« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Construction -- Civiles » : différence entre les versions
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Ligne 82 :
sont carrées pour pouvoir recevoir des châssis ouvrants. Dans les linteaux,
sous les arcs intérieurs qui portent le mur du second étage, sont percés
de petits
de petits jours dormants. Le second étage est éclairé par une ▼
</div>
[[Image:Plan.etage.maison.Cluny.png|center]]
<div class=prose>
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claire-voie moins importante, et un comble très-saillant rejette les eaux loin des
parements. En plan, le premier étage donne la fig. 116, et la fig. 117
reproduit le mur de face vu de l'intérieur, avec ses arcs de décharge
Ligne 123 :
grande partie de leur existence à courir la campagne ne pouvaient bénévolement
se renfermer, quelquefois pendant des semaines entières, dans
des chambres sombres, sans vue, sans air, sans lumière. Si les
</div>
[[Image:Corbeaux.bois.maison.Cluny.png|center]]
<div class=prose>
<br>
dispositions défensives d'une résidence obligeaient les habitants à ouvrir le
moins de jours possible à l'extérieur,
si les cours des châteaux
Ligne 504 :
manteau de la cheminée divisée par la grosse pile; en D, les bouches de
ventouses avec la grille relevée. Dans la coupe B, les arcs M qui forment
</div>
[[Image:Detail.plan.abbaye.Sainte.Marie.Breteuil.png|center]]
Ligne 513 ⟶ 512 :
<div class=prose>
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la voussure de la cheminée sont en brique, et le tuyau est marqué ponctué en O. Un tracé ponctué indique également les deux prises d'air P
destinées à alimenter les ventouses par la trémie derrière la languette en
brique qui forme le contre-cœur de la cheminée. La coupe (124) faite
Ligne 549 ⟶ 548 :
civiles, où les voûtes ne jouent qu'un rôle secondaire, où les planchers
offrent des surfaces horizontales et rigides à différentes hauteurs, les
constructeurs adoptèrent des méthodes de bâtir qui
</div>
[[Image:Coupe.abbaye.Sainte.Marie.Breteuil.3.png|center]]
<div class=prose>
<br>
agissent du dehors en dedans contre ces surfaces rigides. Ils arrivaient à ce résultat par des
dispositions d'ensemble et par des procédés tenant au détail de la construction. Ils donnaient aux murs, par exemple, des retraites en saillie
les unes sur les autres à l'intérieur, comme nous l'avons dit tout à l'heure,
Ligne 640 ⟶ 639 :
de feuillures, de façon à présenter leur surface supérieure au niveau de
l'aire du dallage, comme l'indique la ligne ponctuée EF. Ces méthodes
de bâtir se conservèrent très-tard sans
</div>
[[Image:Arcs.surbaisses.png|center]]
Ligne 647 ⟶ 646 :
<div class=prose>
<br>
modifications sensibles, car nous voyons encore des constructions du XV<sup>e</sup> siècle qui reproduisent ces dispositions
sévères, grandioses et simples. Le plus bel exemple que nous
connaissions de ces constructions civiles dans lesquelles les encorbellements
Ligne 1 112 ⟶ 1 111 :
rez-de-chaussée
de cette construction et le plan B du premier étage. On voit, en
C, la porte qui s'ouvre dans le pan
</div>
[[Image:Vue.exterieure.maison.medievale.Champagne.png|center]]
<div class=prose>
<br>
coupé; en D, les piles
intérieures; en E, la projection horizontale des encorbellements intérieurs supportant
l'angle rentrant, et en F, la projection horizontale des encorbellements
portant l'angle saillant; GG sont les arcs contre-buttant l'angle rentrant
Ligne 1 201 ⟶ 1 200 :
</div>
[[Image:Coupe.Salle.des.Preux.chateau.Coucy.png|center]]
[[Image:Salle.des.Preux.chateau.Coucy.png|center]]▼
<div class=prose>
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la coupe de cette salle prise sur une des fenêtres latérales avec la
lucarne
▲[[Image:Salle.des.Preux.chateau.Coucy.png|center]]
ouverte au-dessus, et (139) la vue perspective intérieure de cette fenêtre,
qui n'a pas moins de 4<sup>m</sup>,00 d'ébrasement. La plate-bande qui la couvre
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