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— A présent, mon enfant chérie, |
— A présent, mon enfant chérie, |
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conclut-il, vous voilà bien remise, si vous |
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le voulez nous allons partir, je voudrais |
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passer par Ritzowa, faire un pèlerinage, |
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là où vécurent les miens, je voudrais, |
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à mon tour, demander aux choses un |
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peu de leur secret. |
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Partons dès demain. |
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L’harmonie était si parfaite entre les |
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LII Le secret de 1* haie. L’iiarinonie était si parfaite entre les deux amis, que le voyage, bien que long et fatiguant, tour fut un charme. Ils tra versèrent le merveilleux Tynoil et arrivè rent un matin à la petite station ‘de Ititnowa, située en pleine montagne. Ils descendirent à l’hôtel, toi le mélancolique propriétaire les reçut avec empressement : Ah! comme la ville avait perdu depuis que la mort du dernier des rois avait anéanti la petite court . |
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deux amis, que le voyage, bien que long |
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et fatiguant, tour fut un charme. Ils |
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traversèrent le merveilleux Tynol et |
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arrivèrent un matin à la petite station de |
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Ritzowa, située en pleine montagne. Ils |
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descendirent à l’hôtel, toi le mélancolique |
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propriétaire les reçut avec empressement : |
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Ah ! comme la ville avait perdu depuis |
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que la mort du dernier des rois avait |
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anéanti la petite cour ! |
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Il ne venait plus que de rares |
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touristes. Ils allaient au cimetière sur |
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la trombe de marbre blanc, où était |
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sculpté un ange aux ailes déployées |
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et des lys. Ensuite, ils: demandaient |
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à Visiter le château fermé, le parc, |
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assez mal entretenu depuis que |
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l'héritier, le comte de Valdi, le possédait, |
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puis les touristes s'en allaient... |
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Daniel et Véga firent comme les |
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autres, ils commencèrent par aller au |
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cimetière et ensuite au château. |
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Dits (entrèrent facilement dans la parc, dont une vieille fentmio lieur ou vrit la grille, en leur disant de sie pro mener, en attendant quie son mari soit de retour de la station du chemin de fer. où il était allé expédier un colis à son maître. (tatte offre séduisait les jeunes gens; le parc, mal entretenu, était bien pilus attrayant ainsi. Il y avait des masisifls charmants, abrités, déserts. Véga, qui décidément devenait ro mantique, alla s’asseoir sur un banc de pierre moussue, adossé à une haie épaisse de lauriers, et placé devant une vasque de marbre, jadis un jet d’eau y jouait; aujourd'hui, c’était une simple mare couverte de roseaux. Un pan de ciel sc réfléchissait dans l’eau, des grenouilles sautaient sur tas her bes et dos insectes ailés bourdon naient. |
