« La Vallée de l’inquiétude » : différence entre les versions

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''Maintenant,'' tout visiteur confessera l’instabilité de la triste vallée. Il n’y a rien d’immobile — rien sauf les airs qui accablent la magique solitude. Ah ! aucun vent ne trouble ces arbres qui palpitent comme les mers glacées autour des brumeuses Hébrides ! Ah ! aucun vent ne pousse ces nuages qui frémissent par les cieux inquiets, avec malaise, du matin au soir, au-dessus des violettes qui sont là par myriades de types de l’œil humain — au-dessus des lis qui ondulent et pleurent sur une tombe sans nom. Ils ondulent : de leurs odorants sommets d’éternelles rosées tombent par gouttes. Ils pleurent : de leurs délicates tiges les pérenellespérennelles larmes descendent en pierreries.
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