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fait toujours cacher leurs pensées les plus profon-
des (1). lls ne vous la donnent pas en manière
d’aide, mais de récompense, et veulent s’assurer que
vous la méritez avant qu’ils vous permettent de
l’atteindre. Mais il en va de même avec le symbole
matériel de la sagesse, l’or. Nous ne voyons pas
vous et moi de raison qui s’opposerai·t à ce que les
forces électriques de la terre portassent ce qui existe
d’or dans son sein, tout à la fois, jusqu’au som-
met des montagnes aün que les rois et les peuples
puissent savoir que tout l'or qu’ils pourraient trou-
ver est là et sans la peine de creuser, sans risque
ou perte de temps, puissent l’enlever, et en mon-
nayer autant qu’1lS en ont besoin. Mais la nature
n’agit pas ainsi. Elle le met sous terre, dans de
petites fissures, nul ne sait où ; vous pouvez creuser
longtemps, et n’en pas trouver; il vous faut creu-
ser péniblement pour en trouver. ·
rl;. Et il en est exactement de même de la
meilleure sagesse des hommes. Quand vous arrivez
à un bon livre,vous devez vous demander: « Suis-
.je disposé à travailler comme le ferait un mineur
australien? Mes pioches et mes pelles sont-elles
(1) Il ne faut pas voir là un caprice du penseur qui ôterait au con- i
l'.l"3ll‘6 (10 là. pl`0l'·0BdC|1l‘ à SB pensée IDBIS C8 fait, (1110 CO|DpI'Cl’1dI'B
étant, en quelque sorte comme on ’a dit égaler comprendre une
pensée profonde, cfestlavoir soi-même,_ ani moment où on la com-
· prend, une pensée profonde; et cela exige quelque effort, une véri-
table descente au cœur de soi-même, en laissant; loin derrière soi,
après les avoir traversées, les quelques nuées de pensée éphémère à
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choses. Cêli 6, OPÈ SBIIS C ÉSll' et Bm0\1I‘ IIOUS dûîlllêlll. 18. f0l‘C€
de l’accomp1i1·._Les seuls livres qu’on assimile bien sont ceux·qu’on
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· tant on avait besoin d’eux. (Note du tra ucteur.)