« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/162 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
< |
<nowiki /> |
||
<i>Ce n’est pas non plus la grande lyre inspirée de Lamartine ; |
<i>Ce n’est pas non plus la grande lyre inspirée de Lamartine ; |
||
C’est quelque chose de grave, de solennel, de légendaire comme une harpe d’autrefois vibrant aux échos des lointains souvenirs. — La musique sacrée d’Israël et les chants de nos anciens preux nous reviennent en mémoire aux belles pages de</i> Moïse <i>et du</i> Cor de Roland. <i>Des strophes magnifiques d’ampleur ne sont pas toujours exemptes d’une certaine monochromie, résultant de leur solennité même ; mais n’oublions pas qu’Alfred de Vigny fut un précurseur de la poésie moderne. Ce rôle d’initiateur lui comptera assurément parmi ses plus glorieux titres littéraires.</i> |
|||
C’est quelque chose de grave, de solennel, de légendaire comme une |
|||
harpe d’autrefois vibrant aux échos des lointains souvenirs. — La musique |
|||
sacrée d’Israël et les chants de nos anciens preux nous reviennent en |
|||
mémoire aux belles pages de </i>Moïse<i> et du </i>Cor de Roland<i>. Des strophes |
|||
magnifiques d’ampleur ne sont pas toujours exemptes d’une certaine |
|||
monochromie, résultant de leur solennité même ; mais n’oublions pas |
|||
qu’Alfred de Vigny fut un précurseur de la poésie moderne. Ce rôle |
|||
d’initiateur lui comptera assurément parmi ses plus glorieux titres littéraires. |
|||
La Bouteille à la mer <i>publiée dans les Destinées est une des plus nobles inspirations de notre époque, et</i> La Maison du Berger <i>du même recueil un des plus beaux poèmes d’amour de tous les âges. |
|||
nobles inspirations de noire époque, et </i>La Maison du Berger<i> du même |
|||
recueil un des plus beaux poèmes d’amour de tous les âges. |
|||
Ses œuvres ont été publiées par A. Lemerre. |
Ses œuvres ont été publiées par A. Lemerre.</i> |
||
<br /> |
<br /> |
||
{{d|{{sc|André Lemoyne.}}|4}} |
{{d|{{sc|André Lemoyne.}}|4}} |
||
Ligne 22 : | Ligne 13 : | ||
<br /><br /> |
<br /><br /> |
||
{{Centré|''LE COR}} |
{{Centré|''LE COR''}} |
||
<br /> |
<br /> |
||
Ligne 29 : | Ligne 20 : | ||
{{lettrine|J|lignes=2}}’{{sc|aime}} le son du cor, le soir, au fond des bois, |
{{lettrine|J|lignes=2}}’{{sc|aime}} le son du cor, le soir, au fond des bois, |
||
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, |
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, |
||
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille |
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille |
||
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. |
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. |
||
Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré, |
Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré, |
||
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! |
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! |
||
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques |
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques |
||
Qui précédaient la mort des paladins antiques. |
Qui précédaient la mort des paladins antiques. |
||
Ô montagnes d’azur ! ô pays adoré, |
Ô montagnes d’azur ! ô pays adoré, |
||
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré, |
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré, |
||
Cascades qui tombez des neiges entraînées, |
Cascades qui tombez des neiges entraînées, |
||
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ; |
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ; |
||
</poem> |
</poem> |