« La Morale de Nietzsche » : différence entre les versions

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XI
La critique de Nietzsche s'est répandue en huit gros volumes sur tous les sujets qui intéressent la philosophie sociale, la morale et l'esthétique. On jugera peut-être que l'intérêt du présent écrit est d'en avoir un peu systématisé les principes inspirateurs.
Nietzsche avait coutume d'écrire ou par apho-rismes ou par grands développements séparés et formant chacun un tout. Ses ouvrages sont moins des traités distincts que l'assemblage de toutes ses pensées d'une année, d'une période. C'était, je crois, son goût, sa manière naturelle de concevoir. Une maladie des yeux persistante, en l'obligeant à dicter, lui fit une nécessité de ce mode de composition. On en sait les avantages : C'est la spontanéité entière, la flamme continue de Faccentet la faculté pour le lecteur de prendre et quitter le livre. Nietzsche se met, pour ainsi dire, tout entier dans chaque page. Mais aussi il est indispensable de ne pas rester perdu dans cette forêt de théories et de sentences. Nous avons essayé d'en dessiner les grandes avenues et les carrefours.
c'est la spontanéité entière, la flamme continue de Faccentet la faculté pour le lecteur de prendre et quitter le livre. Nietzsche se met, pour ainsi dire, tout entier dans chaque page. Mais aussi il est indispensable de ne pas rester perdu dans cette forêt de théories et de sentences. Nous avons essayé d'en dessiner les grandes avenues et les carrefours.
Nous avons interprété notre auteur un peu à la manière dont les historiens anciens faisaient parler leurs personnages, en s'attachant à l'esprit et aux intentions plutôt qu'au texte. Méthode qui nous était imposée pour le raccourci que nous voulions obtenir et qui peut tourner parfois à une fidélité plus profonde.
FIN