« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Bague » : différence entre les versions
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Ligne 52 :
de feuilles tenant aux colonnettes du bas-côté du tour du chœur de la
cathédrale de Langres (2) (milieu du XII<sup>e</sup> siècle); et 2° d'une bague des
colonnettes des bas-côtés de la nef de la cathédrale de Sens (3)
XII<sup>e</sup> siècle) présentant un large profil avec billettes. Au commencement du▼
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[[Image:Bague.colonne.cathedrale.Sens.png|center]]
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(fin du
▲XII<sup>e</sup> siècle) présentant un large profil avec billettes. Au commencement du XIII<sup>e</sup> siècle, les bagues ne se composent plus que de profils minces sans
ornements, ainsi qu'on peut l'observer dans le bas-côté du croisillon sud
de la cathédrale de Soissons, dans la nef de la cathédrale de Laon, dans le
chœur de l'église dé Vézelay (4) et dans
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[[Image:Bague.colonne.eglise.Vezelay.png|center]]
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un grand nombre d'édifices du nord et de l'est de la France. Quelquefois aussi les bagues tiennent à des
colonnes isolées et ne sont alors qu'un ornement, un moyen de décorer la
jonction de deux morceaux de fûts. Un des plus beaux exemples de ce
Ligne 74 :
de deux morceaux de pierre réunis par une bague; la bague est
d'autant plus nécessaire ici, que le morceau inférieur est d'un diamètre
plus fort que le
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[[Image:Bague.colonne.prieure.Saint.Martin.des.Champs.png|center]]
<div class=prose>
<br>
fût supérieur (voy. COLONNE). Voici encore un exemple d'une bague ou tambour mouluré, divisant une colonne en deux portions
de fûts (5 bis). La bague est ici une véritable assise entre deux morceaux
de pierre posés en délit. Cette colonne appartient à l'une des maisons du
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