« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/272 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem> |
<poem> |
||
Te soit hospitalier ! |
Te soit hospitalier !… Adieu, ma fille, |
||
— Adieu ! » |
— Adieu ! » |
||
Je n’entendis plus rien. Puis un battement d’aile |
Je n’entendis plus rien. Puis un battement d’aile |
||
M’annonça le départ de la mère hirondelle ; |
M’annonça le départ de la mère hirondelle ; |
||
Puis un faible soupir. Et moi je dis tout bas : |
Puis un faible soupir. Et moi je dis tout bas : |
||
« Ne crains rien, doux oiseau, tu ne périras pas ; |
« Ne crains rien, doux oiseau, tu ne périras pas ; |
||
Chaque jour, par mes soins, une ample nourriture |
Chaque jour, par mes soins, une ample nourriture |
||
Ira chercher la mère et sa progéniture ; |
Ira chercher la mère et sa progéniture ; |
||
Élevée entre nous, une épaisse cloison, |
|||
Des vapeurs du foyer détournant le poison, |
Des vapeurs du foyer détournant le poison, |
||
Ne laissera monter jusqu’à ton nid paisible |
Ne laissera monter jusqu’à ton nid paisible |
||
Que la douce chaleur d’une flamme invisible ; |
Que la douce chaleur d’une flamme invisible ; |
||
Et, je le sens, mon cœur d’émotion battra |
Et, je le sens, mon cœur d’émotion battra |
||
Quand, au printemps, ta mère en ces lieux accourra, |
Quand, au printemps, ta mère en ces lieux accourra, |
||
Te trouvera vivante, et que, sans l’oser croire, |
Te trouvera vivante, et que, sans l’oser croire, |
||
De tes jours préservés tu lui diras I’histoire. » |
De tes jours préservés tu lui diras I’histoire. » |
||
</poem> |
</poem> |
||
<br /><br /> |
<br /><br /> |