à l’attaque du Villebleuvin, L, 295.

Agnès, fille de Louis-le-Jeune et sœur de Philippe-Auguste, mariée à l’âge de dix ans à Alexis, fils de Manuel Comnène, devient l’épouse d’Andronic, qui a tué son mari, I, 25. Sauvée comme par miracle, elle reparoît à la cour d’Isaac l’Ange, 34. Épouse Théodore Branas, seigneur grec, 63.

Agnès de Bourgogne, femme de Charles, duc de Bourbonnais et d’Auvergne, meurt fort regrettée en son château de Moulins ; princes et seigneurs issus d’elle, XIV, 47.

Agorne (Thomas d’) seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aguerre (le capitaine Salvateur d’) met en fuite cinq soldats espagnols introduits dans Turin par surprise, XIX, 412.

Aigreville (le seign. d’), capitaine de Montargis, fait arrêter Ét. Chevalier et Dreux Budé, exécuteurs du testament du roi Charles vii, XIII, 257.

Aiguillon (le duc d’) ; fils du duc de Mayenne, défend la ville de Laon contre Henri iv ; est forcé de capituler, XXXVI, 280. (Mém. de Cheverny.) — Est envoyé en ambassade vers l’archiduc, XLVII, 317. (Mém. de L’Estoile.)

Aimar, président de Bordeaux, parle aux États de Blois pour l’entretien de la paix, XLV, 148.

Aimerion seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aine (le comte d’), prince d’Arragon, marche à la tête du second corps d’armée opposée au prince de Galles, IV, 404. Combat le conseil donné par Duguesclin, 409.

Ainoy (Guillaume d’) se montre contraire au rétablissement d’Alexis, I, 174.

Aix (Louis d’), viguier de Marseille, exerce pendant les troubles de France une autorité tyrannique sur cette ville avec le consul Charles Casault, XLIII, 206. Comment il en est chassé par l’entreprise du capitaine Liberta et le secours du duc de Guise, 208 et suiv. Il finit misérablement ses jours, 217.

Alard, en Provence, se croise à Citeaux, I, 128.

Alard Macquereau est nommé par le comte Baudouin pour aller à Venise, I, 106.

Albe (le duc d’) se rend à Bayonne, où il trouve la cour de France ; ses longues conférences avec Cath. de Médicis ; quel en est l’objet, XX, 120. (Introd.) — Battu près de Marseille, fait tirer à quatre chevaux un prisonnier français, XIX, 114. (Mém. de Dubellay.) — Se porte vers Rome, XXI, 344. Met le siége devant Ostie, 366. (Comm. de Montluc.) — Assiége S.-Jacques en Piémont sans succès ; se retire à Milan, XXIV, 156. Est envoyé au secours de Marc-Antoine Colonne, et reprend plusieurs châteaux et territoires de l’Église, 184. Est envoyé en Flandre pour apaiser la révolte des gueux, 417. Y exerce l’autorilé royale ; envoie en Espagne le comte de Bure, et fait trancher la tête aux comtes d’Egmont et d’Ornes, XXV, 24. Bâtit les citadelles d’Anvers et de Gand ; force le prince d’Orange, le comte Ludovic et autres à se retirer en France, où ils sont défaits à la bataille de Montcontour, 150. (Mém. de Tavannes.) — Assiége Metz, XXVII, 20. Sa lettre à don Alphonse d’Arbolancgua, 57. (Mém. de Vieilleville.) — Assiége Santia en Piémont, XXIX, 512. S’éloigne de cette ville, trompé par une ruse du maréchal de Brissac, 523. Fait passer son armée dans Pondesturc, qu’il fortifie à la hâte, 514. (Mém. de Du Villars.) — Grands préparatifs qu’il fait faire devant Metz pour l’assiéger, XXXI, 162. Il bat la place avec fureur, 163. Se retire de nuit, laissant ses tentes et bagages, 178. Rassemble 30,000 hommes en Italie, et se porte du côté de Casal, 376. Ravitaille Vulpian, 377. Assiége inutilement Santia, 378. Reprend le chemin de Verceil, ruinant plusieurs forts dans le voisinage de Casal, 380. Fortifie Pondesturc, 384. Entre dans Rome après la paix conclue entre le Pape et Philippe II, XXXII, 116. (Comm. de Rabutin.)

Alberac (Philippe d’), défendant Dronier pour les Impériaux, est fait prisonnier, XXIX, 134.

Albert, marquis de Brandebourg, fait la guerre aux évêques et aux villes impériales, brûle et saccage le pays de Bamberg et de Vicebourg, pille la terre de Henri de Brunswick, XXIV, 108. Est battu par Maurice ; se retire et meurt en Fiance, 109. (Mém. de Tavannes.) — Paroît suivre le parti de la France ; sa conduite équivoque, XXXI, 129. Il demande à se retirer, 136. Ravages que font ses troupes, 138. Il se laisse gagner par l’Empereur, 148. Livre combat au duc d’Aumale, 151 ; défait sa troupe, le fait prisonnier, et va rejoindre l’Empereur, 153. Avec quelles peines il échappe à la poursuite de la garnison de Metz, 180. Comment il se venge de l’abandon où l’a laissé l’Empereur ; est défait dans un combat près de Cologne par le duc Maurice, 184. (Comm. de Rabutin.) — Sa conduite avec M. de Guise pendant le siége de Metz inspire de la défiance à ce prince, XXXII, 270 et suiv. Il devient suspect au connétable, qui se met en garde contre lui, 280. Danger qu’il court dans une escarmouche, 348. (Siége de Metz.)

Albert, duc de Saxe, est nommé par le conseil des princes allemands pour lieutenant du roi des Romains en Flandre, X, 459. Fait la guerre à Phil. de Clèves ; reprend sur lui plusieurs places, 461.

Albert, archiduc d’Autriche, vient au secours de la ville d’Amiens, assiégée par Henri ivXXXVI, 328. Est forcé de s’éloigner, 329. Devient gouverneur des Pays-Bas par son mariage avec l’infante d’Espagne ; remet son bonnet de cardinal, et se défait de tous ses bénéfices, 349. Publie une déclaration contre les Hollandais et les autres huguenots des Pays-Bas ; troubles qu’elle occasionne, 379. Met le siége devant Ostende ; grands secours que ses sujets lui fournissent, 500. Longue durée de ce siége, 501. (Mém. de Chevemy.) — Son départ d’Espagne pour aller dans les Pays-Bas, XLIII, 255. Son entrée à Bruxelles, 256. Il envoie des secours à La Fère, 257. Se rend à Boulogne, 260. Prend la ville de Calais par composition, 261. Assiége et emporte de force le château, 262. Investit la ville d’Ardres, 263. S’en rend maître par composition, 264. S’en retourne en Flandre, 265. Fait le siége de Hulse, 266. Accorde une capitulation à cette ville, 273. Vient en France au secours de la ville d’Amiens ; arrive à Dourlans, 362. Est forcé de se retirer, 364. (Mém. de Cayet.) — Fait le siége d’Ostende, XLVII, 315. Détails sur les opérations de ce siége, 318, 324. (Mém. de L’Estoile.) — Envoie à Paris faire des propositions de paix, XLIX, 348. (Mém. de Groulard.)

Albertin (le comte d’), attaché au duc de Ferrare, envoyé auprès du roi Charles viii pour traiter de la paix, lui conseille de ne pas la faire, XIII, 169.

Albigeois (secte des) ; son origine, son caractère ; croisade publiée contre eux, II, 36.

Albigny (le sieur d’), commandant de Grenoble pour la Ligue, rend cette place au sieur de Lesdiguières, XL, 199.

Albigny (le sieur d’), coupable de trahison envers le duc de Savoie, et condamné à mort, choisit celle du poison, le duc lui ayant laissé la liberté du choix, XLVIII, 101.

Albret (le sire d’) se rend auprès du prince de Galles pour marcher contre Henri de Transtamare, IV, 400. Est auprès de ce prince à la bataille de Navarette, 412. Parle au prince de Galles en faveur de Duguesclin, 447.

Albret (Alain, sire d), comte de Gavre, etc., vient au secours du duc de Bourbon, XI, 351. (Mém. de Comines.) — Séduit par l’espoir de devenir héritier du duché de Bretagne, se met en route avec des troupes ; est arrêté sur les confins de l’Angoumois ; promet de renoncer à ses desseins, XIV, 169. Arme de nouveau, et se rend en Bretagne, 173. (Tabl. du règ. de Ch. viii.)

Albret, seigneur de S.-Basile, fils cadet du comte d’Albret, est fait prisonnier à Lectoure, et décapité à Poitiers, XIII, 433.

Albret (Bernard d’), parent du connétable d’Albret, défend avec opiniâtreté la ville de Ham ; offre en vain de capituler ; fait une sortie, et parvient à se joindre aux princes confédérés, VI, 295.

Albret (Ch. d’), est nommé commandant en Guyenne, V, 375. (Mém. de Christ. de Pisan). — Est fait connétable, VI, 250. Reprend cette dignité qu’on lui avoit enlevée, 312. Prend le commandement de l’armée française ; veut empêcher les Anglais de passer la Somme, 319. Se rend à Rouen, où est la cour ; est d’avis qu’on adopte les propositions du roi d’Angleterre, 320. Insiste pour qu’on rouvre les négociations, 321. Est fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, 322. (Tabl. du règ. de Ch. vi.) — Marche contre le roi d’Angleterre, VII, 273. (Mém. de Fenin.)

Albret (Ch. d’), prince de Navarre, frère de Henri d’Alhret, arrive devant Naples avec quelques gentilshommes, XX, 370. Détails sur la descente périlleuse de ce prince, 372. Il meurt, trois semaines après son arrivée, 382.

Aldobrandin (le cardinal), neveu et légat du Pape, célèbre à Florence le mariage de Marie de Médicis avec Henri ivXXXVI, 464. Se rend à Turin pour accommoder le duc de Savoie avec le roi de France, 465. Arrive à Chambéri, 469. Vient à Lyon pour traiter de la paix avec les députés du duc de Savoie, 484. Y renouvelle la cérémonie du mariage avec le Roi, 485. Conclut le traité de paix avec le duc, 488. XLVII, 303, 306 et 307.

Alègre (le seigneur d’) est tué à la bataille de Ravennes, XIV, 462. (Panég. du Cheval, sans repr.) — Commandant l’armée de César Borgia, se rend à Rome après la prise de Forli ; y obtient la liberté de Cath. Sforce, et l’épouse, XV, 35. Traverse le Milanais, et se jette dans Novarre, qu’il est forcé de rendre à Ludovic ; il se renferme dans le château, 37. Marche sur Naples après la bataille de Cérignolle, et se voit forcé de se retirer dans la forteresse de Gaëte, 57. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Entre dans Bresse à la tête de la gendarmerie, et renverse les Vénitiens, XVI, 8. (Mém. de Bayard.)

Alègre (le marquis d’) assassine Franç. de Montmorency, seigneur de Hallod, XLIV, 547 ; XLVI, 274.

Alègre (Antoine d’), seigneur de Millaud, connu par sa vaste érudition, est tué par Viteaux, XXXVI, 52.

Alègre (Yves, baron d’), blessé au siége d’Yssoire, est tué dans son château, XLV, 152.

Alençon (le comte d’), frère du roi Philippe de Valois, menace de passer avec ses hommes d’armes sur le corps des albalétriers génois qui refusent de combattre à Crécy, IV, 110.

Alençon (le comte d’) se rend à Caen auprès du connétable Duguesclin, V, 72.

Alençon (le comte d’) embrasse le parti du duc de Bretagne, VI, 289. S’oppose à ce qu’on négocie avec les Anglais, 321. Combat corps à corps avec le roi d’Angleterre, et succombe glorieusement, 322.

Alençon (le duc d’) range sous son obéissance et sous celle du Roi la ville et la tour de Verneuil, de concert avec les comtes de Douglas, de Buckam, du connétable de France, du comte d’Aumale, du vicomte de Narbonne et du maréchal de La Fayette, VIII, 103. Combat livré près de cette ville, où les Français ont d’abord le dessus, et sont ensuite battus par le duc de Bedfort et les comtes de Suffolck et de Salisbury, 105. Le duc y est fait prisonnier avec le bâtard d’Alençon, le maréchal de La Fayette et le seigneur de Mortimer, 106. Est délivré moyennant rançon, et en donnant pour otages six chevaliers français, 130. Se rend devant Jargeau avec la Pucelle, 179 ; prend cette ville d’assaut ; retourne à Orléans, 180. Se dispose à mettre le siége devant Mehun et Beaugency, 184 ; attaque et prend d’assaut la première de ces villes ; entre sans obstacle dans la seconde, en attaque le château, 185. Livre combat aux Anglais dans les plaines de Patay ; noms des seigneurs français qui s’y trouvèrent, 187. Ramène au camp Jeanne d’Arc, blessée à l’assaut de Paris, 217.

Alençon (le duc d’) entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. (Mém. de La Marche.) — Est détenu long-temps prisonnier au château de Loches ; délivré par Louis xi, fait, contre la promesse qu’il en avoit donnée au Roi, mourir un boiteux qui l’avoit autrefois accusé, XIII, 363. Obtient sa grâce pour ce manque de foi ; offre ensuite toutes ses villes et pays aux Bretons et au duc de Berri, 364. Est fait prisonnier par Tristan l’Ermite et amené au Roi, 431. Est conduit à Paris, 434. Arrêt rendu contre lui par le parlement, 448. Obtient d’être transféré de la prison du Louvre dans un hôtel bourgeois, XIV, 30. (Chron. de J. de Troyes.)

