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{{Numérotation|ACTE III, SCÈNE XI.||171|}} |
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change notre constance en vraie folie ; cependant, celui |
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qui persiste à suivre avec fidélité un maître déchu est le |
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vainqueur du vainqueur de son maître, et acquiert une |
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dans l’histoire. |
place dans l’histoire. |
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(Entre Thyréus.) |
{{g|(Entre Thyréus.)|4|fs=90%}} |
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{{sc|cléopâtre.—}}Que veut César ? |
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{{sc|thyréus.—}}Venez l’entendre à l’écart. |
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{{sc|cléopâtre.—}}Il n’y a ici que des amis ; parle hardiment. |
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{{sc|thyréus.—}}Mais peut-être sont-ils aussi les amis d’Antoine. |
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{{sc|énobarbus.—}}Il aurait besoin d’avoir autant d’amis que |
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nous lui sommes fort inutiles. S’il plaisait |
César, sans quoi nous lui sommes fort inutiles. S’il plaisait |
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à César, Antoine volerait au-devant de son amitié : |
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pour nous, vous le savez, nous sommes les amis de ses |
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amis, j’entends de César. |
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{{sc|thyréus.—}}Allons ! Ainsi donc, illustre reine, César |
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pas tenir compte de votre situation, |
vous exhorte à ne pas tenir compte de votre situation, |
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mais à vous souvenir seulement qu’il est César. |
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qu’il est César. |
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{{sc|cléopâtre.—}}Poursuis.—C’est agir loyalement. |
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{{sc|thyréus.—}}Il sait que vous restez attachée à Antoine |
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moins par amour que par crainte. |
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par crainte. |
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{{sc|cléopâtre.—}}Oh ! |
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{{ |
{{sc|thyréus.—}}Il plaint donc les atteintes portées à votre |
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taches forcées, mais non méritées. |
honneur comme des taches forcées, mais non méritées. |
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{{ |
{{sc|cléopâtre.—}}Il est un dieu qui sait démêler la vérité. |
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point cédé, il a été conquis par la force. |
Mon honneur n’a point cédé, il a été conquis par la force. |
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{{ |
{{sc|énobarbus}}, {{t|''à part''|90}}.—Pour m’assurer de ce fait, je le |
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demanderai à Antoine.—Seigneur, seigneur, tu es un |
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l’eau qu’il faut te laisser |
vaisseau qui prend tellement l’eau qu’il faut te laisser |
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couler à fond, car ce que tu as de plus cher t’abandonne. |
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t’abandonne. |
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(Énobarbus sort.) |
{{d|(Énobarbus sort.)|4|fs=90%}} |
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{{sc|thyréus.—}}Dirai-je à César ce que vous désirez de lui ; |
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surtout qu’on lui demande pour pouvoir |
car il souhaite surtout qu’on lui demande pour pouvoir |
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que vous fissiez de sa fortune |
accorder. Il serait enchanté que vous fissiez de sa fortune |
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un bâton pour vous appuyer. Mais ce qui enflammerait |
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encore plus son zèle pour vous, ce serait d’apprendre de |
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moi que vous avez quitté Antoine, et que vous vous |
moi que vous avez quitté Antoine, et que vous vous {{tiret|réfu|giez}} |