« Discours sur la question du libre-échange » : différence entre les versions

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Ainsi, outre les avantages que nous avons déjà, nous aurons encore celui d'un salaire moindre, et avec tous ces avantages nous forcerons bien le continent à se fournir chez nous.
 
Mais voilà que le fermier et l'ouvrier de la campagne se mêlent à la discussion.
 
Et nous donc, que deviendrons-nous ? disent-ils. Irions-nous porter un arrêt de mort sur l'agriculture qui nous fais vivre ? Devrions-nous souffrir qu'on nous otât le sol de dessous nos pied ?
 
Pour toute réponse, l'<small>Anti-Corn Law League</small> s'est contentée d'assigner des prix aux trois meilleurs écrits, traitant l'influence salutaire de l'abolition des lois céréales sur l'industrie anglaise.
 
Ces prix ont été remportés par MM. Hope, Morse et Greg, dont les livres furent répandus à la campagne par milliers d'exemplaires.
 
L'un des lauréats s'attache à prouver que ce n'est ni le fermier ni le laboureur salarié qui perdront par la libre importation du grain étranger, mais seulement le propriétaire foncier. Le fermier anglais, s'écrie-t-il, n'a pas à craindre l'abolition des lois céréales, parce qu'aucun pays ne saurait produire du blé d'aussi bonne qualité et à aussi bon marché que l'Angleterre.
 
Ainsi quand même le prix du blé tomberait, ca ne pourrait vous faire du tort, parce que cette baisse porterait seulement sur la rente qui aurait diminué et nullement sur le profit industriel et sur le salaire, qui resteraient les mêmes.