« Page:Ruskin - Sésame et les lys.djvu/42 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
Cercamon (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=section1/><nowiki/>
<section begin="section1"/><nowiki/>


Cette conception d’une vérité sourde aux appels de la réflexion et docile au jeu des influences, d’une vérité qui s’obtient par lettres de recommandations, que vous remet en mains propres celui qui la détenait matériellement sans peut-être seulement la connaître, d’une vérité qui se laisse copier sur un carnet, cette conception de la vérité est pourtant loin d’être la plus dangereuse de toutes. Car bien souvent pour l’historien, même pour l’érudit, cette
Cette conception d’une vérité sourde aux appels de la réflexion et docile au jeu des influences, d’une vérité qui s’obtient par lettres de recommandations, que vous remet en mains propres celui qui la détenait matériellement sans peut-être seulement la connaître, d’une vérité qui se laisse copier sur un carnet, cette conception de la vérité est pourtant loin d’être la plus dangereuse de toutes. Car bien souvent pour l’historien, même pour l’érudit, cette
Ligne 6 : Ligne 6 :
<br />
<br />
----
----
<section end=section1/>
<section end="section1"/>
<section begin=section2/><p style="text-indent:0em;font-size:95%;line-height:150%">
<section begin="section2"/><p style="text-indent:0em;font-size:95%;line-height:150%">
deux premiers volumes de son ''Port-Royal'', le pieux savant qui avait alors la garde de ces archives, etc. Sainte-Beuve obtint avec peine du bon M. Karsten la permission d’entrebâiller certains cartons… Ouvrez la deuxième édition de ''Port-Royal'' et vous verrez la reconnaissance que Sainte-Beuve témoigne à M. Karsten » (Léon Séché, ''Sainte-Beuve'', tome I, pages 229 et suivantes). Quant aux détails du voyage, ils
deux premiers volumes de son ''Port-Royal'', le pieux savant qui avait alors la garde de ces archives, etc. Sainte-Beuve obtint avec peine du bon M. Karsten la permission d’entrebâiller certains cartons… Ouvrez la deuxième édition de ''Port-Royal'' et vous verrez la reconnaissance que Sainte-Beuve témoigne à M. Karsten » (Léon Séché, ''Sainte-Beuve'', tome I, pages 229 et suivantes). Quant aux détails du voyage, ils
reposent tous sur des impressions vraies. Je ne sais si on passe par Dordrecht pour aller à Utrecht, mais c’est bien telle que je l’ai vue que j’ai décrit Dordrecht. Ce n’est pas en allant à Utrecht, mais à Vollendarn, que j’ai voyagé en coche d’eau, entre les roseaux. Le
reposent tous sur des impressions vraies. Je ne sais si on passe par Dordrecht pour aller à Utrecht, mais c’est bien telle que je l’ai vue que j’ai décrit Dordrecht. Ce n’est pas en allant à Utrecht, mais à Vollendarn, que j’ai voyagé en coche d’eau, entre les roseaux. Le
canal que j’ai placé à Utrecht est à Delft. J ’ai vu à l’hôpital de Beaune un Van der Weyden, et des religieuses d’un ordre venu, je crois, des Flandres, qui portent encore la même coiffe non que dans le Roger van der Weyden, mais que dans d’autres tableaux vus en Hollande.<section end=section2/>
canal que j’ai placé à Utrecht est à Delft. J ’ai vu à l’hôpital de Beaune un Van der Weyden, et des religieuses d’un ordre venu, je crois, des Flandres, qui portent encore la même coiffe non que dans le Roger van der Weyden, mais que dans d’autres tableaux vus en Hollande.</p><section end="section2"/>