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42 sésame nm Les ws |
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souriant en Fhonneur de tel nom qu`il se trouve |
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dans Villehardouin ou dans Boccace (1), en faveur |
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de tel usage qu’il est décrit dans Virgile. So11 |
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esprit sans activité originale ne sait pas isoler dans |
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les livres la substance qui pourrait le rendre plus |
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fort; il s’encombre de leur forme intacte, qui, au |
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lieu d’être pourlui un element assimilable, un prin- |
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cipe de vie, ni est qu’·un corps etranger, un principe |
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de mort. Est-1l bBSO1H de dire que si Je qualifie de |
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malsains ce goût, cette sorte de respect fétichiste |
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pour les livres, c’est relativement a ce que seraient |
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les habitudes idéales d’un esprit sans défauts qui |
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n’existe pas, et comme font les physiologistes qui |
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décrivent un fonctionnement d’organes normal tel |
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qu’il ne s’en rencontre guère chez les êtres vivants. |
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Dans la réalité, au contraire, où il n’y a pas plus |
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d’esprits parfaits que de corps entièrement sains, |
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ceux que nous appelons les grands esprits sont |
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atteints comme les autres de cette « maladie litté- |
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raire >> . Plus que les autres, pourrait-on dire. ll |
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semble que le goût des livres croisse avec l’intelli- _ |
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gence, un peu au-dessous cl’elle, mais sur la même |
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tige, comme toute passion s’accompagne d’une pré- |
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dilection pour ce qui entoure son objet, a du rap- |
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(x) -Le snobisme pur est plus innocent. Se plaire dans la société |
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de quelqu’un Iparce qu’il a eu un ancêtre aux croisades, c'est de la |
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vanité, l’intel igence n’a rien à voir à cela. Mais se plaire dans la |
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société de quelqu’un parce que le nom de son grand-père se retrouve |
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souvent dans Alfred de Vigny on dans Cbateaubriand,ou (séduction |
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vraiment irrésistible pour moi, je Yavoue) avoir le blason de sa fa- |
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mille (il s’agît d’une femme bien digne d’être admirèe sans cela) dans |
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la grande Bose de Notre-Dame d’Amiens, voilà ou le péché intel- |
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lectuel commence.Je Pai du reste analysé trop longuement ailleurs, |
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quoiînfil me reste beaucoup à en dirc,p0ur avoir à y insister antre- |
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IIICII IC}. |
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