« Page:Pergaud - La Guerre des boutons, 1912.djvu/213 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
– Ah ! pardié ! fit la mère. C’est donc pour ça qu’il n’y a jamais plus rien dans ma corbeille à ouvrage et dans les tiroirs de ma machine à coudre ; c’est ce « sapré » petit cochon-là qui me les prend : on ne trouve jamais rien ici, on a beau tous les jours acheter et racheter, c’est comme si on chantait, ils en voleraient bien autant qu’un curé en pourrait bénir ! Et quand ils ne prennent pas ce qu’il y a ici, ils déchirent ce qu’ils ont sur le dos, ils cassent leurs sabots, perdent leurs casquettes, sèment leurs mouchoirs de poche, n’ont jamais de cordons de souliers entiers. Ah ! mon Dieu ! Jésus ! Marie ! Joseph ! qu’est-ce qu’on veut devenir avec des « gouillands » comme ça ? |
– Ah ! pardié ! fit la mère. C’est donc pour ça qu’il n’y a jamais plus rien dans ma corbeille à ouvrage et dans les tiroirs de ma machine à coudre ; c’est ce « sapré » petit cochon-là qui me les prend : on ne trouve jamais rien ici, on a beau tous les jours acheter et racheter, c’est comme si on chantait, ils en voleraient bien autant qu’un curé en pourrait bénir ! Et quand ils ne prennent pas ce qu’il y a ici, ils déchirent ce qu’ils ont sur le dos, ils cassent leurs sabots, perdent leurs casquettes, sèment leurs mouchoirs de poche, n’ont jamais de cordons de souliers entiers. Ah ! mon Dieu ! Jésus ! Marie ! Joseph ! qu’est-ce qu’on veut devenir avec des « gouillands » comme ça ? |
||
– Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire de ces boutons ? – Ah ! sacré arsouille ! Je vais t’apprendre un peu |
– Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire de ces boutons ? |
||
– Ah ! sacré arsouille ! Je vais t’apprendre un peu |