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Ses larmes tombèrent avec la rosée du soir ; ses larmes tombaient avant que les rosées n’eussent séché : elle ne pouvait point regarder le ciel suave, au matin ni le moment du soir. Après le volètement des chauves-souris, quand l’ombre la plus<section end=section1 />
Ses larmes tombèrent avec la rosée du soir ; ses larmes tombaient avant que les rosées n’eussent séché : elle ne pouvait point regarder le ciel suave, au matin ni le moment du soir. Après le volètement des chauves-souris, quand l’ombre la plus<section end=section1 />


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<small>La traduction de ce poème fut jadis imprimée dans le légendaire journal : « ''La Dernière Mode'' » (n° du 18 octobre 1874), que Mallarmé rédigeait seul, typographiait presque matériellement seul. Le maître, en nous la laissant reproduire, a voulu, toujours si soigneux artiste, revoir et retoucher son travail d’alors. Attrait même pour qui connaîtrait ces strophes, — mais hormis une, la dernière, citée en un récent article de la ''Revue Indépendante'' (février), c’est bien vraiment de la littérature inédite.
<small>La traduction de ce poème fut jadis imprimée dans le légendaire journal : « ''La Dernière Mode'' » (n° du 18 octobre 1874), que Mallarmé rédigeait seul, typographiait presque matériellement seul. Le maître, en nous la laissant reproduire, a voulu, toujours si soigneux artiste, revoir et retoucher son travail d’alors. Attrait même pour qui connaîtrait ces strophes, — mais hormis une, la dernière, citée en un récent article de la ''Revue Indépendante'' (février), c’est bien vraiment de la littérature inédite.
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