« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Halle » : différence entre les versions

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moyennant une redevance payée au seigneur dudit lieu, acquiéraient
le droit de vendre certaines natures de marchandises. Dès les
X^<sup>e</sup> et XI^<sup>e</sup> siècles il y avait à Paris une halle qui se tenait sur un terrain
entouré d'un fossé désigné sous le nom de <i>Campelli</i>,
<i>Champeaux</i>, à peu
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le cours des XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles; saint Louis en fit établir plusieurs
vers 1263. Généralement les halles, pendant le moyen âge, n'étaient autre
chose qu'un espace appartenant à un seigneur féodal ou à la ville, sur
lequel on permettait la vente de marchandises. La halle se tenait sur une
place, sous des porches d'églises, sous des portiques de maisons, autour
des beffrois, des hôtels de ville, sous des appentis. Par le fait, la halle
n'avait pas un caractère monumental qui lui fût particulier. Il n'y a donc
pas lieu de nous étendre ici sur ces établissements. Sauval, cependant,
mentionne la halle aux draps en gros de Paris, qui, dès 1417,
«consistait
en vingt travées, avait six toises de large, et était couverte d'une voûte de
pierre de taille.» Mais cette halle ayant été démolie en 1572, nous n'avons
aucun renseignement sur sa structure.
 
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