Alençon (le duc d’), dernier frère de Charles ix se joint aux Montmorency, et devient comme le chef du parti des Politiques, XX, 161. Se lie intimement avec le prince de Navarre et le prince de Condé, et de concert avec eux entretient des intelligences secrètes avec les Rochellois, 163. Se lie intimement à Marguerite de Valois ; renoue avec le roi de Navarre et le prince de Condé le projet de fuir la cour et de s’emparer de quelques places, 168. Négociations, intrigues ; quels en sont les agens les plus actifs, 169. Le duc est arrêté, 170 ; s’échappe du Louvre, se met à la tête d’une armée, est vaincu par le duc de Guise, 180. Insulté par les favoris du Roi, et trompé dans les espérances qu’on lui a fait concevoir, il se dispose à s’éloigner ; est arrêté par son frère et enfermé dans sa chambre ; s’entend avec sa sœur pour recouvrer sa liberté ; comment il y parvient, 188. Part pour la Flandre, accompagné d’un grand nombre de seigneurs protestans, 192. S’empare des places frontières, passe en Angleterre, où Élisabeth l’entretient de vaines espérances ; revient à Anvers, où il est couronné duc de Brabant, 193. Est honteusement chassé ; se retire à Château-Thierry où il meurt, 195. (Introd.) XXV, 415 et suiv. — Portrait de ce prince, XXXV, 66. Changement opéré dans sa personne par la petite vérole, 67. Se lie avec le roi de Navarre et le prince de Condé ; ses raisons pour vouloir recommencer la guerre, 94. Découvre à Cather. de Médicis le projet des protestans de continuer la guerre, 103. S’échappe de la cour ; écrit au vicomte de Turenne de le venir joindre, et l’engage à ne pas changer de religion, 138. Cherche à se réconcilier avec la cour, 142. Entrevue à Chastenay avec Cath. de Médicis ; traité qu’il y conclut, 149. Se retire en Anjou, 154. Part pour les Pays-Bas, 200. Est battu, revient en France, où il meurt de maladie, 206. (Mém. de Bouillon.) — Se retire de la cour et va dans le Poitou, XXXVI, 72. Se réconcilie avec son frère, 73. Assiége la ville d’Issoire, qui se rend à discrétion, 74. Est arrêté dans sa chambre au Louvre ; parvient à s’évader, 75. Revient avec deux gentilshommes dans la chambre du Roi ; s’explique et se réconcilie avec lui, 76. Traite avec les députés de Flandre pour prendre leur défense et protection, 80. Va dans les Pays-Bas, où il échoue dans son entreprise, 82. Y retourne, est déclaré duc de Brabant ; fait son entrée à Anvers, 83. En est chassé, et revient en France, 85. (Mém. de Cheverny.)

De concert avec le roi de Navarre, il sort de la cour pour se soustraire aux intrigues de Du Guast, XXXVII, 81. À la nouvelle de la captivité de sa sœur au Louvre, il écrit à la Reine mère une lettre de reproches et de menaces, 89. Revient à la cour après la paix, y est traité par le Roi avec toutes sortes de caresses, 95. Signe à Blois l’acte de la Ligue, 97. Approuve le projet qu’on présente à sa sœur d’aller pendant la guerre prendre les eaux de Spa, 101. Va la trouver à La Fère, où il concerte avec le comte de Montigny les moyens de se rendre maître du Hainaut et de l’Artois, 138. Sollicite du Roi les secours nécessaires pour cette entreprise, 140. En butte aux insultes et aux railleries des mignons du Roi, il demande la permission de s’absenter quelques jours de la cour pour aller à la chasse, 143. L’obtient ; fait ses préparatifs de départ, 144. Est arrêté pendant la nuit par le Roi lui-même, et gardé à vue, 145. Demande que sa sœur partage sa captivité, 146. Comment il est remis en liberté et fait sa paix avec le Roi, 151. Dîne avec lui et assiste à un bal, 155. Comment il sort de la cour, 158. Se retire à Angers, 160. Reçoit les villes de Mons, Valenciennes et autres, du gouvernement de Lalain ; ne peut secourir Cambray ; demande au Roi à négocier la paix avec les protestans, 176. Se rend en Guienne, fait la paix ; emmène avec lui le maréchal de Biron, 177. Renonce à sa passion pour mademoiselle de Fosseuse, par égard pour sa sœur, 179. (Mém. de Marg. de Valois.) — Son expédition malheureuse en Flandre ; sa mort, XXXVIII, 263. (Mém. de Cayet.) — Il sort de Paris et va à Dreux ; entre de force à Romorantin, XLV, 121. Il vient trouver le Roi à Olinville ; comment il en est accueilli, 142. Se rend à Paris, revient à Olinville ; les protestans et les catholiques prennent l’alarme de cette entrevue, 143. Soumet La Charité après une longue résistance, 150. Assiége et prend d’assaut Yssoire, 151. Est retenu au Louvre ; se raccommode avec le Roi ; sort secrètement de Paris, et se rend à Angers, 163. Envoie Rochepot assurer le Roi que sa retraite ne tend à aucune entreprise contre lui et son État, 164. Se rend à Mons ; envoie son chancelier Renauld de Beaulne pour faire des recouvremens de deniers à Paris ; accueil que le Roi fait au chancelier, 171. Arrive en poste au Louvre, et couche avec le Roi, 185. Menace le maréchal de Matignon de lui faire donner les étrivières dans sa cuisine, même de le faire pendre, 210. Se rend à Château-Thierry, où est le rendez-vous de son armée, qui se met en marche pour le Brabant, 211. Entre dans Cambray, prend L’Écluse, assiége Cateau-Candirésis ; prend le titre de protecteur du pays de Cambray, 213. Emmène avec lui le seigneur d’Aymeries, commandant la citadelle de cette ville pour le roi d’Espagne, 214. Après un séjour de trois mois à Londres, s’embarque pour Anvers, où il est reçu avec magnificence, et reconnu duc de Brabant, 224. Se montre très-grand protecteur des catholiques, 233. Assemblée de grandes troupes en Flandre ; titres qu’il se donne, 234. Après le désastre arrivé aux Français à Anvers, il se retire à Tenremonde méprisé et délaissé ; vers faits à cette occasion, 250. Revient à Château-Thierry, où il reçoit un accueil gracieux de la Reine mère et du Roi, 271. Meurt dans cette ville d’un flux de sang ; distique fait sur lui, 276. Ses obsèques ; il est enterré à S.-Denis, 277. (Mém. de L’Estoile.)

Alençon (le duc d’), beau-frère de François i, meurt de chagrin peu après la bataille de Pavie, XVII, 68.

Alexan, échevin de Beaune, contribue à la réduction de cette ville au parti du Roi, XLIII, 24 et suiv.

Alexandre iv succède au pape Innocent iv, II, 121. Sa réponse à Louis ix, qui l’avoit consulté sur les restitutions qu’il vouloit faire aux pauvres, 125. Condamne le livre de S.-Amour, et prescrit à l’université de recevoir les réguliers dans son sein, 132. Obligé de quitter Rome, se retire à Viterbe, où il meurt, 135.

Alexandre v, pape nommé à Pise par des cardinaux de Rome et d’Avignon, mécontens de la conduite des deux papes Grégoire et Benoît, VI, 277.

Alexandre vi, pape, nomme des juges pour examiner la validité du mariage de Louis xii avec Jeanne de France, XV, 12. Noms de ces juges, 13. Donne l’investiture du royaume de Naples aux rois de France et d’Espagne, 45. Meurt presque subitement ; opinion de quelques historiens sur sa mort, 58.

Alexandre (don), colonel des Napolitains à Paris, refuse de prêter ses secours aux Seize pour les exécutions qu’ils veulent faire, XLVI, 203. Injurie et offense le curé de S.-Sulpice ; va ensuite le trouver, et se réconcilie avec lui, 273. Se plaint en plein corps-de-garde de ce que les pensions particulières du roi d’Espagne sont payées à Paris avant celles des soldats espagnols et napolitains, 356.

Alexandre, duc d’Albanie, frère du roi d’Écosse, chassé du royaume, vient se réfugier en France ; honneurs que le Roi lui fait rendre, XIV, 87. (J. de Troyes.) — Envoyé dans le royaume de Naples avec une armée, est rappelé par Louise de Savoie après la bataille de Pavie ; XVIII, 4. (Mém. de Dubellay.)

Alexis, fils d’Isaac l’Ange, se réfugie en Sicile ; implore les secours de sa sœur Irène, femme de Philippe de Souabe, I, 25. Passe en Allemagne, envoie des ambassadeurs aux princes croisés qui assiégent Zara ; propositions qu’il leur fait faire pour son rétablissement ; elles sont agréées, 28. Vient trouver les princes croisés à Zara, 29. Est reçu à Corfou avec des transports de joie ; entre dans Abydos, 30. Est redemandé par les habitans de Constantinople, et fait son entrée dans cette ville, 34. Imprudence d’Alexis après son couronnement, 37. Va soumettre des provinces éloignées, 38. Ses premiers succès, 40. Sa conduite envers son père et envers les princes croisés, 43. Trahi par Murtzuphle, est détrôné, 45 ; puis étranglé, 47. (Notice.) — Échappé de prison, se rend à Ancône, puis en Allemagne ; vient à Vérone, et députe auprès du marquis de Montferrat pour implorer le secours des croisés, 144. Discours de ses députés aux seigneurs croisés campés à Zara, 158. Conditions offertes par eux, 160. Elles sont acceptées, 162. Alexis arrive à Zara, y reçoit des galères et vaisseaux ronds, 170. Fait tendre son pavillon à Corfou, 172. Mande le marquis de Montferrat, et l’informe, ainsi que les chefs croisés, du rétablissement de son père Isaac l’Ange, 222. Est mené en grande pompe à Constantinople auprès de son père, 228. Est couronné empereur, 230. Son discours aux princes croisés relativement aux services qu’ils lui ont rendus, 232. Part de Constantinople avec une puissante armée pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Son retour ; comment il est reçu à Constantinople ; commence à oublier ce qu’il doit aux princes croisés, 242. Les amuse par des faux-fuyans, 244. Est sommé de tenir ses engagemens, 246. Reçoit mal cette sommation, 248. (Mém. de Ville-Hardouin.)

Alexis, frère d’Isaac l’Ange, délivré par lui de captivité, lui fait brûler les yeux, et s’empare de l’empire, I, 25. Essaie de tromper les princes croisés par des négociations, 31. Attaque vainement le camp des croisés ; rentré dans Constantinople, ne pense plus qu’à sa propre sûreté ; s’enfuit à Zagora, 33. Surpris par les troupes de Montferrat, est conduit à Thessalonique et relégué en Italie, 72. (Notice.) — Sort de Constantinople avec ses gens, et vient camper vis-à-vis l’armée des croisés, 188. Envoie un ambassadeur aux chefs croisés, 190. Rentre dans Constantinople, 202. Envoie des troupes pour déloger les Vénitiens entrés dans Constantinople, 216. Sort une seconde fois de la ville avec toutes ses forces, 218. Y rentre encore sans avoir combattu, 220. Abandonne la ville pendant la nuit, emportant une partie de ses trésors, 222. Occupe Messinople, 288. Y reçoit Murtzuphle, le trahit et lui fait crever les yeux, 292. Quitte cette ville à l’approche de l’empereur Baudouin, 294. Est arrêté par le marquis de Montferrat, et conduit prisonnier en Italie, 320. (Mém. de Ville-Hard.)

Alexis, fils de Théodore Lascaris, refuse de reconnoître Vatace, et se rend à Constantinople, après avoir inutilement essayé d’enlever Eudocie sa sœur, promise à Robert de Courtenai, I, 470. Marche contre Vatace, tombe en son pouvoir, et a les yeux brûlés, 473.

Alexis Comnène, petit-fils du tyran Andronic, se fait reconnoître pour empereur de Trébisonde, I, 67. (Notice.) — Règne tranquillement sans prendre part aux disputes de ses rivaux, 472. (Mém. de Ville-Hard.)

Alimes (des), ministre protestant, publie un livre intitulé le Duel de l’homme et de la mort, XLVIII, 38.

Alincourt (Ch. de Neuville, seign. d’), ambassadeur à Rome, reçoit chevaliers des ordres du Roi les ducs de Segui et de Santo-Gemini ; détails de cette cérémonie, XLVIII, 119 et suiv.

Alix, reine de Chypre, fille de Henri II, comte de Champagne, puis roi de Jérusalem, et d’Isabelle, seconde fille du roi Amaury, est appelée en France par les seigneurs confédérés, et attaque Thibaut iv, qu’elle accuse de l’avoir dépouillée de l’héritage de son père, II, 39. Sa légitimité lui est contestée, 40. Est reçue avec honneur dans l’armée des confédérés, et prend le titre de comtesse, 41. Renonce à ses droits sur la Champagne moyennant 2,000 livres de pension et 40,000 livres une fois payées, 43. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Est mandée par les barons mécontens, afin de l’opposer à Thibaut et le déshériter, 194. Se rend à leurs instances, 195. Reçoit du comte de Champagne 2,000 livres de terre et revenu ; de plus, 40,000 livres que le Roi paie une fois pour toutes pour ledit comte, 197. (Mém. de Joinville.)

