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Cicéron a dit de l’orateur ''vir bonus dicendi peritus''. Cette admirable définition peut s’appliquer aux hommes de science avec autant de vérité. Il n’y a pas de physicien complet qui n’ait été un homme honnête dans toute l’acception du mot. Sous ce point de vue, Auguste de la Rive peut être considéré comme un modèle. Les détails que nous avons donnés sur sa vie<ref>Voy. <noinclude>[[Page:La Nature, 1874, S1.djvu/53|p. 49]]<includeonly>[[De la Rive/1|le premier article]]</includeonly></noinclude>.</ref>, n’auraient-ils point été incomplets si nous avions omis de représenter l’homme lui-même ? Dans les relations privées et dans sa vie publique, de la Rive était la droiture et la fidélité incarnées. Jamais dans ses mémoires ou dans ses livres il ne hasardait un mot sans en avoir scrupuleusement pesé la valeur. C’est une qualité qu’il tenait de sa famille, et qui avait frappé l’esprit d’Arago : « Ces de la Rive » disait-il, « font de la physique en partie double comme l’on tient des livres ; » cette phrase était certainement le plus bel éloge que pût faire des physiciens de Genève, le fougueux enfant d’Estagel.
Cicéron a dit de l’orateur ''vir bonus dicendi peritus''. Cette admirable définition peut s’appliquer aux hommes de science avec autant de vérité. Il n’y a pas de physicien complet qui n’ait été un homme honnête dans toute l’acception du mot. Sous ce point de vue, Auguste de la Rive peut être considéré comme un modèle. Les détails que nous avons donnés sur sa vie<ref>Voy. <noinclude>[[Page:La Nature, 1874, S1.djvu/53|p. 49]]</noinclude><includeonly>[[De la Rive/1|le premier article]]</includeonly>.</ref>, n’auraient-ils point été incomplets si nous avions omis de représenter l’homme lui-même ? Dans les relations privées et dans sa vie publique, de la Rive était la droiture et la fidélité incarnées. Jamais dans ses mémoires ou dans ses livres il ne hasardait un mot sans en avoir scrupuleusement pesé la valeur. C’est une qualité qu’il tenait de sa famille, et qui avait frappé l’esprit d’Arago : « Ces de la Rive » disait-il, « font de la physique en partie double comme l’on tient des livres ; » cette phrase était certainement le plus bel éloge que pût faire des physiciens de Genève, le fougueux enfant d’Estagel.


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