G. Crès (p. 81-82).




PAR RESPECT


Par respect de l’indicible, nul ne devra plus divulguer le mot gloire ni commettre le caractère bonheur.

Même qu’on les oublie de toutes les mémoires : tels sont les signes que le Prince a choisis pour dénommer son règne,

Qu’ils n’existent plus désormais.



Silence, le plus digne hommage ! Quel tumulte d’amour emplit jamais le très profond silence ?


Quel éclat de pinceau oserait donc le geste qu’elle ingénument dessine ?



Non ! que son règne en moi soit secret. Que jamais il ne m’advienne. Même que j’oublie : que jamais plus au plus profond de moi n’éclose désormais son nom,

Par respect.