Allègre (le marquis d’), du parti du Roi, essaie de se rendre maître du château de Rouen, XL, 6.

Allègre (le seigneur d’) est tué à un assaut livré à la ville de Bains, XIX, 434.

Allincourt (le sieur d’) est envoyé à Rome pour remercier le Pape de la dissolution du mariage du Roi, et pour achever celui de Marie de Médicis, XXXVI, 433. Se rend à Florence, où il conclut ce mariage, 447. Revient en France en apporter la nouvelle au Roi, ainsi que le portrait de Marie de Médicis, 448 (Mém. de Pontlevoy.) — Traite avec Henri IV, et lui soumet la ville de Pontoise, XLII, 112. (Mém. de Cayet.)

Ally (Marguerite d’), femme de Franç. de Coligny, fait avec quelques soldats et ses domestiques une sortie contre le capitaine Salard, qui a surpris Châtillon et est entré dans la cour de son château ; le fait prisonnier, XLVI, 106.

Almoadan, fils du sultan Meleck, arrive en Égypte avec une armée levée en Syrie, et envoie défier le Roi, II, 109. Exige que le Roi lui soit donné comme otage, 110. Traite de la rançon de Louis IX et des chrétiens ; est assassiné par les principaux officiers de son armée, 112. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Appelé par les émirs après la mort de son père, arrive au Caire, et ne tarde pas à s’aliéner l’esprit des principaux officiers du dernier souldan ; son caractère, 269. Conspiration qui se trame contre lui, 293. Comment il est assassiné, 295. (Mém. de Joinville.) — Est nommé Touran-Chah par les Arabes ; ayant appris la mort de son père, se rend à Damas, et arrive en Égypte, III, 26, 40, 48, 52, 57. Fait construire plusieurs bateaux, qu’on transporte à dos de chameau près du canal de Mehalé, 27. Rejette les propositions offertes par les Français, 29, 49. Fait mettre à mort un grand nombre de prisonniers chrétiens, 30, 43. Écrit à l’émir Djemaleddin-Ben-Iagmour, gouverneur de Damas, pour l’informer de la victoire qu’il vient de remporter, et accompagne cette lettre du bonnet du Roi tombé pendant le combat, 31, 43, 53. Comment Touran-Chah périt sous les coups des esclaves baharites ; en lui s’éteint la dynastie des Eioubites, 32, 43, 49, 54, 58. (Extr. des Auteurs arabes.)

Alonce (don), général de la cavalerie légère espagnole, est fait prisonnier près de Lyon, après la réduction des places de Châlons et de Seurre, XXXV, 410.

Alphonse, frère de Louis ix, est marié à Jeanne, fille unique du comte de Toulouse, et devient comte de Poitiers et d’Auvergne, II, 59. Est installé par le Roi à Poitiers dans son fief, 71. Somme Lusignan de venir renouveler son hommage, 72. Va joindre l’armée du Roi en Égypte avec l’arrière-ban du royaume, 105. Est arrêté avec le Roi, et conduit à la Massoure, 111. Revient en France, 114. Prend de nouveau la croix, 144. Accompagne son frère, 150. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Se croise avec le Roi, 203. Arrive en Égypte avec l’arrière-ban, et donne par sa présence une grande joie à l’armée, 226. Est chargé avec Joinville de la garde du camp du côté de Damiette, et tous deux repoussent vigoureusement les Sarrasins qui viennent les attaquer, 234. Est pris un moment par les Turcs, et délivré peu après, 264. Va secourir et ramener ceux de l’arrière-garde, qui sont assaillis par les Turcs, 273. Reste prisonnier jusqu’à ce que le Roi ait payé 100,000 liv. aux émirs, 305. Est délivré, et rejoint le Roi, 308. (Mém. de Joinville.)

Alphonse, roi de Castille, est appelé à l’empire après la mort de Conrad, II, 120.

Alphonse, roi d’Arragon, se lie avec don Pèdre, roi de Castille, pour défendre sa couronne contre les armées de Philippe-le-Hardi, IV, 55.

Alphonse v, roi de Portugal, vient en France demander du secours à Louis xi, qui diffère toujours de lui en donner, XII, 230. Va trouver le duc de Bourgogne dans l’espoir de pacifier le différend du Roi avec ce prince, 231. Revient à Paris sans avoir pu y réussir ; s’enfuit déguisé ; est arrêté sur la côte de Normandie, et conduit en Portugal par un vaisseau du Roi, 232. Y meurt peu après son arrivée, 233.

Alphonse, roi de Naples, lève deux armées pour les opposer au roi Charles viii ; par qui elles sont commandées, XIII, 29. Ses cruautés ; remet la couronne à son fils Ferdinand, 58. S’enfuit en Sicile, 64. Se retire dans un monastère, où il fait pénitence et meurt bientôt après, 66. (Mém. de Comines.) — Charge son frère Frédéric d’attaquer le Milanais par la côte de Gênes, et Ferdinand son fils par la Romagne, XIV, 216. Redoutant la haine de ses sujets, à l’approche des Français, abdique en faveur de son fils Ferdinand, et va se renfermer dans un monastère de Sicile, 226. (Tabl. du règ. de Ch. viii.) Discours qu’il tient au pape Alexandre vi, vers lequel il s’est retiré en apprenant la marche des Français en Italie, 410. (Panég. du Chev. sans repr.)

Alphonse i, duc de Ferrare, bat les Vénitiens sur les bords du Pô, XV, 283. Attaque leurs galères, en coule deux à fond et en prend six, 284. Envoie au secours de La Mirandole de l’artillerie et des troupes, 344. Gagne Augustin Guerlo, que le pape Jules lui a envoyé pour le détacher des Français, 363. Sur les instances de Bayard, renonce au projet de faire empoisonner le Souverain Pontife, 366. (Mém. de Bayard.) — Son habileté à fondre l’artillerie, XVI, 205. (Mém. de Fleurange.)

Alphonse d’Est, duc de Ferrare, laisse en mourant ses États à César d’Est, fils naturel de son oncle, XXXVI, 359.

Altemps, colonel des lansquenets, est fait prisonnier à Gatinare, XXX, 18.

Altoconte, gouverneur de Lucignano, rend lâchement cette place aux Impériaux, XXIX, 298.

Alviane (Barthélémy d’), lieutenant général de l’armée vénitienne, est fait prisonnier à la bataille d’Agnadel, XIV, 458. (Panég. du Chev. sans repr.) — Triomphe que les Vénitiens lui décernent à la manière des Romains, XV, 78. (Tabl. du règ. de Louis xii.) — Contre l’exprès commandement du sénat de ne point livrer bataille à Louis xii, veut essayer sa fortune, et engage le combat d’Agnadel, où il est fait prisonnier, XV, 270. Poursuit les Suisses l’épée dans les reins jusqu’à Milan, XVI, 102. (Mém. de Bayard.) — Est blessé à la bataille d’Agnadel, et envoyé à Loches, 175. Arrive après la bataille de Marignan au camp du Roi, amenant avec lui une armée de Vénitiens, 299. (Mém. de Fleurange.) XVII, 266. Sa mort, 271. (Mém. de Dubellay.)

Amandelis (Gratien d’), guidon du seigneur de Sedan, est blessé à mort au siége de Ravennes, XVI, 213.

Ambleville est nommé héraut d’armes de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Amblise (Africain d’Anglure d’), grand maréchal de Lorraine, est tué dans un combat que lui livre le vicomte de Turenne à Beaumont, XXXVI, 216. (Mém. de Cheverny.) — Est défait par les ligueurs, commandés par le capitaine S.-Paul, XXXIX, 106. Est tué devant Sedan, XLI, 131 et suiv. (Mém. de Cayet.) XLVI, 283.

Amboise (Louis d’) institue le roi Louis xi son héritier ; pourquoi, XI, 243.

Amboise (Ch. d’), seign. de Chaumont, envoyé par le Roi pour délivrer Yolande de Savoie, exécute heureusement cette commission, et amène la princesse dans une place de sûreté, XII, 214. Est fait gouverneur de Bourgogne, 344. Assiége Dôle, et le prend d’assaut ; se rend maître d’Auxonne, entre à Besançon, 346. Reprend quelques places qui s’étoient révoltées, 347. (Mém. de Comines.) — Part de Milan dont il est gouverneur, marche contre les Suisses, et les contraint à retourner dans leur pays, XV, 102. Assiége Bologne, tombe dans le piége que lui tend le pape Jules, et se voit obligé d’abandonner le siége ; meurt de chagrin de s’être laissé tromper, 105. (Tabl. du règ. de Louis xii.) — Assiége Lignano, s’empare de cette ville ainsi que du château, 327. Douleur que lui cause la nouvelle de la mort du cardinal son frère ; il se porte sur l’État de Venise, 328. Par ordre du Roi se retire dans le duché de Milan, marche contre les Suisses, fait empoisonner tous les vins de Galezas (ce fait n’est rapporté par aucun historien contemporain), 334. Fait lever le siége de Vérone, 375. Sa mort, son éloge, 376. (Mém. de Bayard.)

Amboise (Georges d’), archevêque de Rouen, conseiller de Louis, duc d’Orléans, est d’avis de continuer la guerre en Italie, XIII, 176. (Mém. de Comines.) — Entretient Charles viii dans les bonnes dispositions où il le voit pour le duc d’Orléans, XIV, 150. Est arrêté et mis en prison, 165 ; y tombe malade, ne peut obtenir du parlement de venir à Paris, 171. (Tabl. du règ. de Charl. viii.) Est nommé directeur du ministère du Roi, XV, 10. Reçoit le chapeau de cardinal, 15. Est chargé du gouvernement du Milanais ; sa conduite justifie le choix du Roi, 39. Est nommé légat a latere en France ; se rend à Blois, et est remplacé par Charles d’Amboise son neveu, 42. Se flatte d’être élu pape ; est entretenu dans cet espoir par les cardinaux Ascagne et Julien de La Rovère, 59. Sa mort cause les plus vifs regrets au Roi, 99. Son administration fut à la fois sage et paternelle, 100. (Tabl. du règ. de Louis xii.) — Est la cause de l’entreprise de Louis xii contre Gênes ; son désir d’être pape ; il fait bannir de la cour le maréchal de Gié, XVI, 167. (Mém. de Fleurange.)

Amboise (d’), chirurgien, est décrété de prise de corps pour avoir dédié une thèse au Roi, XLVI, 528. Est élu recteur de l’université, XLVII, 51. Supplie le parlement, au nom de l’université, de chasser de France les jésuites, 64.

Amboise (d’), maître des requêtes, publie un livre intitulé de l’Impossibilité et Impertinence du concile, XLVIII, 81.

Amboise (conjuration d’) ; quel en est le but, XXVII, 421. Réunion des conjurés à Noyzé, 422. Le duc de Nemours va, au nom du Roi, leur promettre la vie sauve, et les engager à venir sans armes à Amboise, où 15 d’entre eux sont arrêtés, et punis du dernier supplice, 425. Leur chef La Renaudie est tué par les chemins, 426, et XXXIII, 47. Fautes commises par les conjurés, 60.

Amé ou Amédée, duc de Savoie, renonce à sa seigneurie, se retire à Ripaille, y crée une confrérie ou ordre de chevaliers ; est élu pape par le concile de Bâle, prend le nom de Félix, IX, 302. Comment de comte de Savoie il s’étoit fait duc, et avoit conquis la principauté de Piémont ; marie sa fille au duc de Milan, 303. Opère l’extinction du schisme en renonçant à la papauté, et en restant légat du Pape en Savoie et Piémont ; meurt à Ripaille, 304.

Amédée (don), bâtard de Savoie, reprend sur les Genevois le fort de L’Écluse et tout le bailliage de Gex ; essaie de réduire Genève par la famine, XL, 152. Attire les habitans de cette ville dans une embuscade, et leur tue beaucoup de monde, 153. Est battu près de Morestel, et se sauve à Miolans, 306.

Ameline est envoyé par les ligueurs dans la Beauce, la Touraine, l’Anjou, le Maine, et autres provinces, pour y gagner le plus de monde qu’il pourra au parti, XLV, 416. Est pendu comme coupable du meurtre du président Brisson, XLVI, 216.

Amérique. La découverte du Nouveau-Monde réservée en un temps incrédule ; pourquoi, XXIII, 238. Ses résultats pour l’Espagne ; pourquoi elle n’a pas été aussi utile à ce pays qu’elle auroit pu l’être, 240.

Amiens (P. d’) prend la croix, I, 104. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est nommé pour conduire le troisième corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Sa mort, 306.

Amiens (siége d’) ; détails sur les opérations de ce siége, tirés d’une lettre écrite au camp devant cette ville, XLVII, 211.

Amiot (Franç.), augustin déchaussé, érige un hospice et couvent près de l’hôtel de la reine Marguerite, qui lui accorde une partie de son jardin, XLVIII, 113.

Amours (le ministre d’) est mené à la Bastille, où il est bien traité par Bussy-le-Clerc ; il en sort ensuite par son moyen, XLV, 397.

