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{{Numérotation|ANTOINE ET CLÉOPÂTRE.|182||}}
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{{T2|SCÈNE VI|mt=2em|fs=125%}}
{{Scène|VI}}


{{c|Le camp de César devant Alexandrie.|m=1em|fs=90%}}


{{c|{{sc|Fanfares}}. CÉSAR {{t|''entre avec''|90}} AGRIPPA, ÉNOBARBUS, {{t|''et autres''|90}}.|m=1em}}
Le camp de César devant Alexandrie.


{{sc|césar.—}}Agrippa, marche en avant, et engage le combat.
FANFARES. CÉSAR _entre avec_ AGRIPPA, ÉNOBARBUS, _et autres_.
Notre volonté est qu’Antoine soit pris vivant ;
instruis-en nos soldats.


{{sc|agrippa.—}}J’y vais, César.
{{Personnage|CÉSAR}}. — Agrippa, marche en avant, et engage le combat. Notre volonté est
qu’Antoine soit pris vivant ; instruis-en nos soldats.


{{sc|césar.—}}Enfin le jour de la paix universelle est proche.
{{Personnage|AGRIPPA}}. J’y vais, César.
Si cette journée est heureuse, l’olivier va croître de lui-même
dans les trois parties du monde.


{{g|(Entre un messager.)|4|fs=90%}}
{{Personnage|CÉSAR}}. — Enfin le jour de la paix universelle est proche. Si cette
journée est heureuse, l’olivier va croître de lui-même dans les trois
parties du monde.


{{sc|le messager.—}}Antoine est arrivé sur le champ de bataille.
(Entre un messager.)


{{sc|césar.—}}Va ; recommande à Agrippa de placer à
{{Personnage|LE MESSAGER}}. — Antoine est arrivé sur le champ de bataille.
l’avant-garde de notre armée ceux qui ont déserté, afin
qu’Antoine fasse tomber en quelque sorte sa fureur sur
lui-même.


{{d|(César et sa suite sortent.)|4|fs=90%}}
{{Personnage|CÉSAR}}. — Va ; recommande à Agrippa de placer à l’avant-garde de notre
armée ceux qui ont déserté, afin qu’Antoine fasse tomber en quelque
sorte sa fureur sur lui-même.


{{sc|énobarbus.—}}Alexas s’est révolté : il était allé en Judée
(César et sa suite sortent.)
pour les affaires d’Antoine ; là il a persuadé au puissant
Hérode d’abandonner son maître et de pencher du
côté de César ; et pour sa peine César l’a fait pendre.
—Canidius et les autres officiers qui ont déserté ont obtenu
de l’emploi, mais non une confiance honorable.—J’ai
mal fait, et je me le reproche moi-même, avec un remords
si douloureux qu’il n’est plus désormais de joie pour moi.


{{g|(Entre un soldat d’Antoine.)|4|fs=90%}}
{{Personnage|ÉNOBARBUS}}. — Alexas s’est révolté : il était allé en Judée pour les
affaires d’Antoine ; là il a persuadé au puissant Hérode d’abandonner son
maître et de pencher du côté de César ; et pour sa peine César l’a fait
{{Personnage|pendre}}. — Canidius et les autres officiers qui ont déserté ont obtenu de
l’emploi, mais non une confiance honorable. — J’ai mal fait, et je me
le reproche moi-même, avec un remords si douloureux qu’il n’est plus
désormais de joie pour moi.


{{sc|le soldat.—}}Énobarbus, Antoine vient d’envoyer sur
(Entre un soldat d’Antoine.)
tes pas tous tes trésors, et de plus des marques de sa générosité.
Son messager m’a trouvé de garde, et il est
maintenant dans ta tente, où il décharge ses mulets.


{{sc|énobarbus.—}}Je t’en fais don.
{{Personnage|LE SOLDAT}}. — Énobarbus, Antoine vient d’envoyer sur tes pas tous tes
trésors, et de plus des marques de sa générosité. Son messager m’a
trouvé de garde, et il est maintenant dans ta tente, où il décharge ses
mulets.


{{sc|le soldat.—}}Ne plaisante pas, Énobarbus, je te dis la
{{Personnage|ÉNOBARBUS}}. Je t’en fais don.
vérité. Il serait à propos que tu vinsses escorter le {{tiret|mes|sager}}

{{Personnage|LE SOLDAT}}. — Ne plaisante pas, Énobarbus, je te dis la vérité. Il serait
à propos que tu vinsses escorter le