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Les cvs 185
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chie dans tous les foyers et ruinerait l`afi`ection dans
tous les cœurs? Mais, si vous pouvez supposer
cela, consultez enün l’évidencc des faits, telle que
nous la fournit le cœur humain lui—même. Dans tous
les âges chrétiens qui ont été remarquables par
la pureté ou par le progrès, il y eut l’absolue dé-
votion d'une fanatique obéissance vouée par Pa-
mant à sa maîtresse, Je dis obéissance; non pas
seulement un enthousiasme et un culte purement
imaginatifs; mais une entière soumission, recevant
de la femme aimée, si jeune soit-elle, non seule-
ment l’encouragement,la louange et la récompense
du labeur, mais, dans tout choix difficile à faire ou
toute question ardue àtrancher, la direction de tout
labeur. Cette chevalerie aux abus et à la dégrada-
tion de laquelle nous pouvons faire remonter la
responsabilité de tout ce qui s’est produit depuis
de cruel dans la guerre, d’inj uste dans la paix, de
corrompu et de bas dans les relations domestiques;
dont l’originale pureté et la puissance organisèrent
la défense de la foi, de la loi et de l’am0ur ; cette
chevalerie,dis-je, donnait comme base à sa concep-
tion d’une vie d’honneur la soumission du jeune
chevalier aux ordres -— même si ces ordres étaient
dictés par un caprice —-— de sa dame. Et cela,parce
' que ceux qui la fondèrent savaient que la première
et indispensable impulsion d’un cœur vraiment '
instruit et cbevaleresque se trouve dans une aveugle
hohéissance à sa dame; que là où cette vraie foi et
.l cet esclavage ne sont pas, seront toutes les pas-
sions perverses et malfaisantes; et que dans cette
obéissanpe ravie à l’unique amour de sa jeunesse
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