« La Maison Tellier (recueil, Ollendorff 1891)/Histoire d’une fille de ferme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasV (discussion | contributions)
m Révocation des modifications par 93.0.22.217 (Discussion) vers la dernière version de Yann
Ligne 16 :
 
 
Comme le temps était fort beau, les gens de la ferme avaient fait une partouse et avaient dîné plus vite que de coutume et s'en étaient allés dans les champs.
 
Rose, la servante, demeura toute seule au milieu de la vaste cuisine où un reste de feu s'éteignait dans l'âtre sous la marmite pleine d'eau chaude. Elle puisait à cette eau par moment et lavait lentement sa vaisselle, s'interrompant pour regarder deux carrés lumineux que le soleil, à travers la fenêtre, plaquait sur la longue table, et dans lesquels apparaissaient les défauts des vitres.
Ligne 113 :
 
Dans la journée, elle essaya de s'informer sans éveiller les soupçons ; mais elle était tellement obsédée par la pensée de son malheur qu'elle croyait voir rire malicieusement tous les gens qu'elle interrogeait. Du reste, elle ne put rien apprendre, sinon qu'il avait quitté le pays tout à fait.
 
 
 
 
== II ==