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16 SÉSAME ET LES LYS A |
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mais qui était si lourde à soulever que, quand la |
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pendule s’ar1·êtait, personne, excepté l’horloger, Q, |
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n’aurait été assez imprudent pour entreprendre à |
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la remonter; cette blanche nappe en guipure qui, |
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jetée comme un revêtement d’autel sur la com- |
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mode ornée de deux vases, d’une image du Sau- |
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veur et d’un buis bénit, la faisait ressembler |
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la_Sainte Table (dont un prie-Dieu, rangé là tous |
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les jours, quand on avait « fini la chambre », |
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achevait d’évoquer Pidée), mais dont les effiloche- |
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ments toujours engagés dans la fente des tiroirs en |
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arrêtaient si complètementle jeu que je ne pouvais |
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jamais prendre un mouchoir sans faire tomber |
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d’un seul coup image du Sauveur, vases sacrés, |
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buis bénit, et sans trébucher moi-même en me |
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rattrapant au prie-Dieu; cette triple superposition ,—`_— |
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enfin depetits rideaux d’étamine, de grands rideaux à |
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de mousseline et de plus grands rideaux de basin, |
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toujours souriants dans leur blancheur d’aubépine |
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souvent ensoleillée, mais au fond bien agaçants |
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dans leur maladresse et leur entêtement â jouer au- . |
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tour de leurs barres de bois parallèles et à se pren- , |
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dre les uns dans les autres et tous dans la fenêtre à |
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' dès que je voulais l’ouvrir ou la fermer, un second ii? |
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étant toujours prêt, si je parvenais à en dégager “·‘_ |
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un premier, à venir prendre immédiatement sa v` |
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place dans les jointures aussi parfaitement bouchées v |
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c par eux qu’elles l’eussent été par un buisson d’au- v |
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bépines réelles ou par des nids d’hir0ndelIes qui |
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auraient eu la fantaisie de s’installcr là, de sorte |
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que cette opération, en apparence si simple, d’0uvrir. V |
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ou de fermer ma croisée, je n’en venais jamais |