Amurat, grand-turc, est forcé d’abandonner à la fureur des janissaires Ebrayn, son lieutenant général en Grèce, XXXIX, 374 ; et de leur céder encore sur d’autres points, 376. Par le conseil de son visir Sinan, il exige un tribut du roi de Pologne, 427. Comment il l’obtient ; sur les instances des ambassadeurs de France et d’Angleterre, il lève une puissante armée pour faire la guerre à l’Espagne, 428. Moyens qu’il emploie pour se procurer de l’argent ; ses grands préparatifs, 429. Craintes qu’ils inspirent aux princes chrétiens ; l’Espagne obtient une suspension d’armes, 432. Comment Amurat se voit tout-à-coup en guerre avec les Persans, 434, et avec ceux de la Mecque, 436. S’empare des biens d’Assan-Bacha, capitaine de la mer, mort de maladie ; réduit à la condition privée son visir Sinan, sans égard pour ses grands services, et le remplace par le bâcha Ferat, 437. Comment il apaise une sédition des spahis ; rappelle Sinan au visirat, XLII, 106. Sa mort, XLIII, 146.

Amyot (Jacques), évêque d’Auxerre, grand aumônier de France, traduit du grec en français les Pœmeniques de Longus, quelques livres de la bibliothèque de Diodore de Sicile, l’histoire éthiopique d’Héliodore, les œuvres de Plutarque, XXXVII, 465.

Ancre (maréch. d’). V. Concini.

Andelette (J. d’) accompagne le duc de Lancastre en Bretagne, IV, 184.

Andelot (d’), frère de l’amiral de Coligny, fait des levées en Allemagne, et ramène un corps de troupes en France, XX, 108. Discours violent qu’il prononce à l’assemblée de Châtillon, sur la nécessité pour les protestans de renouveler la guerre, 122. Résolution prise dans cette assemblée, 123. (Introd.) — Fait partie de la camisade de Boulogne ; comment il s’y conduit ; danger qu’il y court, XXI, 51 et suiv. (Comm. de Montluc.) — Est défait devant S.-Quentin, XXIV, 200. Est envoyé prisonnier au château de Melun pour cause de religion, 221. Il obtient des levées de reîtres en Allemagne pour soutenir les huguenots de France, 332. (Mém. de Tavannes.) — Pourquoi il ne peut d’abord faire entrer des secours dans S.-Quentin, XXXII, 39. Il y entre ensuite avec 500 hommes, 72. Ses travaux pour la défense de la place, 74. Est fait prisonnier à la prise de S.-Quentin, et parvient à se sauver, 97. (Comm. de Rabutin.) — Est armé chevalier par le comte d’Enghien sur le champ de bataille de Cerisolles, 410. S’enferme dans la ville de Parme ; est fait prisonnier et enfermé à Milan, 411. Est nommé colonel général de l’infanterie, 412. Entraîne ses deux frères dans la réforme ; est dépouillé de sa charge de colonel, 413. Se distingue dans les guerres civiles par l’impétuosité de son caractère, 414. Meurt à Saintes des suites de la fatigue qu’il éprouve en dirigeant la retraite des protestans après la bataille de Jarnac, 415. (Notice.) — Surprend la ville d’Orléans, et s’y rend maître pour les protestans, XXXIII, 172. Fait des levées en Allemagne, 208. Assiste à la bataille de Dreux ; regagne avec peine le reste de l’armée protestante, 246. Est chargé de la défense d’Orléans, 256. Assiége l’abbaye de S.-Florent, s’en rend maître, et passe la garnison au fil de l’épée, 435. Se retire à Niort, où la reine de Navarre se réunit à l’armée des chefs protestans ; vend et engage les biens du clergé pour subvenir aux affaires de son parti, 436. Après la bataille de Jarnac, se retire avec son frère l’amiral à Coignac, 447. (Mém. de Castelnau.) — Combat dans le conseil des princes l’offre qu’a faite le prince de Condé de sortir de France, XXXIV, 142. Est envoyé en Allemagne pour y faire des levées, 156. Arrive avec des secours près d’Orléans, 164. Reste dans cette ville après la bataille de Dreux, 180. En défend les tourelles en repoussant les catholiques, 182. Son discours dans une assemblée de protestans pour recommencer la guerre, 190. Résolutions qui y sont prises, 193. D’Andelot passe la Loire après avoir échappé au seign. de Martigues, 224. Rejoint à La Rochelle le prince de Condé et l’amiral, 226. (Mém. de La Noue.)

Andouins (le seign. d’) est blessé près du Quesnoy, et meurt de sa blessure, XIX, 469.

André, roi de Hongrie, prend la croix ; est désigné pour succéder à l’empereur Henri i, 459. Consulte le Pape, et sur sa réponse refuse le trône de Constantinople, 460.

André (le card.), évêque de Constance, fait construire dans l’île de Baumel le fort qui porte son nom, XXXVI, 432.

Andreghem (le maréch. d’) préside au combat en champ clos entre Troussel et Duguesclin, IV, 208. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326. Demande qu’il fait, au nom de ces chefs, au cardinal que le Pape leur a envoyé, 328. Conduit ses gens à l’assaut de Maguelon, 339. Conduit l’avant-garde de l’armée de Duguesclin marchant sur Burgos, 349. Arrache l’étendard d’Angleterre et le foule aux pieds, 421. Se rend prisonnier avec Duguesclin, 422. Obtient sa liberté moyennant rançon, 444. Est envoyé par le Roi auprès de Duguesclin, V, 59. Monte avec lui à l’assaut d’une abbaye, 65. Se rend à Caen auprès du connétable Duguesclin, 72. Prend part à la bataille de Pont-Vallain, 86. Monte trois fois à l’assaut de Bressière, et trois fois est renversé, 105. Tue dix Anglais à grands coups d’épée ; meurt peu après de ses blessures, 107.

Androgine. Un moine du pays d’Auvergne, ayant les deux sexes, devient gros d’un enfant ; est mis en justice, et gardé jusqu’à ce qu’il soit accouché, XIV, 80.

Andronic, prince de la maison impériale, monstre d’hypocrisie et de scélératesse ; son usurpation, ses excès ; il est détrôné, I, 25.

Andronyn, ancien maître échevin de Metz, meurt de douleur de l’abolition des statuts de cette ville ; XXVII, 146.

Angeau (d’) et La Hette, gentilshommes du duc d’Alençon, se battent en duel ; La Hette, blessé de treize coups, tue d’Angeau, et meurt lui-même peu de jours après, XLV, 189.

Angennes (Cl. d’), évêque de Noyon, fait, au nom du clergé, opposition au parlement à la bulle du Pape qui permet au Roi de vendre pour 100,000 écus de rentes du revenu des biens ecclésiastiques. Il est vivement réprimandé par le président, à cause de ses expressions piquantes contre le Roi, XLV, 310.

Angleterre. Facilité de faire la conquête de cette île, XXIII, 400.

Anglure et Valenville (les capit. d’) se rendent maîtres de la tour de Thionville, XXI, 451.

Angoris (le sire d’), capit. anglais, conseille d’aller attaquer Duguesclin devant Cisay, V, 125. Est fait prisonnier à la bataille de Cisay, 134.

Angoulême (Henri d’) tue Philippe Altoviti, italien, pour un démenti ; mais il reçoit de lui, avant qu’il expire, un coup de dague dont il meurt lui-même sept heures après, XLV, 312.

Anhalt (le prince d’) est appelé par les protestans de Strasbourg pour soutenir l’élection de l’évêque nommé par leur parti, XLI, 189. Il s’empare de Moltzeim, 190. Court danger d’être pris, 191.

Anicie de Courtenai, épouse du jeune comte d’Artois, accompagne son mari à Tunis, II, 150.

Anjou (le duc d’) reçoit à Avignon Henri de Transtamare, IV, 441. Le traite magnifiquement, 442. Reçoit près de Tarascon Duguesclin, auquel il offre 30,000 livres pour sa rançon, 456. Presse le siége de cette ville, 457. Reçoit dans sa tente les plus notables bourgeois qui viennent réclamer sa miséricorde, 460. Laisse Duguesclin maître de la capitulation, 461. Va s’assurer de la ville d’Arles ; promet à Duguesclin tous ses bons offices auprès du Pape et du roi de France, 462.

Anne (le baron d’), chef de reîtres, est blessé près de Montargis par le duc de Mayenne, XXXVI, 98. Est battu au bourg d’Escury par le duc de Guise, 99.

Anne de Beaujeu, fille de Louis xi, mariée à Pierre de Bourbon, sire de Beaujeu, est désignée par le Roi pour gouverner pendant la minorité de son fils ; après la mort de Louis xi, elle prend le nom de Madame, et s’empare sans contradiction des rênes de l’État, XIV, 127. Son caractère dominant, artificieux et inflexible, modifié par la douceur naturelle à son sexe, 128. Les rivaux de Madame espèrent s’emparer de l’esprit du jeune roi pour lui disputer l’autorité ; elle porte toute son attention sur les relations de la France avec les puissances étrangères ; dispositions de ces puissances, 129. Conduite adroite de Madame envers elles, 131. Causes probables de sa haine contre le duc d’Orléans ; elle conserve les ministres de Louis xi ; noms des membres de son conseil, 133. Obligée de céder au vœu public, convoque les États généraux ; affecte de suivre un système opposé à celui de son père ; ouvre les prisons, rappelle les exilés ; fait des réformes importantes ; fait faire le procès à Olivier Le Daim et à Jean Doyac, 135. L’opposition qu’elle rencontre dans les États ne la décourage pas, 136. Reçoit leurs doléances sans en être effrayée, et congédie les députés sans laisser entrevoir le parti qu’elle prendra, 144. Rend le duché de Bar au duc de Lorraine, 145. Fait connoître la réponse du Roi aux doléances des États ; réponse précise et mesurée, 146. Les États décident que Madame conservera l’essentiel de l’autorité, et que le duc d’Orléans n’obtiendra que les honneurs dus à son rang, 147. Les États décident en outre que Madame veillera à la conservation du Roi son frère tant qu’il sera jeune ; elle fait paroître le Roi aux États, lequel, après les avoir comblés d’éloges, leur ordonne de se séparer, 148. Instruite du projet formé par trois chambellans d’enlever le Roi de Vincennes, elle les chasse en sa présence, et menace de faire arrêter le duc d’Orléans s’il ose paroître à la cour ; conduit son frère à Montargis, 151. Fait un traité avec les seigneurs bretons pour réunir la Bretagne à la couronne, après la mort du duc François ; noms des seigneurs signataires du traité ; en fait un autre avec les sujets révoltés de Maximilien, 152. Augmente le montant des fonds votés par les États pour les dépenses annuelles ; pratique des intelligences à Orléans, 153. Donne ordre à plusieurs soldats de se déguiser, et d’enlever le duc d’Orléans, 157. Conduit le Roi à Paris ; remercie le parlement de sa conduite ; ôte le gouvernement de l’Île de France au duc, et celui du Dauphiné au comte Dunois ; prive de leurs pensions tous les partisans du prince, 158. Ruse qu’elle emploie pour empêcher que le duc ne reçoive des secours du duc de Bretagne ; ordonne au sénéchal de Guyenne de conduire des troupes en Bretagne pour soutenir les ennemis du favori Landais ; fournit des fonds au comte de Richemont, prétendant au trône d’Angleterre, et lui permet de faire des levées en France, 159. Donne des secours au duc René de Lorraine pour conquérir le royaume de Naples, 161. Lui défend ensuite de songer à cette conquête, 162. Fait arrêter le seigneur de Culant, Philippe de Comines, l’évêque du Puy, et Georges d’Amboise, 165. Conduit le Roi en Guyenne, 166. Fait épouser Louise de Savoie au comte d’Angoulême ; va mettre le siége à Parthenay, où le Roi fait son entrée ; envoie des émissaires dans les Pays-Bas, qu’elle soulève contre Maximilien ; fait passer une armée en Bretagne sous le commandement du jeune La Trémouille, 167. Force le seigneur de Laval à se déclarer pour elle, et à lui livrer Vitré, 169. Fait mettre des garnisons dans les villes de Bretagne dont le Roi est devenu maître ; va en Normandie pour surveiller la conduite de Henri vii ; sa réponse au comte de Rieux, qui demande une suspension d’armes, 170. Ramène le Roi à Paris, 171. Comment elle accueille la réclamation du Pape en faveur des évêques de Montauban et du Puy, 172. Fait tenir un lit de justice où les ducs d’Orléans, de Bretagne et le comte de Dunois sont accusés de félonie ; cette accusation révolte les personnes modérées, 173. Conduit le Roi à Tours, où elle apprend la mort du connétable de Bourbon ; cette mort augmente son influence, 174. Réclame pour le Roi le titre de tuteur des filles du duc de Bretagne, et ne peut l’obtenir, 178. Se montre inexorable pour le duc d’Orléans, 179. Reçoit une ambassade du sultan Bajazet ii ; quel en est l’objet ; éclaircissemens à ce sujet, 181. Madame persiste dans sa première résolution, 182. N’accorde qu’à regret au Pape la liberté des évêques de Montauban et du Puy, mais les relègue dans leurs diocèses ; renonce à faire la guerre en Bretagne ; essaie de la soumettre en y fomentant les divisions, 183. Délivre le prince d’Orange, et l’envoie en Bretagne pour l’opposer au sire d’Albret, 184. Consent à traiter de la paix ; conditions qui sont proposées, 187. Met tout en œuvre pour dissoudre le mariage de Maximilien avec Anne de Bretagne, 188. Rend au sire d’Albret toutes ses terres confisquées ; gagne le maréchal de Rieux, 189. Essaie de suspendre l’effet des bonnes dispositions de Charles viii pour le duc d’Orléans, 191. Paroît céder de bonne grâce à la perte de son autorité, 193. En quoi sa régence fut utile à la France, 194. (Tabl. du règ. de Ch. viii.) — Touchée des bontés de Louis xii, qui oublie les persécutions qu’elle lui a fait éprouver, elle se retire à Chantelle, où elle tient une cour brillante, et se plaît à écrire des lettres remarquables par leur précision et leur tour piquant, XV, 9. (Tabl. du règ. de Louis xii.)

