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Te soit hospitalier !... Adieu, ma fille,
Te soit hospitalier ! Adieu, ma fille,


— Adieu ! »
— Adieu ! »


Je n’entendis plus rien. Puis un battement d’aile
Je n’entendis plus rien. Puis un battement d’aile
M’annonça le départ de la mère hirondelle ;
M’annonça le départ de la mère hirondelle ;
Puis un faible soupir. Et moi je dis tout bas :
Puis un faible soupir. Et moi je dis tout bas :
« Ne crains rien, doux oiseau, tu ne périras pas ;
« Ne crains rien, doux oiseau, tu ne périras pas ;
Chaque jour, par mes soins, une ample nourriture
Chaque jour, par mes soins, une ample nourriture
Ira chercher la mère et sa progéniture ;
Ira chercher la mère et sa progéniture ;
Elevée entre nous, une épaisse cloison,
Élevée entre nous, une épaisse cloison,
Des vapeurs du foyer détournant le poison,
Des vapeurs du foyer détournant le poison,
Ne laissera monter jusqu’à ton nid paisible
Ne laissera monter jusqu’à ton nid paisible
Que la douce chaleur d’une flamme invisible ;
Que la douce chaleur d’une flamme invisible ;
Et, je le sens, mon cœur d’émotion battra
Et, je le sens, mon cœur d’émotion battra
Quand, au printemps, ta mère en ces lieux accourra,
Quand, au printemps, ta mère en ces lieux accourra,
Te trouvera vivante, et que, sans l’oser croire,
Te trouvera vivante, et que, sans l’oser croire,
De tes jours préservés tu lui diras I’histoire. »
De tes jours préservés tu lui diras I’histoire. »
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