« Michel Strogoff/Partie 2/Chapitre 9 » : différence entre les versions

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m tirets
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«Où te conduirai-je, Michel?
 
--A—A Irkoutsk! répondit-il.
 
--Par—Par la grande route?
 
--Oui—Oui, Nadia.»
 
Michel Strogoff était resté l'homme qui s'était juré d'arriver quand
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«Tu es à bout de forces, pauvre enfant, lui disait-il quelquefois.
 
--Non—Non, répondait elle.
 
--Quand—Quand tu ne pourras plus marcher, je te porterai, Nadia.
 
--Oui—Oui, Michel.»
 
Pendant cette journée, il fallut passer le petit cours d'eau de l'Oka,
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mère!
 
--Mais—Mais tu n'as pas cherché à la voir, Michel! répondit Nadia. Le
hasard seul t'a mis en sa présence!
 
--J—J'avais juré, quoi qu'il arrivât, de ne point me trahir!
 
--Michel—Michel, Michel! A la vue du fouet levé sur Marfa Strogoff,
pouvais-tu résister? Non! Il n'y a pas de serment qui puisse empêcher
un fils de secourir sa mère!
 
--J—J'ai manqué à mon serment, Nadia, répondit Michel Strogoff. Que Dieu
et le Père me le pardonnent!
 
--Michel—Michel, dit alors la jeune fille, j'ai une question à te faire. Ne
me réponds pas, si tu ne crois pas devoir me répondre. De toi, rien ne
me blessera.
 
--Parle—Parle, Nadia.
 
--Pourquoi—Pourquoi, maintenant que la lettre du czar t'a été enlevée, es-tu si
pressé d'arriver à Irkoutsk?»
 
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Moscou? reprit Nadia.
 
--Non—Non, je ne le connaissais pas.
 
--Dois—Dois-je penser, Michel, que le seul désir de me remettre entre les
mains de mon père t'entraîne vers Irkoutsk?
 
--Non—Non, Nadia, répondit gravement Michel Strogoff. Je te tromperais, si
je te laissais croire qu'il en est ainsi. Je vais là où mon devoir
m'ordonne d'aller! Quant à te conduire à Irkoutsk, n'est-ce pas toi,
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m'avoir conduit à Irkoutsk!
 
--Pauvre—Pauvre Michel! répondit Nadia tout émue. Ne parle pas ainsi! Ce
n'est pas la réponse que je te demande. Michel, pourquoi, maintenant,
as-tu tant de hâte d'atteindre Irkoutsk?
 
--Parce—Parce qu'il faut que j'y sois avant Ivan Ogareff! s'écria Michel
Strogoff.
 
--Même—Même encore?
 
--Même—Même encore, et j'y serai!»
 
Et, en prononçant ces derniers mots, Michel Strogoff ne parlait pas
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«Nous faisons halte? lui demanda Michel Strogoff.
 
--La—La nuit est venue, Michel, répondit Nadia. Ne veux-tu pas te reposer
quelques heures?
 
--J—J'aurais voulu passer le Dinka, répondit Michel Strogoff, j'aurais
voulu le mettre entre nous et l'avant-garde de l'émir. Mais tu ne peux
plus même te traîner, ma pauvre Nadia!
 
--Viens—Viens, Michel,» répondit Nadia, qui saisit la main de son compagnon
et l'entraîna.
 
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foulait, non plus un sol poudreux, mais une herbe rase.
 
--Oui—Oui... il le faut!, répondit Nadia. C'est de là, sur la droite, que
le cri est venu!»
 
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«Oui! dit Michel. C'est Serko qui aboie!... Il a suivi son maître!
 
--Nicolas—Nicolas!» cria la jeune fille. Son appel resta sans réponse.
 
Quelques oiseaux de proie seulement s'enlevèrent et disparurent dans
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«Vois! vois! lui dit-il.
 
--Les—Les Tartares!» murmura-t-elle.
 
C'était, en effet, l'avant-garde de l'émir, qui défilait rapidement