Anne de Bretagne, fille du duc François ii, prend le titre de duchesse après la mort de son père, XIV, 184. Rassemble une armée, s’avance vers Nantes, 185. Entre dans Rennes, où elle est reçue avec transport ; fait représenter au roi d’Angleterre qu’elle est décidée à ne point donner sa main au sire d’Albret, 186. Consent à épouser Maximilien, 187. Comment ce mariage est célébré, 188. Rejette avec hauteur la proposition d’épouser Charles viii ; implore en vain la protection de Maximilien ; annonce le projet de fuir en Angleterre, 194. S’enferme dans Rennes avec le prince d’Orange, le comte de Dunois et le maréchal de Rieux ; fait déclarer au Roi qu’elle veut être libre ; obtient un sauf-conduit ; se rend à Langeais, d’où elle lui fait dire qu’elle consent à lui donner sa main, 195. Est couronnée à S.-Denis, 196. Met au monde un fils dont saint François de Paule est parrain, mais qui vécut peu, 197. (Tab. du règ. de Ch. viii.) — Sa douleur à la mort de Charles viii son mari ; se retire à Rennes, où elle s’occupe du bonheur de ses sujets, XV, 7. Consent à épouser Louis XII, 16. Obtient des conditions meilleures que par son mariage avec Charles viii ; se charge d’acquitter les dettes de la reconnoissance du Roi, 17. Ses libéralités ; élégance de sa cour ; son goût pour les lettres, 18. Son portrait par Claude de Seyssel ; amour constant que Louis xii eut pour elle, 66. Meurt du chagrin que lui causent les désastres du royaume, 127. (Avertissement.)

Anne d’Est, veuve du duc de Guise, épouse Jacques de Savoie, duc de Nemours, XX, 121. (Introd.) — Demande justice de la mort de son mari contre l’amiral, XXXIII, 318. (Mém. de Castelnau.) — Est appelée la Reine mère ; pourquoi ; tient un propos atroce à une dame qui se plaint que la famine forcera les mères à tuer et à manger leurs propres enfans, XLVI, 81. Ses funérailles, XLVIII, 57. (Mem. de L’Estoile.)

Anne Sforce, duchesse de Ferrare, fait un accueil particulier aux Français qui ont fait lever le siége de La Bastide, surtout au chevalier Bayard ; éloge de cette princesse, XV, 358.

Anneraud (le maréchal d’) est chargé de la direction de la guerre ; son caractère, XVII, 162. Entre en Italie, d’où il revient sans avoir rien tenté d’important, 164. (Introd.) — Opère sa retraite sur Pavie, XVIII, 86. Passe le pas de Suze et entre dans Turin, 309. Fait prendre d’assaut la ville de Ciria, XIX, 87 ; celles de Rivole, Aveillane et S.-Ambroix, 88. Va au secours du comte Guy de Rangon pour assiéger Moncalier, qui est abandonné par le capit. Scalingue, 190. Arrive devant Carignan, qui se rend, 191. Est rappelé en France avec ses troupes, qui sont remplacées par de nouvelles, 192. Est envoyé avec plusieurs capitaines pour jeter des vivres dans la place de Térouenne, 204. Comment il y parvient, 205. Est chargé de faire entrer des arquebusiers et de la poudre dans Térouenne, 242. Noms des capitaines qui l’accompagnent, 243. Fait entrer le secours dans la place, 244. Est fait prisonnier dans sa retraite avec la plupart de ses capitaines, dont plusieurs sont ensuite délivrés, 245. Est nommé maréchal de France, 290. Est envoyé en qualité de gouverneur du Piémont, 294. Est appelé auprès du Roi, et chargé de la conduite des affaires, 302. Est envoyé en Roussillon pour diriger le Dauphin, 361. Part pour le Piémont, arrive à Turin, 390. Marche sur Coni, 393. Assiége cette place, d’où il se retire avec perte, 395. Pourvoit à la sûreté du Piémont, 396. Danger qu’il court en repassant les monts, 397. Revient auprès du Roi, 398. Reçoit ordre de se porter sur Avesnes, et se met en marche, 422. Envoie des renforts à Landrecies, 454. Est envoyé à Soissons auprès de l’Empereur, 550. Conclut la paix, 551. Prend le commandement d’une armée navale, et se porte vers l’île de Wight ; livre combat aux Anglais, 564. Ses dispositions pour un nouveau combat, 566. Avantage qu’il remporte, 567. Opère une descente sur trois points, 569. Assemble les pilotes et les capitaines ; délibère sur la possibilité de livrer combat aux Anglais ; opinions des pilotes contraires à ce projet, 571. Résolution prise par le conseil, 574. L’amiral se retire à Valsau, 576. Sauve une partie de ses gens, attaqués et surpris par les ennemis, 577. Combat naval livré devant l’île de Wight, 581. L’amiral revient à Dieppe, 582. Prend Treslon, Cymet et autres places, XXIV, 68. (Mém. de Tavannes.) — Force les Bourguignons à abandonner Stenay, et à se retirer dans leur pays, XXXI, 95. Tient siége devant Damvilliers, 101. (Comm. de Rabutin.)

Annebault (le seigneur d’) est fait prisonnier près de Gravelines, XXXII, 202.

Annebont (Du Bois d’), gouverneur de la ville d’Ardres, rend cette place au cardinal Albert d’Autriche par composition, XLIII, 261.

Annonciade (l’ordre de l’) ; par qui et à quelle occasion il est institué, XLVII, 232.

Anroux, conseiller au parlement et marguillier de S.-Severin, enlève de nuit un tableau placé par ceux de la Ligue dans le cimetière de cette église, XLV, 333.

Anseau de Cahieu est nommé pour conduire le troisième corps de bataille contre l’empereur Alexis, I, 198. Est présent à la bataille d’Atrattimium, 328. Est chargé de garder Visoï, 386. Puis la ville de Bizye, 398. Conduit le cinquième corps de bataille contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Puis en Natolie contre Théodore Lascaris, 422. Revient de Squise à Constantinople, 428. Monte une des galères qui vont au secours de Squise, 440. Est battu dans les défilés du mont Hémus, 450. Reçoit la régence de l’Empire, à la retraite de l’empereur Robert, 482. La reçoit de nouveau à la mort de Jean de Brienne ; détache le roi des Bulgares de son alliance avec Vatace, 494. Engage aux Vénitiens la couronne d’épines pour venir au secours de Constantinople, 497. Assiégé par Vatace dans Tzurulum, abandonne la place, dans l’espoir qu’Eudocie sa femme fléchira le vainqueur, 504.

Anseau de Courcelles, neveu de Ville-Hardouin, va au secours de l’Empereur à Andrinople, I, 370. Apprenant la défaite de l’armée, rejoint le prince Henri à Cartacople, 372.

Antin (le baron d’) traîne à la queue d’un cheval, dans un champ clos, les armes d’un gentilhomme gascon qui ne s’est point rendu au défi qu’il lui a donné, XVI, 315.

Antoine, duc de Brabant, cousin germain du duc de Bourgogne, retire les troupes qu’il a envoyées contre Charles vii, et marche à la défense du Hainaut, VIII, 20.

Antoine de Brabant, frère du duc de Bourgogne, occupe S.-Denis avec ses troupes, qui sont près d’en venir aux mains avec les gens du comte de S.-Paul, du même parti qu’elles, VII, 245. Est tué à la bataille d’Azincourt, 277.

Antoine, bâtard de Bourgogne, défait les Gantois au pays des Quatre-Mestiers, X, 95. Entre au village de Morbecque ; chasse les rebelles jusqu’à Gand, 113. Avec 20 lances soutient la poursuite des Gantois, et par sa bonne conduite échappe au péril qui le menace, 120. Attaque les rebelles sur les terres du Hainaut ; en tue cinq cent, 124. Les attaque encore sur les terres de Flandre ; en tue et fait plusieurs prisonniers, 126. Les rencontre en avant de Termonde, les défait, et les chasse jusqu’à Gand, 129. Sert le comte de Charolais dans la guerre dite du Bien public, 235. Est envoyé à la tête d’une armée navale sur les côtes de Barbarie, 253. Fait lever le siége de Ceuta aux Sarrasins, 254. Se rend à Ostie et revient à Marseille, 255. Fait le siége de Dinant, 257. Va en Angleterre soutenir une entreprise d’armes à pied et à cheval contre le seigneur d’Escales, frère de la Reine ; noms des chevaliers qui l’accompagnent, 260. Détails sur cette entreprise, 261. Soutient plusieurs joûtes au mariage du duc de Bourgogne, sous le nom du chevalier à l’Arbre d’or, 319. Y est blessé, 364. (Mém. de La Marche.) — Vient à Paris déguisé, où il passe un jour et une nuit, XIII, 252. Les Parisiens, accusés auprès du Roi à l’occasion de cette venue, se justifient, et font recevoir leurs excuses par des ambassadeurs, 253. Le bâtard et le maréchal de Bourgogne prennent sur le Roi les villes de Roye et Montdidier, 270. (J. de Troyes.)

Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, puis roi de Navarre, se rend aux États d’Orléans ; est gardé à vue, XX, 92. Est fait lieutenant général du royaume ; son caractère, 93. Il se décide, après quelques hésitations, à défendre le culte catholique, 101. Prend le commandement de l’armée royale, 107. Assiége Rouen, où il est blessé ; la ville est prise et saccagée ; le roi de Navarre meurt de sa blessure, 108. (Introd.) — Est appelé auprès du Roi ; son caractère irrésolu ; est mandé par la Reine mère, et se rend à ses instances, XXIV, 289. Arrive à Orléans, 290. À la mort de François II, partage l’autorité avec la Reine mère, et se contente de la lieutenance générale, 315. Se décide à se retirer de la cour, 316. Abandonne le parti des huguenots pour suivre celui des Guise, 324. Est tué au siége de Rouen, 376. (Mém. de Tavannes.) — Comment il est traité à Orléans pendant le séjour qu’y fait le Roi, XXVII, 457. (Mém. de Vieilleville.) — Assiége le château de Hesdin, et le force à se rendre par composition, XXXI, 164. Prend le commandement de l’armée après la bataille de Renty ; fortifie Abbeville et Dourlens, 297. Renvoie les troupes dans leurs garnisons, 299. Comment il s’oppose aux entreprises du duc de Savoie, et le force à la retraite, 302. (Comm. de Rabutin.) — Est chargé de conduire en Espagne Élisabeth de France, sœur du Roi, XXXIII, 24. Refuse de mener le prince de Condé son frère à la cour, 107. Est gardé à vue à Orléans, 112. Son entretien avec le Roi adoucit l’aigreur de S. M. contre lui, 119. Il se réconcilie avec les Guise, et est nommé lieutenant général du Roi, 121. Comment il est amené à quitter le parti protestant, et à se joindre aux Guise, 160. Conseille au Roi de se rendre à Paris, et l’y conduit, 171. Se rend maître de Blois, 196. Reçoit Tours à soumission, 197. Est blessé au siége de Rouen, 210. Meurt à Andelys, 214. (Mém. de Castelnau.) — Se rend maître de Bourges, XXXIV, 157. Est blessé devant Rouen, 162. (Mém. de La Noue.) — Est averti que le roi François II doit le tuer lui-même ; ordre qu’il donne à son valet de chambre Cotin ; comment il évite d’être tué, XXXIX, 244. (Mém. de Cayet.)

Antoinette de Bourbon, fille de Franç. de Bourbon, duc de Vendôme, et douairière de Guise, meurt à l’âge de 89 ans, XLV, 249.

Antonio (don), se disant roi de Portugal, obtient de la reine d’Anngleterre l’armement d’une flotte pour le conduire en Portugal et en chasser les Espagnols ; détails sur cette expédition, et sur le peu de succès qu’elle a, XXXIX, 143 et suiv. Il revient en Angleterre avec la flotte, 150. (Mém. de Cayet.) Est proclamé roi de Portugal ; vicissitudes de sa fortune, XLVIII, 42. (L’Estoile.)

