« Fragments (Empédocle) » : différence entre les versions

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110. Car si, appuyé sur ton ferme esprit, tu contemples ces choses dans une bonne intention et avec un soin irréprochable, alors tu auras toutes ces choses en abondance ta vie durant, et tu en gagneras encore beaucoup d’autres par elles. Car ces choses croissent d’elles-mêmes dans ton cœur, où est le vrai caractère de chaque homme. Mais si tu aspires à des choses d’autre nature, comme c’est l’habitude des hommes, alors une foule innombrable de maux t’attendent, pour émousser tes pensées. Bientôt ces choses t’abandonneront, quand le temps aura fait sa révolution ; car elles aspirent à retourner une fois de plus à leur propre nature ; car sache que toutes choses ont de la sagesse et une part à la pensée.
 
111. Et tu apprendras à connaître tous les médicaments qui sonsont une défense contre les maux de la vieillesse, car c’est pour toi seul que je veux accomplir tout cela. Tu arrêteras la violence des vents infatigables qui s’élèvent et de leurs souffles détruisent les campagnes, et de nouveau, si tu le désires, tu ramèneras leurs souffles en arrière. Tu procureras aux hommes une sécheresse opportune après les sombres pluies, et de nouveau tu changeras la sécheresse de l’été en pluies qui nourrissent les arbres quand elles tombent du ciel. Tu ramèneras de l’Hadès la vie d’un homme mort.