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qu’eux comme canotier et comme coureur. Mais, surtout, il gardait sur eux, presque à l’égal de Lambert Closse, la supériorité d’un tireur redoutable. « Cet ancien captif d’Ossernenon nous abat comme des moineaux » déclaraient les Agniers, en retournant dans leurs bourgades. Oui, le jeune soldat, malgré les nobles sentiments de son cœur, ne savait comment dominer sa rage dès qu’il s’agissait d’une attaque d’Agniers. Il y courait des premiers, ne voulant pas écouter les conseils les plus élémentaires de prudence. Et il frappait d’estoc et de taille, tirait, toujours au premier rang. Et toujours alors une vision torturante se produisait. Il revoyait les chers êtres qu’il