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FIGURES D’ALBUM
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MARIANA

Les endroits à fleurs avaient une croûte épaisse demousse.très noire, tQus demême. Les clous - rouillés tombaieht des’.attaches qui tirent. la pêche aux, murs du jardin. Les appentis brisés, étranges et tristes ; le bruyant loquet était sans se lever : sarclée et’ usée, l’ancienne paille sur la grange solitaire du fossé. Elle dit’, uniquement : « Ma. vie ’est tho.rne, il ne vient ’point »‚ dit—elle ; elle dit : « Je suis lasse, :lasse, je’ voudrais être morte! » . . . .

Ses larmés tombèrent avec la rosée du soir’ ; ses larmes tombaient avant qué les rosées, n’eussent séché : elle ne pouvait poin,t regarder le ciel suave, au matin ni le moiient du soir Après le voLètement des chauves—houris, ’quand l’ombre la, plus


La traduction de ce poème fut jadis imprimée Iaiis le legendaire, journal : « La Dernih’e Mode » (no du 18 octobre, 1874), que Mallarrn’é rédigeait senl typographialt presque matériellement seul. Le maitré, en nàus la laissant reproduire,., a voulu, toujours si soigneux artiste, revoir et retoucher son travail’ d’alors. Attrait même pour qui connaîtrait ces strophes, — mais hormis une,’ la dernière, citée en un récent ai,tide de li Revue Indépendante (février), c’est bien vraiment h littérature inédite. R. G.