Antragues (madem. d’) inspire de l’amour à Henri IV, XXXVI, 393. Obtient du Roi une promesse signée qu’il l’épousera si elle a un fils de lui, 395. (Mém. de Cheverny.) — Est faite marquise de Verneuil, 450. Accouche d’un fils qui meurt presque aussitôt ; son désespoir, 456. Va rejoindre le Roi à Grenoble ; ses efforts pour empêcher le mariage du Roi avec Marie de Médicis ; brouilleries, querelles, raccommodement, 467. Elle revient en France, 468. Son caractère et ses paroles piquantes forcent le Roi à lui faire quitter le Louvre, et à la séparer de la compagnie de la Reine, 494. Elle accouche d’un fils quelques jours après la Reine, 509. (Mém. de Pontlevoy.) — Accouche d’un enfant mort, XLII, 285. Remet à M. le chancelier la prétendue promesse de mariage faite par le Roi, 471. Elle est disgraciée, 475, et gardée chez elle, 479. Refuse de solliciter son pardon du Roi, 480. Elle paroît au parlement, où elle se défend fort bien, 484. Est condamnée à être renfermée, 485. Le Roi lui remet sa peine, 486. Mot plaisant de la marquise au baron de Termes, XLVIII, 137. (Mém. de L’Estoile.) — Texte de la promesse de mariage que lui a faite le Roi, XLIX, 430. Cette promesse est rendue, et devient cause que madem. d’Antragues se ligue avec le comte d’Auvergne, 431. Procès ; jugement rendu, 432. (Mém. de Groulard.)

Antragues (le sieur d’), lieutenant du Roi à Orléans, est chassé de la citadelle de cette ville par les habitans qu’il a lui-même engagés dans la Ligue, XXXVI, 131. (Mém. de Cheverny.) — Il accepte les propositions qui lui sont faites par le Roi, XLIV, 71. (Mém. de Villeroy.) — Est mené prisonnier à la conciergerie du Palais, XLVII, 479. Est condamné à mort ; le Roi lui accorde la vie, 485. (Mém. de L’Estoile.)

Antragues (la comt. d’) va se jeter aux pieds du Roi pour lui demander la grâce de son mari, XLVII, 480. Revient lui demander la vie pour lui, 485.

Antragues, gouvern. de Mâcon pour les huguenots, abandonne cette place et se retire avec les Suisses méconiens, XXIV, 344.

Anvers (la ville d’) est saccagée par les Espagnols ; détails à ce sujet, XLV, 143.

Anysse (le bâtard d’), créature d’Henri de Transtamare, court relever son maître aux prises avec Pierre-le-Cruel, V, 49.

Apchon (le sieur d’), capitaine du parti du Roi, est fait prisonnier au siége de Craon, XLI, 69.

Apocratie, titre d’un ouvrage publié contre le roi Henri iii, et dans lequel l’auteur prétend prouver que le roi de Navarre ne peut être roi de France, XLVI, 28.

Appate (le capit.) est tué à l’attaque de la ville d’Albe par les Impériaux, XXIX, 180.

Apro, colonel d’une compagnie de Suisses, prête lui et les siens jusqu’à 12,000 liv. pour payer la garnison de Turin, XXX, 415.

Araines (Henri d’) manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, I, 132.

Aramberg (le comte d’), autrement dit Brabançon, général allemand, assiége le Castelet, XXXII, 102. (Comm. de Rabut.) — Est blessé dans une escarmouche devant Metz, 346. Amène au secours de Charles ix huit compagnies de gendarmerie des Pays-Bas ; est logé à Paris près du Louvre, XXXIII, 399. (Mém. de Castelnau.)

Araudé (le capitaine d’), gentilhomme de la maison de Nemours, est blessé dans une embuscade près de Thionville, XXXII, 285.

Arban (le seign. d’) vend à Louis xi le château de Joux, dont Marie de Bourgogne lui avoit donné la garde, et facilite ainsi la conquête du comté par le roi de France, X, 430. (Mém. de La Marche.) — Est nommé commandant de l’armée destinée à secourir les châteaux de Naples ; pourquoi il ne peut les secourir, XIII, 157. (Mém. de Comines.)

Arbelat, enseigne au capit. Baron, est tué au siége de Vireton, XXXI, 145.

Arbert (le comte d’), seigneur de Valengin, défend un pas d’armes près de Dijon contre un chevalier du Dauphiné, IX, 348.

Arbolangua (don Alph. d’), seign. espagnol, est fait prisonnier à Pont-à-Mousson, XXVII, 55. Est trouvé mort sur son lit, 56.

Arbre de Sandé (don), général espagnol, veut assiéger La Roque-de-Baldoc, XXI, 379. Apprenant que Montluc est dedans, il se retire à Sienne, 381.

Arc (Jacq. d’), frère de Jeanne, va la trouver à Chinon et l’accompagne jusqu’à Compiègne, VIII, 269.

Archambaud, comte de Douglas, amène d’Écosse 5,000 hommes à Charles vii ; reçoit de ce prince le duché de Touraine, VIII, 16. Nommé lieutenant général du royaume pour le fait de la guerre, marche avec 20,000 hommes au secours d’Ivry ; se rend maître de Verneuil ; accepte la bataille que lui présente le duc de Bedfort, 17. (Tabl. du règ. de Ch. vii.) — Descend à La Rochelle avec 5 à 6,000 Écossais ; se rend auprès du Roi, qui le traite honorablement et lui donne le duché de Touraine, 102. Est tué avec son fils au combat de Verneuil, 106. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.)

Archange (le père), capucin, est assigné devant le parlement pour prédications séditieuses ; à quelle occasion, XLVII, 250.

Ardech (Ferdin. d’), réuni aux capit. Palfi, Nadaste, Sdrin et Hussar, assiége Albe-Régale, d’où il est obligé de s’éloigner, XLII, 103. Remporte une victoire signalée sur les Turcs, 104. Est mis en jugement pour la reddition de Javarin, XLIII, 137. Son procès, sa condamnation, 138. Il a le poing et la tête coupés, 141.

Ardilliers (Henri d’) prend la croix, I, 102. Se rend dans la Pouille, 134.

Arétin (P.), écrivain satirique et licencieux, reçoit de magnifiques présens de Charles-Quint et de François i ; le seigneur Gaguin de Gonzave se sert de son nom pour écrire des lettres contre César Frégose, XIX, 249.

Argence (le sieur d’) se distingue à la bataille de Ver, XXII, 136.

Argones (messire d’). Aventure miraculeuse qui arrive à un de ses écuyers ; Joinville la fait peindre en sa chapelle, II, 382.

Arguel (le seigneur d’), fils du prince d’Orange, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 341. Gagne le prix de la joûte, 381.

Aristocratie féodale ; ce qu’elle étoit à l’avénement de Louis ix au trône, II, 22.

Armagnac (le comte d’) se rend auprès du prince de Galles pour marcher contre Henri de Transtamare, IV, 400. Conseille à ce prince de combattre au plus tôt avant que la famine ne fasse périr sa nombreuse armée, 408. Est auprès de lui au corps de réserve, 410.

Armagnac (Bernard, comte d’), nourrit des prétentions insensées sur le trône de France ; sa puissance, ses qualités, VI, 289. Marie Bonne, sa fille, au duc d’Orléans, 290. Exige que le duc de Bourgogne lui abandonne le pouvoir, et donne satisfaction aux princes d’Orléans ; s’approche de Paris, dont il dévaste les environs, 291. Se met en campagne ; se porte sur la Somme, 295. Revient vers Paris ; occupe S.-Denis et S.-Cloud, 296. Se retire, emportant le trésor de la Reine ; discours qu’il tient aux religieux de S.-Denis, 298. Rentre dans Paris ; dirige la conduite du duc de Berri ; les mesures violentes qu’il fait prendre aigrissent les esprits, 312. Arrive à Paris ; établit un gouvernement tyrannique ; poursuit avec acharnement les Bourguignons ; fait donner au jeune comte de Ponthieu le duché de Touraine et le gouvernement de Paris ; s’empare des finances, et reçoit le titre de gouverneur général des forteresses du royaume, 324. Revient à Paris ; multiplie les punitions ; fait raser la grande boucherie, foyer des insurrections, 326. Cette mesure irrite les Bourguignons, 327. Consent à faire revenir le dauphin Jean ; essaie de faire arrêter le comte de Hainaut, qui étoit venu à Paris, 328. Accuse Isabelle auprès du Roi, 330. Ordonne des emprunts forcés ; fait refondre les monnoies ; persécute tous ceux qui ne lui sont pas dévoués, 331. Exige un nouveau serment de fidélité ; établit une espèce d’inquisition d’État, 333. Refuse de ratifier le traité de négociation conclu à Montereau ; devient l’objet de l’exécration des Parisiens, 336. Sort de son palais déguisé en paysan ; est livré et jeté en prison, 338. Sa mort, 341. (Tab. du règn. de Ch. vi.) — Mène le Roi devant Senlis ; assiége cette ville, VII, 291. Est forcé de le lever, 292. Est mis en prison, 294. Y est tué, 299. (Mém. de Fenin.)

Armagnac (Bern. d’), comte de La Marche, est nommé gouverneur du dauphin Louis, fils de Charles vii, XI, 152.

Armagnac (le comte d’), fils du connétable d’Armagnac, retenu prisonnier aux Cordeliers de Rhodez par sa mère et le maréchal de Severac, parvient à faire informer le seigneur d’Arpajon des causes de sa captivité, VIII, 115.

Armagnac (Jean, comte d’), petit-fils du connétable de ce nom, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. (Mém. de La Marche.) — Cherche à se rendre indépendant, XI, 168. Réclame l’appui des rois d’Arragon, de Castille et d’Angleterre, 169. Est fait prisonnier ; obtient sa grâce du Roi, 170. (Introd.) — Vient au secours du duc de Bourbon, 351. Se révolte de nouveau ; est tué à Lectoure, XII, 92. (Mém. de Comines.) XIII, 429 et 431.

Armagnac (Ch. d’), frère du précédent, renfermé lui-même pendant 14 ans dans une cage de fer, vient demander aux États généraux qu’on punisse les persécuteurs de sa maison, XIV, 138.

Armange (J.) se rend maître de S.-Célerin avec Henri de Villeblanche, le répare et le défend contre les Anglais, qu’il force à se retirer, VIII, 217.

Armanse (le baron d’) dresse une embuscade aux Genevois, XL, 155. Ses troupes sont défaites, 156.

Armantel, chef des Espagnols, est tué au siége d’Amiens, XLVII, 210.

Armes. Leur diversité selon les temps ; leur utilité et leurs inconvéniens, XXIV, 142 et suiv.

Armes à outrance. Combats qui se faisoient avec armes offensives et de commun accord ; différens des tournois et des duels, III, 135. Entre quelles personnes ils se faisoient ; défis et conditions de ces combats, 136. De quelle manière on devoit frapper ; peine portée contre ceux qui en violoient les règles, 137. Étoient souvent le prélude d’un combat général entre les nations ennemies, 138. D’autres fois se faisoient entre des personnes qui n’étoient pas ennemies, comme celui que proposa Jean, duc de Bourbon, en 1414, 139. Il s’en faisoit aussi de particuliers, 141.

Armoiries d’Autriche, des ducs de Milan, de Portugal, de Bourgogne, IX, 95 et suiv.

Arnauld, avocat, plaide au parlement contre les jésuites, en faveur de l’université, XXXVI, 284 ; XLVII, 70.

Arnauld (Cl.), trésorier général de France ; belle tombe de marbre érigée en son honneur après sa mort ; ce qu’elle devient, XLVII, 433.

Arne (le capit.) est blessé à la bataille de Ver, XXII, 145.

Arnoul, astrologue du Roi, meurt d’une épidémie qui enlève beaucoup de monde à Paris, XIII, 346.

Arnoux (le père), jésuite, devenu confesseur du Roi, fait faire vœu à M. de Luynes de travailler à la ruine des huguenots tant qu’il pourra, L, 386.

Arondel (le comte d’), commandant une troupe d’Anglais au service du duc de Bourgogne, attaque le moustier de S.-Cloud, VII, 251. (Mém. de Fenin.) — Assiége Gerberoy, est blessé dans une attaque, et forcé de lever le siége, VIII, 478. (Hist. de Richemont.)

Arpajon (le seign. d’) vient trouver le comte d’Armagnac, détenu aux Cordeliers de Rhodez ; maltraite de paroles le seigneur de Saverac, VIII, 115. En reçoit un défi qu’il accepte, 116. Comment cette querelle se termine, 117.

Arpedenne (J. d’), capit. anglais, se rend prisonnier avec le duc de Pembrock, V, 122.

Arques (bataille d’), livrée en 1589 entre le roi Henri IV et le duc de Mayenne ; détails, XXXIX, 281. Noms des morts, blessés ou prisonniers, 285. (Mém. de Cayet.) — Description du village, XLIV, 552. Description du camp du Roi, 554. Détails sur le premier combat, 562. Second combat, dispositions des deux armées, 570. Noms des morts, prisonniers et blessés, 577. (Mém. du duc d’Angoul.)

Arquien (le sieur d’) est pourvu du gouvernement de Calais contre le gré de la Reine, qui auroit voulu le donner à Concini, XLIX, 120. (Mém. de L’Estoile.) — Repousse de la ville de Metz M. Tilladet, qui veut s’en emparer par surprise ; peu après il est nommé gouverneur de Calais, L, 126. (Mém. de Font.-Mareuil.)

