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{{sc|marcellus}}.—Le frapperai-je de ma pertuisane ? |
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{{sc|horatio}}.—Oui, s’il ne veut pas s’arrêter. |
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{{sc|bernardo}}.—Le voici ! |
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{{sc|horatio}}.—Le voici ! |
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(L’ombre s’en va.) |
{{c|(L’ombre s’en va.)|m=-0.25em|fs=90%}} |
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{{sc|marcellus}}.—Le voilà parti. Nous lui faisons tort, à lui |
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qui est si majestueux, en essayant contre lui ces démonstrations |
qui est si majestueux, en essayant contre lui ces démonstrations |
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de violence il est invulnérable comme l’air, et |
de violence ; il est invulnérable comme l’air, et |
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nos coups frappant dans le vide n’auraient été qu’une |
nos coups frappant dans le vide n’auraient été qu’une |
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méchante raillerie. |
méchante raillerie. |
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{{sc|bernardo}}.—Il était au moment de parler, quand le |
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coq a chanté. |
coq a chanté. |
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{{sc|horatio}}.—Et alors il a tressailli comme un être coupable |
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à un terrible appel. J’ai ouï dire que le coq, qui est |
à un terrible appel. J’ai ouï dire que le coq, qui est |
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le clairon du matin, par sa voix haute et perçante, éveille |
le clairon du matin, par sa voix haute et perçante, éveille |
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le dieu du jour et qu’à ce signal, les esprits échappés et |
le dieu du jour ; et qu’à ce signal, les esprits échappés et |
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errants, qu’ils soient dans la mer ou dans le feu, vont se |
errants, qu’ils soient dans la mer ou dans le feu, vont se |
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cacher dans leur prison ; et ce que nous venons de voir |
cacher dans leur prison ; et ce que nous venons de voir |
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a prouvé qu’on dit vrai. |
a prouvé qu’on dit vrai. |
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{{sc|marcellus}}.—Il s’est évanoui au cri du coq. Quelques-uns |
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disent que, toujours, quand la saison s’approche où |
disent que, toujours, quand la saison s’approche où |
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la naissance de noire Sauveur est célébrée, cet oiseau de |
la naissance de noire Sauveur est célébrée, cet oiseau de |
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l’aurore chante durant toute la nuit alors dit-on, |
l’aurore chante durant toute la nuit ; alors, dit-on, |
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aucun esprit n’ose se risquer dehors ; les nuits sont |
aucun esprit n’ose se risquer dehors ; les nuits sont |
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saines alors nulle planète dont l’action nous frappe, |
saines ; alors nulle planète dont l’action nous frappe, |
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nulle fée qui nous surprenne, nulle sorcière qui ait le |
nulle fée qui nous surprenne, nulle sorcière qui ait le |
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pouvoir de charmer, tant ce moment de l’année est |
pouvoir de charmer, tant ce moment de l’année est |
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sanctifié et riche de grâces. |
sanctifié et riche de grâces. |
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{{sc|horatio}}.—Je l’ai ouï dire ainsi, et je le crois en partie. |
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Mais voyez |
Mais voyez : le matin, drapés dans son manteau rougissant, |
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s’avance parmi la rosée sur cette haute colline à l’orient. |
s’avance parmi la rosée sur cette haute colline à l’orient. |
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Descendons notre garde, et si vous m’en croyez, faisons |
Descendons notre garde, et si vous m’en croyez, faisons |
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à notre devoir ? |
à notre devoir ? |
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{{sc|marcellus}}.—Faisons cela, je vous prie je sais où nous |
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pourrons le trouver ce matin fort à propos. |
pourrons le trouver ce matin fort à propos. |