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ajournement, a été accueillie sur pres que tous les bancs, au centre, aussi bien qu’à droite ou à gaucihe. Ses jours ministériels sont manifestement comp tés. Mais c'est une question de peu d’importance en présence de la gravité du débat engagé. D’ailleurs, la majo rité a fait un succès au gouvernement quand, dans une déclaration licite et énergique, le président du Conseil, M. Caillaux, est venu à la rescousse de son collaborateur désemparé par l'ac cueil plutôt réfrigérant qui lui, avait été ménagé. IvA honneurs de la séance ont pour tant été pour le ministre des colonies, M. Albert Lebrun, à qui incombait la tâche ingrate de justifier la cession à l’Allemagne d’une partie du Congo. Il l’a fait avec une sincérité, un tact et une émotion patriotique contenu© qui ont décidé la conviction d’aillknirs déjà à moitié faite de la Chambre. Par 448 voix contre 98, la mol ion d’ajournement a été repoussée. C’est, estime-t-on dans les milieux parlementaires, la majorité que, pour beaucoup sans doute la mort dans l’âme, se retrouvera à la fin des dé bats pour approuver la Convention. LA ROUVRAYH. «»-0-o LE QEANDMINISTÈRE liens tous les milieux politiques, ou est d’ac<vird pour prévoir la chu le prochaine» du ministère Caillaux. Le Cri de Paris prétend même que M. FalHères s est déjà occupé activement de la future combinaison, il demanda d'abord à M. Briand s'il serait disposé à reprendre le jxcuvoir. Mais M. Briand fit des objections. Aussi, consci M a-t-il à M. Fajiièros d’es sayer un ministère de transation qui au rait eu jour chef M. Jean Dupuy. M. FalHères fit donc appeler M. Jean Dupuy qui fit auprès do ses amis des démarches pour savoir si, le cas échéant, ils consentiraient à Je soutenir. Mais les rühéskms trop réservées qu’il recueillit le décidèrent à engager te ITcsiWnt de la République à chercher une autre com binaison. Or, M. Delcassé, dont la situation sem blait compromise après les débats sur le budget dx*" la marine, a retrouvé toute son autorité grâce aux nuiIadresses de M. Jaurès. C’est son nom, désormais, qui semble s'imposer au choix de M. F il Hères. M. Delcassé prendre la présidence du Conseil et le ministère de la guerre; M. Briand celui des affaires étrangères; M. Millerand irait à l’intérieur et M. Po»incaré aux finances. C’est le grand ministère dont nous avons déjà parlé. M. Dcîcassc a l’idée neuve et inattendue da confier le département des colonies au général GaIHéni; à défaut de M. Lanessan, un amiral serait à la tête de la marine; |
ajournement, a été accueillie sur pres que tous les bancs, au centre, aussi bien qu’à droite ou à gaucihe. Ses jours ministériels sont manifestement comp tés. Mais c'est une question de peu d’importance en présence de la gravité du débat engagé. D’ailleurs, la majo rité a fait un succès au gouvernement quand, dans une déclaration licite et énergique, le président du Conseil, M. Caillaux, est venu à la rescousse de son collaborateur désemparé par l'ac cueil plutôt réfrigérant qui lui, avait été ménagé. IvA honneurs de la séance ont pour tant été pour le ministre des colonies, M. Albert Lebrun, à qui incombait la tâche ingrate de justifier la cession à l’Allemagne d’une partie du Congo. Il l’a fait avec une sincérité, un tact et une émotion patriotique contenu© qui ont décidé la conviction d’aillknirs déjà à moitié faite de la Chambre. Par 448 voix contre 98, la mol ion d’ajournement a été repoussée. C’est, estime-t-on dans les milieux parlementaires, la majorité que, pour beaucoup sans doute la mort dans l’âme, se retrouvera à la fin des dé bats pour approuver la Convention. LA ROUVRAYH. «»-0-o LE QEANDMINISTÈRE liens tous les milieux politiques, ou est d’ac<vird pour prévoir la chu le prochaine» du ministère Caillaux. Le Cri de Paris prétend même que M. FalHères s est déjà occupé activement de la future combinaison, il demanda d'abord à M. Briand s'il serait disposé à reprendre le jxcuvoir. Mais M. Briand fit des objections. Aussi, consci M a-t-il à M. Fajiièros d’es sayer un ministère de transation qui au rait eu jour chef M. Jean Dupuy. M. FalHères fit donc appeler M. Jean Dupuy qui fit auprès do ses amis des démarches pour savoir si, le cas échéant, ils consentiraient à Je soutenir. Mais les rühéskms trop réservées qu’il recueillit le décidèrent à engager te ITcsiWnt de la République à chercher une autre com binaison. Or, M. Delcassé, dont la situation sem blait compromise après les débats sur le budget dx*" la marine, a retrouvé toute son autorité grâce aux nuiIadresses de M. Jaurès. C’est son nom, désormais, qui semble s'imposer au choix de M. F il Hères. M. Delcassé prendre la présidence du Conseil et le ministère de la guerre; M. Briand celui des affaires étrangères; M. Millerand irait à l’intérieur et M. Po»incaré aux finances. C’est le grand ministère dont nous avons déjà parlé. M. Dcîcassc a l’idée neuve et inattendue da confier le département des colonies au général GaIHéni; à défaut de M. Lanessan, un amiral serait à la tête de la marine; |