« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Cloître » : différence entre les versions

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petits édifices sont contemporains, ils sont élevés entre les années 1230
et 1240.
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[[Image:Cloitre.Noyon.2.png|center]]
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On peut observer ici la différence des deux écoles bourguignonne et
française: la première hardie, élégante, avec un mélange de rudesse,
employant des matériaux résistants et sachant en tirer les avantages
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[[Image:Cloitre.Noyon.2.png|center]]
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résultant de leur nature; l'autre fine, sobre, possédant un sentiment très-vif
des proportions, évitant les exagérations et les étrangetés. Il ne
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Ainçois que il fussent ensamble;<br>
Mult l'en pesa, et bien lor monstre.<br>
Et mult lor en va à l'encontre, <br>
Et dist: «Je croi miex vous en fust,<br>
Se ce ç'on a mis en ce fust<br>
Por fere entaillier ces ymages<br>
Fust mis en preu; c'or est domages<br>
Qui a l'amor de Dieu el cuer<br>
Les ymages qu'il voit defuer,<br>
Si ne li font ne froit ne chaut.<br>
Endroit de moi il ne m'en chaut,<br>
Et bien sachiez, ce me conforte,<br>
Que chascun crestiens, là, porte<br>
Les ymages el cuer dedenz.<br>
Les lèvres muevre ne les denz<br>
Ne font pas la religion,<br>
Mès la bone compontion<span id="note20"></span>[[#footnote20|<sup>20</sup>]].»<br>
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de Rouen. Cette construction date de 1240 environ, et son ensemble
comme ses détails sont exécutés avec un grand luxe et un soin minutieux.
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[[Image:Cloitre.Rouen.png|center]]
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La fig. 34 nous donne l'élévation d'une des travées du cloître de la
cathédrale de Rouen. Ces travées sont larges, percées à la base par quatre
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seuls sont ajourés couronnent le premier étage, qui porte chéneau.
Au milieu de la tête de chacun des contre-forts, complètement dépourvus
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[[Image:Cloitre.Rouen.png|center]]
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d'ornements, sort une gargouille rejetant à l'extérieur l'eau recueillie
dans les chéneaux. Des pinacles surmontaient ces contre-forts; ils sont
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plus curieux et des plus complets parmi ceux que nous possédons en
France.
 
Nous donnons le plan d'ensemble de ce cloître, ayant vue du côté A
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[[Image:Cloitre.Mont.Saint.Michel.png|center]]
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[[Image:Cloitre.Mont.Saint.Michel.2.png|center]]
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Nous donnons le plan d'ensemble de ce cloître, ayant vue du côté A
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sur la mer par des fenêtres oblongues et très-étroites (40). Les galeries ont
été couvertes primitivement par une charpente lambrissée. L'arcature se
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deux rangs de colonnettes. En B {fig. 40) est la seule entrée des galeries
dans le préau, bien qu'il soit facile d'enjamber par-dessus les bahuts entre
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[[Image:Cloitre.Mont.Saint.Michel.4.png|center]]
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les colonnettes, et ce préau est complétement couvert de lames de plomb,
destinées à recueillir les eaux pluviales dans une grande citerne réservée
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édifice, et ses galeries sont portées sur des voûtes; c'est pourquoi on a
cherché à donner à cette construction une extrême légèreté.
</div>
 
[[Image:Cloitre.Mont.Saint.Michel.4.png|center]]
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La renaissance éleva quelques jolis cloîtres, mais qui ne présentent
aucune particularité digne d'être notée. Les dispositions générales des