Arras. Cette ville est désignée pour traiter de la paix entre le Roi Charles vii et le duc de Bourgogne Philippe-le-Bon, VIII, 470. Le Roi décide d’y envoyer le duc de Bourbon, le connétable, le chancelier, le comte de Vendôme, le maréchal de La Fayette, Christophe de Harcourt et autres ; noms de ceux qui assistèrent aux conférences pour les ducs de Bourgogne, de Bretagne, d’Alençon, et pour les Flamands, d’après J. Chartier, 472. Le Pape y envoie deux cardinaux ; les Anglais y envoient le cardinal de Wincester, le comte de Hontinton, le comte de Suffolck et autres ; la duchesse de Bourgogne et son fils y viennent en grande pompe, 473. (Hist. de Richemont.) — Détails sur l’assemblée qui s’y tient pour traiter de la paix ; noms des personnages qui s’y trouvent ; fêtes qui y ont lieu, IX, 253. Copie du traité qui y est conclu, 254. Réflexions de l’auteur des Mémoires sur cette paix, 285. (Mém. de La Marche.)

Arrêts. Les arrêts des parlemens étoient des jugemens rendus publiquement sur les plaidoyers des avocats ; quelle en étoit la formule, III, 64.

Ars (Louis d’), un des généraux français en Italie, se retire dans Venouze après la perte de la bataille de Cérignoles, XV, 57. Ne veut souscrire à aucune des conditions que lui propose Gonzalve ; passe à travers l’armée espagnole, et revient en France sans être troublé dans sa retraite ; demande généreusement au Roi la liberté de d’Alègre, qui avoit conseillé d’attaquer Gonzalve à Cérignoles, et l’obtient, 67.

Art militaire, principes de cet art, XXIII, 338. Emploi de la cavalerie, de l’infanterie, de l’artillerie, des siéges, des différentes troupes dont une armée peut être composée, 340 et suiv.

Artevelle (Jacq.), brasseur de bière à Gand, soulève les Flamands au nom de la liberté ; gouverne en maître ; accueille les avances du roi d’Angleterre, IV, 91. Propose à Édouard de prendre le titre et les armes du roi de France, 98. Est massacré par les Flamands, 113.

Artevelle (Philippe), fils de Jacques, se fait chef d’une nouvelle insurrection, et bat le comte de Flandre près de Bruges, VI, 191. Défend avec opiniâtreté le pont de Comines ; est défait à la bataille de Rosbec, 192. Pris après la bataille, est pendu à un arbre, 193.

Arthur, duc de Bretagne, fils de Geoffroy, troisième fils de Henri II, roi d’Angleterre, est reconnu après la mort de Richard comme roi d’Angleterre par les provinces anglaises dépendant de la couronne de France, et soutenu par Philippe, IV, 44. Livré par trahison, est assassiné par ordre du roi Jean-sans-Terre son oncle, 45.

Artiguedieu (le capit.) est blessé devant le château de Tuchan en Roussillon, XX, 416.

Artillerie du roi de France (état de l’), XVI, 463.

Asbal, gentilh. ferrarois, est battu près de Carmagnole par les Allemands, et se sauve avec peine, XX, 458.

Ascagne (le card.), frère de Ludovic Sforce, est arrêté par les Vénitiens, XIV, 443. Est livré par eux au lieuten. général de La Trémouille, et conduit à Lyon, 444 ; XV, 38.

Ascot (le duc d’) est fait prisonnier dans une rencontre où les Impériaux sont battus, XXIV, 112 ; XXXI, 209.

Aspremont (Gaub. d’) et ses frères se croisent avec le Roi, II, 203.

Assan (le bacha) surprend et taille en pièces les Transylvaniens, sortis de la ville de Lippe, XLIII, 313. Fait le siége de cette ville, qu’il est obligé d’abandonner après une grande perte, 314.

Assemblées solennelles des rois de France ; nom qu’elles eurent dans les premiers temps de la monarchie, III, 75. Pourquoi elles en changèrent par la suite, 77. Époques de ces assemblées ; de quoi on y traitoit ; différence qu’il y avoit entre celles qui se tenoient au commencement de l’année et celles qui avoient lieu vers la fin, 86. Les anciens Anglais paroissent avoir emprunté des Français l’usage de ces assemblées, 87. Autorités qui le prouvent, 88.

Assier (le seign. d’) est tué à la bataille de Cérisolles, XIX, 508 ; XXI, 31.

Astier, augustin, un des principaux complices de la conjuration dressée pour livrer Béziers aux Espagnols, obtient sa grâce du Roi, XLVIII, 46.

Astrologues. En grand crédit du temps de Charles V ; étoient consultés sur les diverses entreprises qu’on projetoit, V, 207. Les princes et les seigneurs en avoient à leurs gages comme les souverains ; exemples cités, 209. (Notice.) — On attribue à des astrologues la facilité qu’eut le duc d’Anjou de découvrir le trésor de Charles-le-Sage, VI, 182. Simon de Phares, astrologue de Charles VIII, cité à ce sujet, 183. (Tab. du règ. de Ch. vi).

Aubecote (Garnier d’) seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aubecote (Othon d’), frère du précédent, seconde le captal de Buc à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aubericourt (Nicolas d’) seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aubert (Pierre), bailli de Melun, commandant d’une partie de la garnison de Roye, rend cette place au duc de Bourgogne ; noms des autres capitaines qui se rendent avec lui, XIII, 417.

Aubert, avocat du Roi en la cour des aides, va trouver le prevôt des marchands avec 80 ou 100 personnes pour demander l’exécution et publication de la trève ; ils repoussent vivement une troupe des Seize qui crient après eux, XLVI, 425.

Auberty (Journal d’), ouvrage insuffisant pour remplir la lacune de Mémoires qui existe entre le règne de Louis IX et celui de Charles V ; d’où vient cette insuffisance, IV, 3.

Aubespine (Sébast. de L’), évêque de Limoges, est envoyé en ambassade en Suisse avec le maréchal de Vieilleville, XXVIII, 281.

Aubeterre (le vicomte d’), soupçonné d’avoir favorisé l’évasion du roi de Navarre à Caumont, XXXVIII, 298.

Aubeterre (Jacq. Esparbès, vicomte d’), meurt à la fleur de l’âge, de maladies pestilentielles et pourprées fort répandues, XLVII, 171.

Aubeterre, chevalier de Malte, est condamné à avoir la tête tranchée, son corps brûlé et réduit en cendres, XLIX, 210. En appelle, et est banni seulement, 212.

Aubeterre (Franc. d’Esparbès, vicomte d’), gouverneur de Blaye, est ôté de cette place pour être resté neutre entre le parti du Roi et celui de la Reine mère ; cependant est fait maréchal de France, L, 492.

Aubigny (Baudouin d’) arrive dans le port de Constantinople après la bataille d’Andrinople, et refuse à Conon de Béthune de demeurer, I, 366. Se rend à Rodosto, où il refuse également de rester, 368.

Aubigny (le seigneur d’) commande les troupes du Roi qui marchent contre Naples, XIII, 29. Fait reculer devant lui Ferdinand, duc de Calabre, 38. (Mém. de Comines.) — Soumet cette province, XIV, 230. Est chargé spécialement de sa défense, et créé connétable du royaume de Naples, 232. (Tabl. du règne de Charles viii.) — Remporte sur Ferdinand et sur Gonzalve de Cordoue une grande victoire près de Seminara, 250. (Notice.) — Traverse l’Italie à la tête d’une armée française, XV, 45. Assiége Capoue avec Borgia, et la prend d’assaut, 46. Est défait par Hugues de Cardone, 56 (Tabl. du règne de Louis xii), et 225 et 226.

Aubigny (Robert Stuart, seigneur d’), maréchal de France, est envoyé par le Roi à Avignon pour pourvoir à la défense de cette ville et à l’approvisionnement de l’armée, XIX, 15. Noms de ceux qui le secondent dans l’exécution de sa commission, 16.

Aubigny (le sieur d’), gouverneur de la ville de Maillezais en Poitou, et de la religion réformée, vient au conseil protester de la fidélité de ceux de sa religion ; liberté dont il use envers le Roi, XLIX, 67.

Aubigny (le père d’), jésuite qui a confessé Ravaillac, est mis aux arrêts et confronté avec lui ; sa réponse au premier président, XLIX, 17 et suiv.

Aubigny (madame d’) meurt en laissant par fondation 18,000 messes pour le salut et remède de son ame, XLVIII, 143.

Aubourg (Thomas), chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de La Brossinière, VIII, 98.

Aubray (d’), bourgeois de Paris, et colonel de quartier, est un des principaux chefs royalistes dont la maison sert à des réunions secrètes, XX, 259. Discours qu’il adresse aux Seize, 260. (Introd.) — Comment il reçoit les ouvertures que lui fait Rose, évêque de Senlis, du parti des Seize, XLI, 147. Ses discours dans les conférences tenues avec les Seize, 148 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Il instruit le duc de Mayenne des menées des Seize, et le prie d’y pourvoir, XLVI, 216. Bat un prêtre des Seize qui s’est saisi d’un citoyen que les Seize disent porter l’écharpe blanche, 266. Reçoit du duc de Mayenne commandement de sortir de Paris, 547. Il sort de Paris, au grand regret des politiques, 549. Lettre que lui adresse le duc de Mayenne, 591. (Mém. de L’Estoile.)

Aubriot (Hugues), ancien prevôt des marchands, est condamné par un tribunal ecclésiastique à finir ses jours dans un cachot ; travaux qu’il ordonna pour l’embellissement de Paris, VI, 185. Délivré de prison par les maillotins, feint de céder à leurs désirs, 187. Se dérobe furtivement à ses libérateurs, et se retire à Dijon sa patrie, 188.

Aubry (Christophe), curé de S.-André-des-Arcs, prêche sur la mort du Pape, qu’il regarde comme un heureux événement, XLVI, 96.

Auchy (Antoine de Mailly, seigneur d’), est tué à la prise de Hesdin, XIX, 207.

Audancourt, lieutenant du capitaine Mouy, est tué dans un combat livré entre les protestans et les catholiques près de La Haie en Touraine, XXXIII, 477.

Auger de Saint-Wandrille, vaillant homme de guerre, est tué au siége de Toucy, VII, 325.

Aulon (Jean d’) est nommé écuyer de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Aulx (le chevalier d’), capitaine de galères, est tué dans une embuscade à l’île de Wight, XIX, 475.

Aumale (le duc d’), cousin des Guise, est mis à la tête des troupes parisiennes, XX, 219. Est nommé président du grand conseil formé par les Parisiens, et soumis à l’influence des Seize ; proclamation de ce conseil, qui s’engage à remettre la taille sur le même pied que du temps de Louis xii ; anarchie dans toutes les villes du royaume ; motifs qui dirigent la plupart des ligueurs, 221. (Introd.) — Est nommé lieutenant général en Normandie, XXXIII, 201. (Mém. de Castelnau.) — Condamné par le parlement de Paris, comme un des chefs de la Ligue, à être écartelé, il se retire en Flandre, où il est bien traité, XXXVI, 316. (Mém. de Cheverny.) — Assiége Senlis, XXXIX, 172. Est battu devant cette place, et se retire blessé à S.-Denis, 177. Est défait devant Noyon, XL, 278. Est déclaré criminel de lèse-majesté au premier chef ; son effigie est mise en quatre quartiers par l’exécuteur de justice, XLIII, 60. Lettre au Roi, qui lui est attribuée, 62. Récit de quelques historiens sur l’amitié que le père du duc porta à Antoine, roi de Navarre, 63. (Mém. de Cayet.) — Sous prétexte de dévaliser et massacrer les huguenots, il court la Picardie, tuant et pillant prêtres, moines, gentilshommes et roturiers, XLV, 292. Défait, aux environs d’Abbeville, une compagnie que Champignole conduisoit à Boulogne pour renforcer cette ville contre la Ligue, 328. Se saisit d’un des faubourgs d’Abbeville, et fortifie Pont-Dormy ; paroles du Roi à ce sujet, 358. Créé gouverneur de Paris après la mort des Guise, il envoie les Seize fouiller les maisons des royaux et des politiques, 378. Est reçu gouverneur de Picardie, XLVI, 498. Est tiré en effigie à quatre chevaux, par arrêt du parlement, comme criminel de lèse-majesté, XLVII, 138. (Mém. de L’Estoile.)

Aumale (François de Lorraine, duc d’), fils aîné du duc de Guise, défait un parti ennemi auprès de Térouane, XIX, 415. Fait une entreprise sur Avesnes, 433. Est dangereusement blessé devant Luxembourg, 450. Est grièvement blessé dans une escarmouche contre les Anglais, 589. (Mém. de Du Bellay.)

Aumale (le duc d’), troisième fils du duc de Guise, visite la place de Vulpian avec Bl. de Montluc ; dangers qu’ils y courent tous deux, XXI, 333. (Comm. de Montluc.) — Est blessé et fait prisonnier par le marquis de Brandebourg, et présenté à l’Empereur, XXIV, 87. Ne sait s’opposer au passage du duc des Deux-Ponts, à qui il laisse prendre Nuits et La Charité, XXV, 92. Loge dans la maison de Chally Morver, qui doit assassiner l’amiral, 293. Est tué au siége de La Rochelle, 396. (Mém. de Tavannes.) — Livre bataille au marquis Albert de Brandebourg, XXXI, 151 ; est fait prisonnier, 153. Noms des capitaines tués ou faits prisonniers, 153 et 154. Assiége Vulpian en Italie, 381 ; force cette place à capituler, 383. (Comm. de Rabutin.)

