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quelle littérature pourrait avoir pris sa place ou rem-
pli sa fonction même si toutesles bibliothèques de
1··m1v«·S étaient restées intactes et si toutes les paroles
les plus riches de Vérité des maîtres avaient été écrites?
52. Je ne suis pas contempteur de la littérature pro-
fane, si peu que je ne crois pas qu’aucune interprete- _
tion de la religion grecque ait été jamais aussi afi'ec—
tueuse, aucune de la religion romaine aussi révérente,
que celle qui se trouve à la base de mon enseigne-
ment de l’art et qui court à travers le corps entier de
mes œuvres. Mais ce fut de la Bible que j’appris les
symboles d’Homère et la foi d’Horace‘.
1. Cf. cc Vous êtes peut-être surpris d'entendre parler d`Horace
comme d‘une personne pieuse. Les hommes sages savent qu`il
est sage, les hommes sincères qu’il est sincère. Mais les hommes
pieux, par défaut dïattention, ne savent pas toujours, qu’il est
pieux. Un grand obstacle à ce que·vcus le comprcniez est
qu°on vous a fait construire des vers latins toujours avec l’intrc·-
duction forcée du mot « Jupiter » quand vous étiez en peine
d’un dactyle. Et il vous semble toujours quilorace ne s’eu ser-
vait que quand il lui manquait un dactyle. Remarquez l’as>su- `
rance qu'il nous donne de sa piété 2 Dis picta mea, ermzzsu,
cardi est, etc. » (Val d'Arno, chap. xx, 2 218, 219, 220, 221 et suiv.),
Voyez aussi: «Horace est exactement aussi sincère dans sa
foi religieuse que Wordworth, mais tout pouvoir de comprendre
les honnêtes poètes classiques a été enleve a la plupart de nos
gcntlemens par Fexercice mécanique de la versiflcation au col·
lego. Dans tout le cours de leur vie, ils ne peuvent se délivrer
complètement de cette idée que tous les vers ont été écrits
comme exercices et que Minerve n’était qu’un mot commode à
mettre comme avant-dernier dans un hexamètre et Jupiter
comme dernier. Rieu u’est plus faux... Horace consacre son
pin favori à. Diane, chante son hymne automnal à Faunus, dirige _
la noble jeunesse de Rome dans son hymne à Apollon, et dit
à la pctite—ûlle du fermier que les Dieux Paimeront quoiqu‘¢:l1a .
n’ait à leur otïrir qu’ui1e poignée de sel et de farine, ·-— juste aussi '
sérieusenient que jamais gentleman anglais ait enseigne la foi
V chrétienne à. la jeunesse anglaise, dans ses jours sincères (The
Queen of the air, z, 47, 48). Et enfin : « La foi d‘Horuce en l’esp1·iI