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j à la fin de la dernier guerre nous avions de Yen* ; périence , mais peu. de monde, & dans quarante : ou. cinquante ans nous aurons des hommes & point d'expérience ; ainsi le point à saisir doit être placé entre ces deux extrêmes j il faut une époque où un degré suffisant d'expérience se trouve joint à un ac­croissement convenable de population, & cette épo­que est précisément l'époque actuelle.
j à la fin de la dernier guerre nous avions de Yen* ; périence , mais peu. de monde, & dans quarante : ou. cinquante ans nous aurons des hommes & point d’expérience ; ainsi le point à saisir doit être placé entre ces deux extrêmes j il faut une époque où un degré suffisant d’expérience se trouve joint à un ac­croissement convenable de population, & cette épo­que est précisément l’époque actuelle.
Le lecteur pardonnera cette disgression qui est un peu étrangère à ma première thèse ; j'y reviens en disant que si nons faisons , tant bien que tmal j un arrangement avec l'angleterre , si elle demeure en possession de la souveraineté de l'amérique ( ce qui , dans les circonstances présentes , im­plique une renonciation absolue à tous nos droits ) nous nous privei-ons nous-mêmes des moyens d'amortir la dette que nous avons contractée & que nous sommes sur le point de contrac­ter, Les terres de l'intérieur dont nos provinces sont clandestinement dépouillées, par l'injuste ex­tension de limites du canada, à ne les évaluer que sur le pied de cent livres sterling par centaine d'acres , montent à plus de vingt-cinq millions de la monnoie de pensylvanie, &les réserves sur lé pied d'un sou ster. par acre , à deux millions de revenu. C'est la vente de ces terres qui subviendra, sans léser qui que ce soit ^ à l'extinction de la dette, tandis que les réserves diminueront toujours , & finiront par couvrir à elles seules les dépenses annuelles du gouvernement. Peu importe combien de teaos du­rera le paiement de la dette , pourvu que l'argent provenu de la vente des terres , soit appliqué à son amortissement ; chaque congrès aura suc­cessivement la direction de cette partie.
Le lecteur pardonnera cette disgression qui est un peu étrangère à ma première thèse ; j’y reviens en disant que si nons faisons , tant bien que tmal j un arrangement avec l’angleterre , si elle demeure en possession de la souveraineté de l’amérique ( ce qui , dans les circonstances présentes , im­plique une renonciation absolue à tous nos droits ) nous nous privei-ons nous-mêmes des moyens d’amortir la dette que nous avons contractée & que nous sommes sur le point de contrac­ter, Les terres de l’intérieur dont nos provinces sont clandestinement dépouillées, par l’injuste ex­tension de limites du canada, à ne les évaluer que sur le pied de cent livres sterling par centaine d’acres , montent à plus de vingt-cinq millions de la monnoie de pensylvanie, &les réserves sur lé pied d’un sou ster. par acre , à deux millions de revenu. C’est la vente de ces terres qui subviendra, sans léser qui que ce soit ^ à l’extinction de la dette, tandis que les réserves diminueront toujours , & finiront par couvrir à elles seules les dépenses annuelles du gouvernement. Peu importe combien de teaos du­rera le paiement de la dette , pourvu que l’argent provenu de la vente des terres , soit appliqué à son amortissement ; chaque congrès aura suc­cessivement la direction de cette partie.
Je viens maintenant au second chef , savoir ,
Je viens maintenant au second chef , savoir ,
3uel est du plan d'une réconciliation /ou de celui e l'indépendance le plus facile & lo plus praticable ? Celui qui prend m nature pour guide ■ n'est pas
3uel est du plan d’une réconciliation /ou de celui e l’indépendance le plus facile & lo plus praticable ? Celui qui prend m nature pour guide ■ n’est pas
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