Aumale (le chevalier d’) surprend la ville de S.-Denis, qui appartient au Roi ; est surpris à son tour par Du Vic, gouverneur pour le Roi ; périt dans le désordre, XX, 248. (Introduct.) — Surprend la ville d’Orléans, XXXVI, 124. Est tué à S.-Denis, 186. (Mém. de Cheverny.) — Conçoit le projet de faire par toute la France une Saint-Barthelemy de tous les serviteurs du Roi ; excès qu’il commet à Fresnes, maison du seigneur d’O, XLV, 394 ; et au faubourg de Saint-Symphorien de Tours, 400. Force les ennemis à abandonner l’abbaye de Saint-Antoine ; pillage de l’église, XLVI, 47. Force les royalistes à se retirer à Charenton ; oblige le roi de Navarre à se retirer avec perte du château de Vincennes, 53. Entre par escalade dans S.-Denis, où il est tué, 117. Son dessein de tuer tous ceux qu’on appelle politiques, 118. Vers faits à l’occasion de son cercueil plein de rats, 121. Des services sont commandés pour lui dans toutes les paroisses, avec injonction expresse de s’y trouver, 131. (L’Estoile.)

Aumale (le comte d’), lieutenant du Roi à Tours, se rend en toute hâte à Laval, VIII, 95. Y rassemble des troupes de toutes parts, 96. Se rend à La Brossinière ; y livre combat aux Anglais, 97. Les défait, 98. Est tué au combat de Verneuil, 106.

Aumont (le maréchal d’), à l’approche de Mayenne, abandonne la citadelle d’Orléans, XXXV, 333. Prend la ville de Château-Chinon et le château de La Motte, 379. Assiége Autun, 380, qu’il abandonne après un assaut inutile, 384. Ôte le gouvernement de S.-Jean-de-Losne au sieur de Tavannes pour le donner au sieur de Vaugrenant, 387. (Mém. de Tavannes.) — Est envoyé trop tard par Henri iii pour se saisir d’Orléans, XXXVI, 124. À la prière du chancelier de Cheverny, il fait conduire ses enfans du château d’Esclimont dans celui de Mallé, à deux lieues au-dessous de Tours, pour les mettre en sûreté, 184. Se rend maître de Quimpercorentin, du château et de la ville de Morlaix ; emporte le fort de Croisit, 285. (Mém. de Cheverny.) — Envoyé pour défendre la citadelle d’Orléans, il se retire à Beaugency et à Mehun, XXXIX, 35. Assiége et prend Quimpercorentin, Morlaix et le fort de Brest, XLII, 343. Assiége Compen, où il est blessé, et meurt de ses blessures, XLIII, 136. (Cayet.) — S’empare d’Angers, que Brissac abandonne sans résistance, XLV, 397. (L’Estoile.)

Aunoy (Gilles d’), chevalier, meurt à Constantinople, I, 308.

Auray, ville de Bretagne où se livra la fameuse bataille qui laissa le comte de Montfort seul maître de ce duché ; détails sur cette bataille, IV, 293. Anecdote sur un levrier de Ch. de Blois à cette occasion, 301.

Auriac (M. d’), piqué de la bravade que lui a faite M. de Rohan, fait sortir ses troupes de S.-Julien-du-Sault, et les met en bataille devant S.-Jean-d’Augely, L, 505.

Aussebosse, gentilhomme normand, défait un parti de ligueurs près de Rouen, XLIV, 559.

Aussebourg (le seigneur d’) accompagne le seigneur de Beaufort au combat livré aux Anglais devant le mont S.-Michel, VIII, 99.

Aussun (le seigneur d’) est blessé dans la plaine de Montcalier, XIX, 282. Prend par assaut la ville de Quéras, de concert avec le seigneur de Cental ; force ensuite le château à se rendre, 383. Est battu en se retirant de Carignan, 480.

Aussun ou Ossun (le capitaine Pierre d’) est défait près de Carmagnole par les Allemands, et fait prisonnier, XX, 457. Fait réparation au seigneur Francisco Bernardin de Vimercat, qu’il a accusé de sa défaite, 458. Se rend maître de Cairas, XXI, 80.

Auteurs qui ont écrit sur la Pucelle ; le nombre en est considérable, VIII, 319. Quelques écrivains français se sont plu à déshonorer et à tourner en ridicule la libératrice de leur patrie ; Guillaume Dubellay-Langey réfuté, 320. Du Haillan n’apporte aucune preuve à l’appui de son accusation, et se contredit lui-même, 321. La supposition de Pontus Hentericus est inadmissible ; le Journal de Paris, rédigé par un bourgeois de cette ville, n’a fait que répéter les calomnies des Anglais et des Bourguignons, 322. Edmond Richer s’est attaché à prouver la vérité des révélations de la Pucelle ; Lenglet-Dufresnoy pense qu’elle se croyoit inspirée, mais qu’elle ne l’étoit pas ; M. Lebrun des Charmettes a adopté le système de Richer ; son travail se recommande par des recherches immenses, 323. M. Berriat de S.-Prix rejette toute idée de révélation et de mission divine ; il ne voit dans la conduite de la Pucelle que de l’héroïsme et un dévoûment sublime ; son travail n’est ni moins intéressant ni moins instructif que celui de M. Lebrun des Charmettes, 324. M. P. Gaze a adopté un systême nouveau ; selon lui, Jeanne d’Arc étoit fille d’Isabelle de Bavière et du duc d’Orléans ; comment il établit ce systême, 325. Difficulté d’admettre toutes les suppositions sur lesquelles il repose ; on ne peut contester toutefois à l’auteur de l’esprit, de l’érudition, et une connoissance approfondie de l’époque dont il parle, 331. Pourquoi on a peine à reconnoître la même histoire écrite par des auteurs différens, 332.

Auvergne (Charles de Valois, comte d’), grand prieur de France, met le siége devant Vichy ; fait une trève avec le marquis de S.-Sorlins, XL, 162. (Mém. de Cayet.) — Sa naissance ; Henri iii prend de lui un soin particulier ; il devient grand prieur de France, épouse Charlotte de Montmorency, XLIV, 513. Il est fait colonel général de l’infanterie ; prend le titre de comte d’Auvergne ; assiste aux derniers moments de Henri iii ; suit Henri iv au siége de Dieppe ; se distingue aux combats d’Arques ; entre dans les intrigues du tiers-parti, 514. Se lie avec le maréchal de Biron et le duc de Bouillon ; est arrêté à Fontainebleau ; est détenu quelques mois à la Bastille, 515. Perd son procès contre Marguerite de Valois ; quitte la cour et se retire en Auvergne ; ses intelligences avec l’Espagne, 516. Il est arrêté au château de Vic, et conduit à la Bastille ; est condamné à mort, 517. Sa peine est commuée en une prison perpétuelle ; il sort de la Bastille après onze ans de détention ; est nommé gouverneur de Paris ; obtient le duché d’Angoulême, 518. Est chargé d’une mission importante auprès de l’Empereur ; s’attache à Richelieu ; assiste au siége de La Rochelle ; se retire des affaires sous la régence d’Anne d’Autriche ; épouse en secondes noces Françoise de Nargonne ; meurt pendant la guerre de la Fronde, 519. Époque à laquelle il compose ses Mémoires ; en quoi ils intéressent, 520. (Notice.) — Jacques Clément supplie le comte d’Auvergne de le faire parler au Roi ; réponse du comte, 525. Averti que le Roi vient d’être blessé, il court à son logis ; paroles que lui adresse le Roi, 527. Douleur du comte en apprenant du chirurgien qu’il y a peu d’espoir de sauver le Roi, 528. Son évanouissement après la mort de Henri, 534. Henri IV vient le consoler, et l’assurer de sa faveur, 535. Il supplie le Roi de trouver bon qu’il fasse sa charge de colonel de cavalerie, et de lui donner des personnes capables de lui enseigner son métier, 536. Il va prendre possession de cette charge, et poser ses gardes à la tête des faubourgs de Paris, 537. Son premier combat contre ceux de la Ligue, 533. Il va déposer le corps du feu Roi dans l’abbaye de S.-Cornille à Compiègne, 544. Est appelé à Marlou, et présenté par le Roi à madame de Montmorency, 545. Soutient un combat sur le Mont-aux-Malades près de Rouen, 548. Repousse le duc d’Aumale, 549. Charge les ligueurs à Arques, et les force à reculer, 564. Blesse Sagonne au second combat, 571. A plusieurs chevaux blessés sous lui, 572 et suiv. Défait les ennemis devant le château d’Arques, 584. Accueil gracieux que lui font le comte de Soissons, les ducs de Longueville et d’Aumont, et autres, qui viennent jurer fidélité au Roi, 593. Il gagne au jeu 50,000 francs qui le tirent de la disette où il se trouvoit, 596. Le Roi le visite dans sa maladie, et lui ordonne de rester à Vernon, 597. Moyen singulier employé pour le guérir, 598. (Mém. du duc d’Angoul.) — Le roi Henri iii lui donne le grand prieuré de France, et tous les biens et bénéfices du bâtard d’Angoulême, XLV, 312. Est arrêté et conduit à la Bastille, XLVII, 334. Obtient du Roi sa liberté ; vers faits à ce sujet, 352. S’absente de la cour pour une nouvelle conjuration formée contre le Roi, 470. Est arrêté en Auvergne et conduit à la Bastille, 477. Paroît au parlement sur la sellette, 483. Est condamné à mort, 484. Le Roi lui fait grâce de la vie, 485. (Mém. de L’Estoile.) — Est mis en liberté par le crédit du maréchal d’Ancre, L, 336. Reprend sa charge de colonel de la cavalerie, 337. Est nommé pour commander les troupes qu’on envoie à Peronne, afin de maintenir cette place dans la possession du maréchal d’Ancre, 348. Empêche les troubles dans le Perche et au pays du Maine, 365. Est nommé pour commander l’armée destinée à attaquer Soissons, 367. Réduit le château de Pierre-Ponts, 370. Va assiéger Soissons, 371. Le siége finit à la nouvelle de la mort du maréchal d’Ancre, 374. Est envoyé en Allemagne avec MM. de Béthune et de Préaux pour favoriser l’Empereur contre l’électeur palatin, 463. Ménage en Hongrie une conférence entre Bethléem Gabor et les députés de l’Empereur, 464. Commande l’armée qui fait le siége de La Rochelle, LI, 39. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Auvergne (le héraut), envoyé à Paris par le Roi pour porter interdiction au gouverneur, au parlement et autres juridictions de continuer leurs fonctions, est arrêté et court risque d’être pendu, XLV, 389.

Auxerre (le comte d’) entre avec Duguesclin dans Mantes, IV, 244. Conseille d’attaquer Meulan, 246. Démontre la nécessité de s’emparer de la tour de cette ville, 248. Va rendre compte avec Duguesclin, au comte de Normandie, des succès de la dernière expédition, 251. Se distingue à la bataille de Cocherel, 268. Donne le coup de la mort au baron de Mareuil, 269. Blessé au combat d’Auray, se rend prisonnier, 295. Assiste Henri de Transtamare au siége de Tolède, 445.

Auxois (le bailli d’) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XIV, 6.

Avalon (Pierre d’) est attaqué avec Joinville par les Sarrasins ; tous deux délivrent des mains des ennemis le seigneur Perron et le seigneur Duval son frère, II, 232.

Avanchies (Jacques d’), écuyer de la Savoie, offre de disputer le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par Jacques de Lalain, X, 29.

Avangour (Louis) défend La Ferte-Bernard contre le comte de Salisbury ; obligé de se rendre, est retenu prisonnier, et trouve ensuite moyen de s’échapper, VIII, 112.

Avangour (le comte d’) est fait prisonnier avec le comte de Soissons par le duc de Mercœur, XXXIX, 182. Conduit dans le château de Nantes, 183.

Avein (bataille d’), gagnée par les Français sur les Espagnols, LI, 213.

Avesnes (Jacques d’) prend la croix, I, 104. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Reçoit un coup de lance devant la tour de Galatha ; est secouru par un de ses chevaliers, 202. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Prend part à l’expédition faite contre Philée, 256. Accompagne le marquis de Montferrat allant au devant des députés envoyés de Constantinople, 302. Fait le siége de Corinthe, 328. Est blessé à ce siége, 338.

Avignon (cour d’). L’université s’élève contre les abus nombreux du pontificat d’Avignon ; peinture de ces abus par le moine de S.-Denis, VI, 237.

Avogare (Louis, comte d’), pour se venger de la famille du comte de Gambre, se rend à Venise ; offre aux Vénitiens de leur livrer la ville de Bresse, XV, 387. Entre dans cette ville, fait ruiner et démolir toutes les maisons du comte de Gambre, 388. Est renversé et fait prisonnier à la reprise de la ville, XVI, 8. A la tête tranchée avec deux de son parti, 12.

Azevedo, chevalier espagnol, se bat à outrance contre le chevalier de Ste.-Croix, aussi Espagnol ; cause de ce combat ; il triomphe de son adversaire, XV, 371.

Azincourt (bataille d’), gagnée par Henri VI, roi d’Angleterre, VI, 322.

Azzeddin-Aibegh, émir d’Égypte, turcoman de nation, est déclaré généralissime et premier ministre après la mort de Touran-Chah, III, 33, 54. Devient roi, et commence la dynastie des esclaves Baharites ; se brouille avec la sultane Cheggeret-Eddur, qu’il avoit épousée ; se fiance avec la fille du prince de Mousol ; est assassiné par les ordres de la sultane, 55.