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LA MAISON SOLITAIRE
{{t3|LA MAISON SOLITAIRE}}


"Aujourd’hui, j’ai rêvé d’une petite
<poem>{{d|« Aujourd’hui, j’ai rêvé d’une petite
maison, gaie et chaude, où je serais seul
maison, gaie et chaude, où je serais seul
avec mes livres, une maison dans un
avec mes livres, une maison dans un
paysage agréablement accidenté, à l’ombre
paysage agréablement accidenté, à l’ombre
d’un bois, près d’un cours d’eau
d’un bois, près d’un cours d’eau
chantant… »|fs=80%}}</poem>
chantant..."
Henri d’Arles.
{{d|{{sc|Henri d’Arles|fs=70%}}}}

I

Je sais un coin perdu, loin de la grande ville,

{{t3|I}}



<poem>Je sais un coin perdu, loin de la grande ville,
Encerclé de coteaux et de buissons épais,
Encerclé de coteaux et de buissons épais,
Un lieu calme et secret qui semble un vaste asile
Un lieu calme et secret qui semble un vaste asile
Pour les cœurs affamés de silence et de paix.
Pour les cœurs affamés de silence et de paix.

De blancs chemins fermés par de vertes barrières,
De blancs chemins fermés par de vertes barrières,
Des vallons regorgeant de blés drus et mûris.
Des vallons regorgeant de blés drus et mûris.
Des forêts, des ravins, de profondes clairières,
Des forêts, des ravins, de profondes clairières,
D’où sort l’odeur des pins et des pommiers fleuris.
D’où sort l’odeur des pins et des pommiers fleuris.</poem>