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à servir de jalons au lecteur moderne, car la mélopée grecque, on le sait, n’admettait rien de comparable à notre chronométrie métronomique <ref>L’idée de « métronomiser » le Plain-Chant doit être rangée parmi les nombreuses maladies du cerveau, épidémies contemporaines.</ref>. |
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APPENDICE |
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Les Grecs, je le répète, n’avaient pas la moindre notion de ce que nous entendons par ''Harmonie'', ''Basse fondamentale''. Leurs instruments, à en juger par leur dimension, ne devaient pas descendre au-dessous du sol (4{{e}} corde du violon), et ce qui pouvait passer pour un embryon d’accompagnement se pratiquait toujours ''au-dessus'' du texte mélodique. |
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Quant à chercher des plans, imaginer des « reprises », une composition quelconque dans cette pièce due sans doute au grand-prêtre du temple, ou à l’un de ses « marguilliers », ou à sa fille, c’est peine et temps perdus. |
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à servir de jalOns au lecteur moderne, car la mé- |
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lopée grecque, on le sait, n’admettait rien de com- |
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parable à notre chronométrie métronomique‘. |
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Toute cantilène destinée à des masses, c’est-à-dire à l’unisson <ref>Unisson comprenant les voix de femmes à l’octave des voix d’hommes. « Pourquoi dans ce cas, dit Aristote, l’octave ne se fait-elle pas remarquer et paraît-elle un simple unisson ? »</ref> d’un chœur mixte, ne doit pas sortir des limites de la ''dixième''. |
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Les Grecs, je le répète, n’avaient pas la moindre |
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notion de ce que nous entendons par Harmm'e, |
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Basse fondamentale. Leurs instruments, à en juger |
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par leur dimension, ne devaient pas descendre au— |
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dessous du sol r40 corde du violon), et ce qui pou- |
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vait passer pour un embryon d’accompagnement |
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se pratiquait toujours ait-dessus du texte mélodique. |
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La moyenne des voix gravite entre le ''fa'' aigu du soprano et le ''fa'' grave de la basse, trois octaves. Ce sont, d’ailleurs, les limites traditionnelles de la polyphonie du Moyen Âge : |
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Quant à chercher des plans, imaginer des c re— |
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prises », une composition quelconque dans cette |
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pièce due sans doute au grand—prêtre du temple, |
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ou à l’un de ses c marguilliers r, ou à sa fille, c’est |
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peine et temps perdus. |
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Toute cantilène destinée à des masses, c’est-à—dire |
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à l’unisson 2 d’un chœur mixte, ne doit pas sortir |
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des limites de la dixième. |
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Le.diapason d’alors devait être d’une tierce plus |
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de cet hymne. |
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La moyenne dæ voix gravite entre le fa aigu |
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du soPrano et le fa grave de la basse, trois octaves. |
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Ce sont, d’ailleurs, les limites traditionnelles de |
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la polyphonie du Moyen Age : |
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1. L’idée de 4métronomiserr le Plain-Chant doit être |
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rangée parmi les nombreuses maladies du cerveau, épi- |
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demies contemporaines. |
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_2. Unisson comprenant les voix de femmes à l'octave des |
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vont d’hommes. a Pourquoi dans ce cas, dit Aristote, |
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l’octave ne se fait- elle pas remarquer et paraît-elle un simple |
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