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2x8 SÉSAME ET LES LYS |
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inimaginables forfaits amoncelés de l’cnfer au ciel |
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par leurs prêtres et leurs rois. Mais ce qui m’étonne |
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toujours — oli! combien cela m’étonnel — c’est |
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F de voir parmi vous la femme tendre et délicate, son |
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g enfant sur son sein, douée d’un pouvoir -—- si seu- |
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l lement elle voulait l’exercer, sur l’enfant et sur le |
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à père, — plus pur que les souffles du ciel et plus |
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l fort que les vagues de la mer -— que dis-jc, d’un |
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' infini de bénédiction que son époux ne voudrait |
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f pas céder contre la terre elle-même, quand même |
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jl elle serait faite d’une seule topaze massive et par- |
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faite (1) — de voir cette femme abdiquer une telle i · |
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X majesté pour jouer à la préséance avec la voisine. |
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dela porte en face. Oui cela m’étonne — oh! m’é- · |
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tonne — dela voir le matin, dans toute la fraîcheur |
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de son âme innocente, descendre dans son jardin, |
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jouer avec la frange de ses fleurs protégées, et |
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relever leurs têtes penchées, un sourire heureux au |
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visage et sans nuage au front, parce qu’un petit |
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. mur entoure sa place de paix, et cependant elle |
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sait, dans son cœur, si elle voulait seulement cher-' |
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cher à savoir, qu’au delà de ce petit mur couvert · |
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de roses, l’herbe inculte, jusqu’à l’horiz0n,est arra-, ' |
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chéejusqu’à la racine par l’agonie des hommes et |
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qu’e~lle est battue par les flots montants de leur fr |
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sang répandu. jyjgj |
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93. Avez·vous jamais songé au sens profond. |
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qui est caché, ou du moins que nous pouvons lirc,_‘_i·§·î;é |
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si nous le voulons faire, dans notre coutume de |
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" (x) Allusion à cette réponse d’0theIlo à Emilia : « Si elle avait |
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été fidèle ·- quand le ciel m’aurait offert un autre univers -- f0I‘mè*"‘Qî,i§ë |
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d’IJ.Il8 Sûlllê ÈDPRZC massive et pllfê —-— jt} D8 ll3UI‘3lS p&S cédée Gil |
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échange. » (Othello, scène XVI.) (Note du traducteur.) . l a |
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