« Page:Gautier - Les Cruautés de l'Amour, E. Dentu, 1879.djvu/13 » : différence entre les versions
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Au milieu d une nuit d’hiver, froide et sans lune, un traîneau emporté par deux chevaux lancés à toute bride filait avec une rapidité vertigineuse à travers la plaine qui s’étend de Wologda à N… |
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un traîneau emporté par deux chevaux lancés à |
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toute bride filait avec une rapidité vertigineuse à |
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travers la plaine qui s’étend de Wologda à N… |
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Les patins rayaient la neige, dure et cassante, avec un sifflement continu, les sabots des chevaux la faisaient craquer, et en arrachaient des fragments qui s’éparpillaient en fine poussière à droite et à gauche. |
Les patins rayaient la neige, dure et cassante, |
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avec un sifflement continu, les sabots des chevaux |
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la faisaient craquer, et en arrachaient des fragments |
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qui s’éparpillaient en fine poussière à droite |
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et à gauche. |
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Aucune lumière ne signalait le traîneau, il passait presque invisible dans la nuit obscure, éclairée cependant confusément par le reflet des blancheurs du sol. |
Aucune lumière ne signalait le traîneau, il passait |
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presque invisible dans la nuit obscure, éclairée |
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cependant confusément par le reflet des blancheurs |
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