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· PHÉFACE DU TRADUCTEUR Q |
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ous sur le banc, sans y toucher, tandis que, au- |
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essus de notre tête, le soleil diminuait de force |
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ans le ciel bleu, le dîner pour lequel il avait fallu |
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et où nous ne pensions qu’à monter finir, |
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de suite après, le chapitre interrompu, tout |
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ela, dont la lecture aurait dû nous empêcher de |
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ercevoir autre chose que Pimportunité, elle en |
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ravait au contraire en nous un souvenir tellement |
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(tellement plus précieux à notre jugement |
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ÃÃ actuel, que ce que nous lisions alors avec tant d’a- |
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ï} ·m0l1I‘,) que, s’il nous arrive encore aujourd’hui de |
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feuilleter ces livres d’autrefois, ce n’est plus que |
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comme les seuls calendriers que nous ayons gardés · |
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des jours enfuis, et avec l’espoir de voir reflétés |
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leurs pages les demeures et les étangs qui ` |
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À` n’exist`ent plus. |
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Q i Qui ne se souvient comme moi de ces lectures |
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faites au temps des vacances, qu’on allait cacher |
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à successivement dans toutes celles des heures du |
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; jour qui étaient assez paisibles et assez inviolables · |
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li pour pouvoir leur donner asile. Le matin, en ren- |
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trant du parc, quand tout le monde était parti |
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je faire une promenade », je me glissais dans la Y |
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e salle à manger où, jusqu’à l’heure encore lointaine |
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_du déjeuner, personne n’entrerait que la vieille Féli— |
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à cie relativement silencieuse, et où je n’aurais pour |
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· compagnons, très respectueux de la lecture, que ·,'r |
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les assiettes peintes accrochées au mur, le calen- _ |
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fdrier dont la feuille dela veille avaitété fraîchement |
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arrachée, la pendule et le feu qui parlent sans |
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demander qu’on leur réponde et dont les doux |
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propos vides de sens ne viennent pas, comme les |