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LES LYS 197
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être l’Amour visible, que, là où elles peuvent le
moins connaître, elles commencent avant tout
par condamner et pensent se recommander elles-
mêmes auprès de leur Maître, en se hissant sur les
degrés de Son trône de Juge pour le partageravec
Lui. Plus étrange que tout, qu’elles se croient gui-
dées par l’Esprit du Consolateur dans des habitu-
des d’esprit devenues chez elles de purs éléments
de désolation pour leur foyer et °qu’elles osent
convertir les Dieux hospitaliers du Christianisme en
de vilaines idoles de leur fabrication; poupées spiri-
tuelles qu’elles attiferont selon leur caprice, et
desquelles leurs maris se détourneront avec une ~
méprisante tristesse de peur d’ètre couverts d’im-
précations s’ils les brisaient. _
gl;. Je crois donc, apart cette exception, qu’une
éducation de jeune fille comporte, comme classes et
comme programmes, à peu près les mêmes études 6
qu’une éducation de jeune homme, mais dirigées
dans un esprit entièrement différent. Une femme,
quel que soit son rang dans la vie, devrait savoir
tout ce que son mari aura vraisemblablement a
savoir, mais elle doit le savoir dinmautre manière.
Lui doit posséder les principes, et pouvoirapprofon-
dir sans cesse, là ou elle n’au1·a que des notions
générales et d’un usage quotidien et pratique. Non
qu’il ne puisse être souvent plus sage pour les hom-
mes d’apprendre les choses selon cette méthode en
queique sorte féminine, pour les besoins de chaque
jour, et d’aller chercher de préférence les instru-· ~
· ments de discipline et de formation de leurs esprits
V dans les études spéciales qui, plus tard, pourront