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bientôt l’occasion de le faire. Il suffit de dire ici que quand Rodbertus accuse Marx de l’avoir pillé et d’avoir dans son Capital fort bien tiré profit sans le citer de son ouvrage : Zür Erkenntniss, etc., il se laisse entraîner à une calomnie qui n’est explicable que par la mauvaise humeur naturelle à un génie méconnu et sa remarquable ignorance des choses qui se produi­sent hors de Prusse, et notamment de la littérature économique et socialiste. Ces accusations, pas plus que l’ouvrage de Rodbertus déjà cité, ne sont jamais venues sous les yeux de Marx ; il ne connaissait de Rodbertus que les trois Sozialen Briefe et celles-là mêmes en aucun cas avant 1858 ou 1859.
bientôt l’occasion de le faire. Il suffit de dire ici que quand Rodbertus accuse Marx de l’avoir « pillé » et « d’avoir dans son ''Capital'' fort bien tiré profit sans le citer » de son ouvrage : ''Zür Erkenntniss'', etc., il se laisse entraîner à une calomnie qui n’est explicable que par la mauvaise humeur naturelle à un génie méconnu et sa remarquable ignorance des choses qui se produisent hors de Prusse, et notamment de la littérature économique et socialiste. Ces accusations, pas plus que l’ouvrage de Rodbertus déjà cité, ne sont jamais venues sous les yeux de Marx ; il ne connaissait de Rodbertus que les trois « ''Sozialen Briefe'' » et celles-là mêmes en aucun cas avant 1858 ou 1859.

C’est avec plus de fondement que Rodbertus prétend dans ces lettres avoir découvert “ la valeur constituée de Proudhon ” bien avant Proudhon. Mais il se flatte encore à tort en croyant l’avoir découverte le premier. En tout cas, notre ouvrage le critique avec Proudhon, et cela me force à m’étendre un peu sur son opuscule fondamental : Zür Erkenntniss unserer staatswirtschaftlichen Zustaende, 1842, du moins dans la mesure où celui-ci, en outre du communisme à la Weitling qu’il contient aussi, d’ailleurs inconsciemment, anticipe Proudhon.
C’est avec plus de fondement que Rodbertus prétend dans ces lettres avoir découvert “ la valeur constituée de Proudhon ” bien avant Proudhon. Mais il se flatte encore à tort en croyant l’avoir découverte le premier. En tout cas, notre ouvrage le critique avec Proudhon, et cela me force à m’étendre un peu sur son opuscule « fondamental » : ''Zür Erkenntniss unserer staatswirtschaftlichen Zustände'', 1842, du moins dans la mesure où celui-ci, en outre du communisme à la Weitling qu’il contient aussi, d’ailleurs inconsciemment, anticipe Proudhon.
En tant que le socialisme moderne, à quelque tendance d’ailleurs qu’il appartienne, procède de l’économie politique bourgeoise, il se rattache presque

En tant que le socialisme moderne, à quelque tendance d’ailleurs qu’il appartienne, procède de l’économie politique bourgeoise, il se rattache presque