« Page:Verne - Les Frères Kip (partie 1).djvu/101 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Séparateur|l}}
{{nr||{{sc|quelques jours de navigation.}}|95}}
{{Séparateur|l}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
devait la retrouver qu’en latitude du cap susdit.
devait la retrouver qu’en latitude du cap susdit.


La distance à parcourir le long de la côte occidentale de l’île du nord était d’environ cent milles. Avec une brise persistante, elle pouvait être franchie en trois jours. Du reste, étant donnée la direction du vent, il serait impossible de rester en vue du littoral, dont Harry Gibson connaissait parfaitement le relevé hydrographique, et il n’y aurait aucun danger pour le brick de s’en tenir à quelque distance.
La distance à parcourir le long de la côte
occidentale de l’île du nord était d’environ
cent milles. Avec une brise persistante, elle
pouvait être franchie en trois jours. Du reste,
étant donnée la direction du vent, il serait
impossible de rester en vue du littoral, dont
Harry Gibson connaissait parfaitement le relevé
hydrographique, et il n’y aurait aucun
danger pour le brick de s’en tenir à quelque
distance.


Cette première journée s’écoula dans des conditions agréables. M. Hawkins et Nat Gibson, assis près du rouf, s’abandonnaient à cette impression délicieuse de la marche d’un navire. Un peu incliné sous le vent, il se dérobe rapidement aux longues houles et laisse à l’arrière un onduleux sillage d’écume. Le capitaine allait et venait, jetant un rapide regard sur l’habitacle placé devant l’homme de barre, et échangeant quelques paroles avec ses passagers. Une moitié de l’équipage était de quart à l’avant ; l’autre se reposait dans le poste, après avoir reçu la ration du matin. Plusieurs lignes avaient été mises à la traîne, et, à l’heure du repas de midi, elles ne remonteraient point sans ramener quelques-uns de ces poissons si multipliés en ces mers.
Cette première journée s’écoula dans des
conditions agréables. M. Hawkins et Nat Gibson,
assis près du rouf, s’abandonnaient à
cette impression délicieuse de la marche d’un
navire. Un peu incliné sous le vent, il se
dérobe rapidement aux longues houles et
laisse à l’arrière un onduleux sillage d’écume.
Le capitaine allait et venait, jetant un rapide
regard sur l’habitacle placé devant l’homme
de barre, et échangeant quelques paroles
avec ses passagers. Une moitié de l’équipage
était de quart à l’avant ; l’autre se reposait
dans le poste, après avoir reçu la ration du
matin. Plusieurs lignes avaient été mises
à la traîne, et, à l’heure du repas de midi,
elles ne remonteraient point sans ramener
quelques-uns de ces poissons si multipliés en
ces mers.